TP 13158 - SATOPS - Rapport final

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Des préoccupations ont été exprimées au sujet de la mauvaise utilisation du système de positionnement mondial (GPS) comme outil de navigation, lorsque les pilotes l'utilisent en remplacement des cartes. Les compétences en lecture de cartes, comme un pilote l'a dit, « sont en train de se perdre ». La dépendance à l'égard du GPS peut donner au pilote l'impression qu'il ne peut pas se perdre et que l'équipement est fiable à 100 % et ne peut tomber en panne. Si le pilote effectue un vol dans des conditions de visibilité réduite et se fie au GPS pour naviguer, il se peut qu'il se préoccupe davantage de surveiller ses instruments que de regarder dehors pour repérer un autre aéronef ou un obstacle.

RS 31 - Transports Canada devrait continuer de publier des articles dans Sécurité aérienne - Nouvelles et Sécurité aérienne - Vortex sur l'utilisation sûre et appropriée du système de positionnement mondial (GPS) et sur les dangers associés à sa mauvaise utilisation.

MI 31 - Les exploitants aériens devraient informer leurs pilotes des limites d'exploitation et des limites de la compagnie quant à l'équipement GPS. Les pilotes devraient être au courant de ces limites et les respecter. Ils devraient également faire preuve de professionnalisme en ayant un équipement de navigation de secours en état de marche et identifié et en consultant les cartes lorsqu'ils effectuent un vol VFR.

L'exactitude du GPS en fait un outil de navigation très efficace, mais cette exactitude a des incidences négatives possibles sur la sécurité si d'autres aéronefs venant en sens inverse montent, descendent ou évoluent à la même altitude.

RS 32 - Transports Canada devrait encourager l'utilisation de routes décalées GPS ou d'autres moyens pour réduire les risques de collision avec un aéronef venant en sens inverse sur la même route et à la même altitude.

MI 32 - Les pilotes devraient faire des comptes rendus de position, surveiller les fréquences VHF appropriées et se rappeler qu'ils sont responsables de voir et d'éviter d'autres aéronefs lorsqu'ils effectuent un vol dans des conditions météorologiques de vol à vue (VMC).

Les cartes aéronautiques de navigation VFR (VNC) informatisées ne contiennent pas suffisamment de détails topographiques pour les pilotes qui effectuent un vol à basse altitude. Ces cartes semblent plus acceptables pour les pilotes effectuant des vols à des altitudes élevées, car le détail est représentatif de ce que le pilote verrait à environ 8 000 pieds AGL. Les pilotes qui effectuent des vols à basse altitude ont de la difficulté à obtenir des repères exacts pour déterminer leur position.

RS 33 - NAV CANADA devrait réviser les cartes aéronautiques de navigation VFR pour y inclure des données topographiques plus détaillées.

Lorsque les cartes aéronautiques sont mises à jour, les écoles de formation au pilotage et autres vendeurs de cartes sont tenus de renvoyer, dans les 30 jours, le « bon » qui est joint aux cartes désuètes, sans quoi ils ne bénéficient pas de réduction à l'achat. Cette procédure administrative a poussé de nombreux détaillants de cartes à ne plus offrir ce service, et par conséquent, les pilotes éprouvent davantage de difficultés à se procurer les cartes les plus récentes.

RS 34 - Transports Canada devrait avertir le Bureau des cartes du Canada que les procédures comptables demandées aux détaillants qui vendent les cartes ont poussé certains d'entre eux à cesser de les vendre. Par conséquent, il est plus difficile de se procurer des cartes récentes.