Les visages de TC : Voici Jan Skopalik

Transcription

Depuis qu’on a lancé le programme, on n’a jamais effectué un vol sans trouver de la pollution marine provenant de navires commerciaux et de villages de pêcheurs. Aujourd’hui, c’est plus l’exception que la règle.

Jan-Andrej Skopalik, gestionnaire de la région de l’Atlantique pour le Programme national de surveillance aérienne.

Comme on cherche à protéger le plus grand nombre possible de mammifères marins et d’organismes marins, surtout sur la côte Est, où l’économie repose en grande partie sur la culture d’espèces marines, on veut s’assurer de prendre le plus possible soin de notre environnement.

Ce sont toutes des ressources naturelles qui appartiennent à l’ensemble des Canadiens. On veut donc s’assurer que les éléments contre lesquels on peut protéger l’environnement sont pris en compte. 

Grâce au Plan de protection des océans, on a élargi notre portefeuille de types de mission à 20 types différents. Mais auparavant, on volait pour chercher de la glace en hiver, et pour chercher de la pollution en été.

C’est une simplification, mais c’est en gros comme cela que les choses se passaient.

La plupart des aéronefs gouvernementaux de surveillance aérienne volent sous couvert. Ils volent donc à haute altitude et sont peints en gris ou en bleu pour se cacher.

Notre aéronef est rouge vif et le mot « surveillance » est écrit sur le côté. Nos collègues au Sud blaguent toujours en disant que c’est cela être « sous couvert canadien ».

On survole généralement à basse altitude des villages de pêcheurs pour leur faire savoir qu’on est là et qu’on est à la recherche.

Les déversements se tarissent, pardonnez le jeu de mots, étant donné que c’est dans l’océan. Mais ils sont de plus en plus rares.

Mon travail consiste essentiellement à éliminer mon propre emploi. Qui veut éliminer son propre emploi? Moi, apparemment.