Table des matières TP 10643
- Comment utiliser le présent manuel
- Liste des révisions
- Avant-propos
- Chapitre 1 - Droit aéronautique, le concept de l'aéronef propre
- Chapitre 2 - Théorie et performances des aéronefs
- Chapitre 3 - Liquides de dégivrage et d'antigivrage
- Chapitre 4 - Mesures préventives et procédures de dégivrage
- Chapitre 5 - Supplément à l'intention du personnel de piste
- Chapitre 6 - Questions d'examen sur la contamination des surfaces critiques des aéronefs
- Liste des tableaux
- Acronymes
- Glossaire
Température tampon d'un liquide cryoscopique
48. Le point de congélation d'un liquide dépend habituellement de sa concentration en glycol. On peut évaluer sur le terrain la concentration en glycol d'un liquide en mesurant l'indice de réfraction de ce liquide. La réfraction (déviation de la lumière) est liée à la concentration en glycol de la solution et, par conséquent, au point de congélation. Les fabricants de liquides fournissent des tableaux de caractéristiques des liquides qui permettent d'établir la relation entre l'indice de réfraction, également appelé BRIX, et le point de congélation des liquides. Puisqu'il est possible de commettre une erreur de lecture du BRIX ou que la température du revêtement soit inférieure à la température ambiante, on a décidé d'ajouter une valeur tampon de sécurité dans tous les calculs. Le sous-comité G-12 sur les liquides de la SAE s'est entendu pour que dans le cas de liquides de type I, une valeur tampon de 10°C soit ajoutée et, dans le cas de liquides des types II, III et IV, une valeur tampon de 7°C soit ajoutée.
Cette valeur tampon compense pour l'absorption des précipitations.