Transcription
Depuis ma plus tendre enfance, les jeux vidéo ont toujours attiré mon attention. Quelques amis à moi ont sans doute commencé à utiliser des ordinateurs dès l’école primaire.
Je me suis spécialisé en biochimie. J’ai fait une mineure en informatique avant d’obtenir une maîtrise en technologie éducative.
Je m’appelle Adam Ashton. Je suis un spécialiste de la formation technique intégrée multimodale à Transports Canada.
Je fais partie d’une petite équipe de cinq personnes. Notre équipe forme les inspectrices et inspecteurs de Transports Canada.Et ce pour différents modes de transport : ferroviaire, aérien, maritime, transport des marchandises dangereuses, Programme de protection de la navigation, sécurité des véhicules automobiles.
Former les gens dans les cinq régions a toujours représenté un défi, puisqu’il faut se déplacer pour que tout le monde se retrouve au même endroit.
C’est pourquoi depuis environ deux ans et demi, nous étudions la réalité virtuelle comme nouvelle façon d’offrir la formation. La réalité virtuelle (RV) et certaines de ces technologies de téléprésence donnent vraiment l’impression que nous sommes avec les gens, dans la même pièce. Cela donne aussi aux gens l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances en toute sécurité. Ils peuvent répéter autant de fois qu’ils le veulent. Ils ne prennent pas le temps de la personne qui donne la formation. Ils ne ralentissent pas la classe s’ils doivent recommencer ou essayer de nouveau.
Lorsqu’on suit un cours en classe ou en ligne, on écoute la personne qui donne la formation, mais on le fait sans doute en regardant son téléphone, avec son ordinateur à côté de soi pour prendre des notes, mais on vérifie aussi ses courriels, on reçoit des notifications. Notre attention n’est pas complètement consacrée à la personne qui donne la formation. Parfois nous parlons avec la personne à côté de nous.
Mais avec la RV, on est concentré à 100 %, on ne voit pas ce qu’il y a autour de soi. On se trouve dans ce monde virtuel. Souvent seul. On se concentre à 100 % sur la tâche à faire. C’est cette concentration qui permet d’apprendre plus vite et de perfectionner une habileté qui ne s’acquiert pas vraiment par la théorie dans une salle de classe ou par l’apprentissage en ligne.
Nous commençons à étudier la réalité augmentée et mixte. Des hologrammes sont projetés sur la vitre devant les personnes. Il peut s’agir de flèches ou d’objets encerclés. Une autre technologie que nous étudions est l’utilisation de caméras à 360 degrés. L’idée, c’est qu’une personne porte cette caméra sur son épaule et envoie la diffusion à l’autre bout du pays à des personnes qui portent un casque de réalité virtuelle, ce qui leur permettrait de regarder dans n’importe quelle direction.
Je me trouve extrêmement chanceux d’avoir trouvé cet emploi. Il m’a permis de mettre à profit plusieurs de mes compétences, ma connaissance de la technologie, ma passion pour l’éducation, ma curiosité et ma volonté d’innover. Je les ai réunies et j’ai créé un nouvel emploi. C’est un rêve.
Transports Canada soutient vraiment l’innovation.