Protéger les océans et les voies navigables du Canada : Voyage d’un navire (Côte nord du Pacifique)

Transcription

[ Narrateur : ]

D’un navire vraquier ultra moderne, transportant une cargaison à destination de Vancouver... à un pêcheur de crabes ou de homards, plaçant des casiers au large de notre côte atlantique... à des pêcheurs, ramenant leurs prises au large de Kujjuarapiq comme leur communauté le fait depuis des milliers d’années... notre relation avec les océans, les lacs et les rivières du Canada, est essentielle.

La circulation des personnes et des marchandises par voie d’eau a propulsé notre économie et nous a montré l’importance de respecter et de protéger notre environnement naturel.

Texte à l'écran : Voyage d’un navire : Comprendre le système de sécurité et sûreté maritimes du Canada - Côte nord du Pacifique

La responsabilité à l’égard des océans et des voies navigables du Canada est l’un des rôles les plus importants de Transports Canada.

Nous nous concentrons sur la prévention, la préparation et l’intervention avec plusieurs partenaires, notamment les communautés autochtones, les administrations portuaires et de pilotage, les organismes d’intervention et la Garde côtière canadienne. Nous sommes fiers du travail que nous accomplissons et de notre bilan.

Règlements internationaux sur la sécurité maritime

Le Canada est signataire de nombreuses conventions et accords internationaux qui régissent la manière dont le transport maritime est effectué dans le monde entier.

Bien que les lois internationales définissent le cadre mondial général, le Canada garde un œil attentif sur chaque navire qui se dirige vers ses côtes ou qui en part.

Lorsque les navires atteignent les eaux canadiennes, les règles et réglementations canadiennes fixent un cadre de sécurité strict pour tous les navires.

Texte à l'écran :

  • Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada
  • Loi maritime du Canada
  • Loi sur le transport des marchandises dangereuses
  • Règlement sur les abordages

Jetons un coup d’œil au trafic maritime sur la côte nord de la Colombie-Britannique.

[ Danielle Wensauer, Gestionnaire, Politiques stratégiques de programme, Transports Canada : ]

Bonjour, je suis Danielle Wensauer, de Transports Canada. J’ai passé la plupart de ma vie à défendre l’environnement. Élevée sur le rivage de la mer des Salish, je suis honorée de travailler au nom de tous les Canadiens à l’intersection de la sécurité maritime, de l’environnement et des droits des Autochtones.

Nos ports du nord de la Colombie-Britannique accueillent des navires du monde entier. Suivons le voyage d’un navire commercial chargé de marchandises qui arrive au Canada.

Navires qui arrivent – Rapport de 96 heures

À quatre jours, ou à environ 1 500 milles marins des eaux canadiennes, tous les navires entrants établissent un premier contact avec Transports Canada, au Centre des opérations de la sûreté maritime, afin de fournir des renseignements préalables à l’arrivée, notamment des renseignements essentiels sur le navire – sa destination, son tonnage, sa cargaison, son équipage, et plus encore.

Évaluation des menaces pour la sécurité

Cette information est communiquée au ministère de la Défense nationale, à la GRC et à l’Agence des services frontaliers du Canada dans le cadre d’une évaluation complète des menaces pour la sûreté.

Les navires sont également tenus d’échanger ou de traiter leurs eaux de ballast. Cela empêche les organismes étrangers d’entrer dans les eaux canadiennes avec le navire.

Rapport à 24 heures

Avant d’entrer dans les eaux canadiennes, les navires communiquent avec la Garde côtière canadienne pour ce que l’on appelle le rapport de 24 heures. Dans le cadre de ce rapport, le capitaine du navire doit soumettre un plan de navigation et signaler toute défectuosité mécanique ou tout besoin opérationnel du navire.

Lorsque le navire se rapproche des eaux canadiennes, il doit également passer à un carburant à faible teneur en soufre afin de réduire les émissions, ce qui améliore la qualité de l’air pour tous.

Programme national de surveillance aérienne

Le Programme national de surveillance aérienne (PNSA) de Transports Canada est un élément essentiel des efforts déployés par le Canada pour protéger l’environnement maritime et la vie marine, tout en renforçant la sécurité de l’industrie du transport maritime. Lorsque les navires naviguent le long de la côte nord du Pacifique et dans nos ports, les aéronefs du PNSA surveillent le trafic maritime, détectent les déversements d’hydrocarbures et d’autres polluants marins.

Comme les navires savent qu’ils peuvent être vus à tout moment, le PNSA est un puissant moyen de dissuasion pour les navires qui rejettent des hydrocarbures en mer.

Intervention en cas de déversement  

Les grands navires entrant dans les eaux canadiennes doivent avoir signé un contrat avec un organisme d’intervention canadien certifié afin de s’assurer qu’ils sont bien préparés et peuvent intervenir rapidement en cas de déversement d’hydrocarbures.

Le système de « pollueur-payeur » garantit que les navires arrivant en Colombie-Britannique partagent la responsabilité des déversements d’hydrocarbures dans les eaux canadiennes.

Systèmes de surveillance de la Garde côtière

Tout comme les systèmes de contrôle de la circulation aérienne, chaque navire d’une certaine taille est suivi et surveillé par les systèmes de communication de la Garde côtière canadienne et par l’agent de service régional de Transports Canada.

Les renseignements sur le navire, ses ports d’escale précédents, son itinéraire et les problèmes qu’il peut rencontrer sont continuellement mis à jour et sont essentiels à la sécurité et sûreté de tous les navires et ports du Canada.

Pilotes maritimes

Lorsque les navires entrent dans les eaux canadiennes, les connaissances locales sont cruciales. C’est là que les pilotes maritimes expérimentés entrent en jeu.

Transportés par petit bateau ou par hélicoptère, les pilotes doivent être à bord pour guider les grands navires lorsqu’ils entrent dans nos eaux locales, où la navigation peut devenir beaucoup plus difficile en raison de notre géographie, des forts courants et du mauvais temps.

Cela inclut les navires à destination du port industriel de Kitimat qui parcourent 120 milles marins à l’intérieur des terres depuis Prince Rupert, le long de fjords profonds et de voies navigables étroites, pour charger et décharger leur cargaison.

Certains de ces navires ont besoin de remorqueurs d’escorte pour les accompagner tout au long du trajet afin de garantir la sécurité de leur cargaison.

Alors que les pilotes et les capitaines de navires s’efforcent de naviguer en toute sécurité, les navigateurs peuvent désormais suivre le mouvement de ces navires sur nos côtes pour une plus grande sécurité sur l’eau.

Transports Canada a élaboré conjointement un logiciel avec les peuples autochtones, les collectivités côtières et l’industrie pour améliorer leur accès aux renseignements et aux données maritimes en temps quasi réel.

Au-delà de notre système de sécurité et sûreté maritimes de calibre mondial, nos partenariats avec les communautés autochtones contribuent à renforcer l’économie et l’environnement maritimes du Canada.

Programme de contrôle par l’État du port

Les navires étrangers peuvent également être soumis à une inspection de contrôle par l’État du port effectuée par un inspecteur de la sécurité maritime de Transports Canada. Conformément aux engagements internationaux, les inspecteurs de Transports Canada monteront à bord du navire pendant qu’il se trouve au port pour s’assurer qu’il respecte les règles et règlements internationaux et nationaux avant qu’il puisse naviguer vers sa prochaine destination.

Les navires quittant nos ports du nord de la Colombie-Britannique auront de nouveau à leur bord des pilotes maritimes expérimentés pour assurer un départ en toute sécurité du navire. Le pilote quittera le navire à l’île Triple et le navire continuera son voyage à travers l’entrée Dixon et en pleine mer.

[ Narrateur : ]

Nous sommes fiers de pouvoir dire que nos systèmes de sécurité et sûreté maritimes fonctionnent. Malgré l’augmentation du trafic maritime, les déversements et les incidents ont diminué de façon spectaculaire au cours des 20 dernières années, et nous continuerons à nous améliorer à mesure que la technologie évolue et que nous renforçons nos partenariats avec les communautés autochtones et côtières.

Texte à l'écran :

  • Arctique
  • Atlantique
  • Grands Lacs et le Golfe/Fleuve St-Laurent
  • Côte nord du Pacifique
  • Côte sud du Pacifique

Cette vidéo fait partie d’une série de cinq vidéos sur le système de sécurité et sûreté maritimes du Canada. Pour en savoir plus, consultez canada.ca/plan-protection-oceans.