Les visages de TC : Voici Laura Bielecki

Transcription

Je suis toujours heureuse de venir travailler et de poursuivre une carrière dont je suis fière et que j’aime accomplir.

Je n’aurais jamais pensé que mon métier serait lié aux simulateurs de vol, mais je suis vraiment heureuse que cela ait pu me conduire jusqu'ici.

Bonjour, je m’appelle Laura Bielecki. Je suis gestionnaire des opérations de simulateur de vol à Transports Canada.

Je suis responsable de l’entretien des simulateurs de vol ici, près de l’aéroport d’Ottawa.

Nous en avons deux pour les appareils à voilure fixe, un King Air et un Cessna Citation. Et pour les hélicoptères, nous avons un Bell 412 et un Bell 429. L’apparence, la sensation et le son sont comme ceux de véritables aéronefs.

L’une des fonctionnalités très intéressantes de notre nouveau simulateur est la capacité de manutention par roulage, qui nous permet d’interchanger les postes de pilotage d'une première configuration à une deuxième configuration différente, et ce, dans ce seul simulateur.

Le principal avantage des simulateurs de vol est qu’ils permettent de former les pilotes à un grand nombre de défaillances qu’ils ne connaîtraient peut-être pas sur le véritable aéronef, comme les problèmes électriques qui activeraient notre générateur de fumée pour qu’il produise de la fumée à l’intérieur du poste de pilotage.

Et plus ils s’entraînent à remédier ces défaillances, plus cela devient un automatisme pour eux.

Mon équipe est composée de six technologues de simulateur, et nous sommes là pour assurer la maintenance préventive et la maintenance corrective afin de faire en sorte que les simulateurs possèdent la qualification et sont prêts à l’emploi.

J’ai décidé de m’orienter vers l’ingénierie uniquement parce que j’aime les mathématiques et les sciences

Les mathématiques m’ont toujours semblé sensées, je n’avais pas besoin de mémoriser des dates. Cela me paraissait tout simplement logique.

Inconsciemment, je soupçonne que l’une des raisons pour lesquelles je m’intéressais à l’aviation, c’est parce que mon père travaillait pour Air Canada en tant que machiniste. J’ai donc grandi dans l’industrie de l’aviation et des aéronefs.

Je n’avais pas de modèle féminin. J'ai eu la chance d'être soutenue par des hommes exceptionnels et talentueux.

Même lorsque je pense à mon professeur de programmation informatique ou à mes professeurs à l'université, il n'y avait pas de femmes à des postes plus élevés.

Donc, une collègue et moi avons formé et coprésidé un nouveau groupe de réseautage appelé « Les femmes de la DGSA ». DGSA signifie Direction générale des services des aéronefs, la division dans laquelle je travaille.

Dans l’espoir de soutenir et d’encourager les femmes au sein de notre organisation et, éventuellement, d’en accueillir d’autres.

J’ai travaillé très fort pour veiller à ce que notre équipe soit bien équilibrée, diversifiée et différente, et je pense qu'après toutes ces années, nous y sommes parvenus, et c'est en quelque sorte ce dont je suis la plus fière, c'est-à-dire l'équipe que nous avons constituée.