Transports Canada souligne la Journée des techniciens d'entretien d'aéronefs

Transcription

Je pense que si vous travaillez pour ce que vous voulez accomplir, vous pouvez vraiment accomplir n’importe quoi.

Je m’appelle Michelle Maye et je suis technicienne en apparence des aéronefs à Transports Canada.

À l’adolescence, je savais que je voulais faire quelque chose dans le domaine de l’entretien parce que j’aimais travailler avec mes mains.

À l’école secondaire, je voulais donc devenir mécanicienne d’automobiles. On m’a un peu déconseillé de faire ce métier parce que je suis une femme. Quelques personnes m’ont dit que ce n’est pas le genre de choses que font les femmes, et que je n’aimerais pas ça.

Je n’ai donc pas suivi cette voie, du moins, pas exactement. J’ai commencé à travailler dans l’industrie du transport, dans des entreprises de déménagement. À ce moment, je regardais les camionneurs, qui étaient mes collègues, et je me disais : « c’est tellement génial, j’adorerais conduire un de ces camions ». Puis je me suis dit : « eh bien, pourquoi pas? ».

Et pratiquement du jour au lendemain, ils m’ont embauchée pour conduire les camions. Ce travail, conduire des camions-citernes, ravitailler des jets privés, m’a en quelque sorte ouvert la porte de l’industrie de l’aviation.

Être sur l’aire de trafic pour la première fois avec ces avions, les toucher, les remorquer et les accrocher, c’était vraiment excitant pour moi. Je savais à ce moment-là qu’il s’agirait de ma carrière pour le reste de ma vie.

En tant que préposée au ravitaillement, je travaillais avec plein d’aéronefs différents, j’établissais différents contacts, et j’ai fini par ravitailler les avions dans ce hangar. Le fait de voir en quoi consistait le travail a suscité mon intérêt pour travailler avec Transports Canada. J’ai eu l’occasion de voir ce qui se passait dans le hangar d’où je me trouvais sur l’aire de trafic. Donc, lorsqu’il y a eu une offre d’emploi, j’ai posé ma candidature et j’ai suivi le processus, et c’est de cette façon que je suis arrivée ici.

Mes tâches changent quotidiennement. Mais dans l’ensemble, nous sommes responsables de maintenir l’apparence de la flotte d’aéronefs. Nous aidons les techniciens d’entretien d’aéronefs à s’acquitter de certaines de leurs tâches, en plus de nous occuper du hangar. Par conséquent, après avoir commencé à travailler comme technicienne d’apparence de la flotte, je me suis fixé un autre objectif et j’ai décidé que je voulais devenir technicienne d’entretien d’aéronefs. D’ailleurs, Transports Canada lancera un programme d’apprentissage à temps plein au cours des prochains mois pour aider les gens comme moi, qui ont terminé leurs études collégiales ou qui ont suivi leur cours par correspondance, à obtenir les heures d’apprentissage nécessaires pour devenir des techniciens d’entretien d’aéronefs.

Il y a beaucoup de possibilités dans l’industrie, et je ne pense pas que les gens en soient conscients. Le message que j’adresse à une jeune femme qui souhaite se lancer dans l’industrie de l’aviation, c’est qu’il ne faut pas renoncer à ses objectifs. Ne pas écouter ce que les gens disent de négatif, et faire ce dont on a envie.