Développer des partenariats dans le cadre du plan de protection des océans

Transcription

[Texte d’introduction]

Le First Nations Fisheries Council of British Columbia (Conseil des pêches des Premières Nations de la Colombie-Britannique) réunit les Premières Nations côtières du sud de la Colombie-Britannique pour travailler ensemble sur des priorités communes en matière d’intendance des océans.

Dans le cadre du Plan de protection des océans, le Conseil des pêches et le gouvernement du Canada s’associent pour mettre en œuvre les engagements du Canada à l’égard de la réconciliation en donnant aux Premières Nations la possibilité de prendre part à la prise de décision.

[John Henderson]

Je m’appelle John Henderson. C’est mon nom emprunté.

Le prénom que m’a donné mon père est TLAT-WA-GALA, ce qui signifie «porte-cuivre ».

En travaillant avec le Conseil des pêches, nous avons appris à travailler les uns avec les autres, ce qui est d’une importance cruciale pour nous tous.

Au lieu de nous disputer, nous avons appris à mettre les choses en perspective pour nous assurer d’atteindre nos objectifs.

[Shea Harding]

Je m’appelle Shea Harding et nous sommes ici à TI̸X̱EN, également connu sous le nom de Cordova Spit, au sein de la Première Nation de Tsawout.

En travaillant en partenariat avec le Conseil des pêches des Premières Nations et le PPO, nous avons établi des relations grâce à des rencontres. Nous nous sommes aussi rendu compte que nous partageons un grand nombre de défis et que nous pouvons travailler ensemble pour les résoudre.

Cela nous donne davantage une tribune pour nous faire entendre au sujet des difficultés que nous avons.

[Gordon Planes]

Je m’appelle Gordon Planes et je suis chef de la Nation T’Sou-ke. Mon nom traditionnel est Hya-Quatcha. Je porte le nom de mon arrière-grand-père (SĆIȺNEW), le peuple des saumons.

Je pense qu’il s’agit de Na’Tsa’maht, tout est un. C’est-à-dire rassembler tout le monde. Le faire naturellement.

Le faire dans le respect des Premières Nations, la façon dont elles aiment communiquer.

Ainsi, lorsque je discute avec d’autres Premières Nations et que notre peuple a ce genre de dialogue, c’est fait de façon respectueuse. Il s’appuie sur les enseignements de nos ancêtres, transmis à nos aînés. Mais ce qui est plus important encore, cela nous permet de transmettre nos façons de faire au gouvernement.

[John Henderson]

Nous établissons des relations pour nous assurer que les espèces sauvages ou les océans, les bancs de palourdes, toutes ces choses dont nous nous occupons en tant que peuple. Il y a beaucoup de similitudes entre nos nations.

Lorsque nous vivons dans des communautés côtières, nous devons vivre et apprendre à survivre avec les ressources qui nous sont présentées. Pour que tout soit abondant et protégé, nous devons travailler ensemble.

[Gordon Planes]

Nous formons tous un seul peuple lorsqu’il s’agit de gérer les ressources sur notre territoire.

Nous avons maintenant le legs de pouvoir travailler avec Transports Canada et de considérer le Canada comme trois océans, et non comme un seul.

[Shea Harding]

Nous avons été en mesure de combler ensemble certaines lacunes en matière de connaissances et de faire en sorte que ces connaissances se transmettent de génération en génération.

C’est leur maison et leur cour, et c’est aussi d’où provient une grande partie de leur nourriture au fil des ans, et c’est là qu’ils vivent, travaillent et se divertissent. Un environnement sain est le reflet direct d’une communauté saine.

[John Henderson]

La protection des océans nous permet de nous exprimer. Nous voulons du changement, faisons-le.

Réfléchissez aux dommages qui ont été causés. Comment empêcher que cela se reproduise. La nature de la bête est de le faire connaître. Essayer de résoudre ce problème à une plus grande échelle. Construire des structures dans nos communautés, de sorte que les meilleurs renseignements que nous puissions obtenir de cette table soient transmis au Conseil des pêches de la Colombie-Britannique, pour nous assurer que le message est envoyé à Ottawa ou à quiconque représente l’autorité pour corriger la situation. Parce que si nous ne pouvons pas redresser le navire, nous coulerons tous ensemble.