Les visages de TC : Voici Jamie Conway

Transcription

Je m’appelle Jamie Conway. Je suis agente de recherche et d’analyse pour le Plan de protection des océans de Transports Canada. Je travaille au bureau de Dorval, à Montréal, et mon travail concerne surtout les données marines. Je passe donc beaucoup de temps à travailler avec l’équipe d’analyse des données marines. Je contribue au Plan de protection des océans en veillant à ce que les eaux soient protégées contre les déversements et en cherchant à comprendre où et comment des déversements pourraient se produire.

Une bonne partie des renseignements qu’on utilise et des données qu’on recueille servent à fournir des détails pour élaborer les politiques ou les règlements qui vont être mis en place. Parfois, on crée des cartes et on produit beaucoup d’images, d’autres fois, on analyse des exemples comme les données sur la circulation des navires. Ces renseignements nous permettront ainsi d’évaluer les répercussions d’un accident ou d’un déversement dans les différentes zones des eaux canadiennes, ce qui contribuera à prendre des décisions stratégiques qui pourraient avoir une incidence sur le Canada dans son ensemble.

En grandissant, j’aimais beaucoup les catastrophes naturelles, comme les tornades, les ouragans et les tremblements de terre. Je les trouvais tout simplement très fascinants. J’ai donc fait des études universitaires en sciences de la Terre et en économie, ce qui m’a permis d’obtenir un poste dans un service de surveillance sismique à Ottawa.

Consciente que les tremblements de terre peuvent se produire à tout moment et des dégâts qu’ils causent, j’ai pensé que je pourrais employer mes compétences avec les données pour le Plan de protection des océans. C’est pour cette raison que je suis entrée au gouvernement. Je veux aider les gens. Je suis devenue membre du Réseau des employés autochtones de Transports Canada. Ma mère est originaire de la Saskatchewan, alors je suis de la réserve Standing Buffalo, qui se trouve un peu au nord de Regina. Comme je suis en quelque sorte une petite minorité dans la culture canadienne et au Canada, je tiens à être fière et à me faire entendre. Je travaille ici et j’ose dire que je suis autochtone. Et, sait-on jamais, je peux servir de porte-voix à quelqu’un d’autre.

Ce travail est important et je suis très fière de le faire. Je pense en effet qu’il est possible de mieux comprendre les situations où tout semble échapper à notre contrôle et de contribuer à mettre en place des règlements pour aider les gens à mieux comprendre ce qui se passe. Cela les aidera à avoir l’esprit tranquille, surtout lorsqu’ils sont dans des situations où ils ne savent pas vraiment par où commencer.

Si je peux les aider en ce sens, alors c’est ce que je vais faire. Voilà pourquoi je suis vraiment fière de mon travail.