Les visages de TC : Voici Marc Maillet

Transcription

L’abandon de détritus, ce n’est pas correct, et c’est pourquoi la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux est en place. C’est à nous d’essayer de les tenir responsables de leur inaction et d’avoir laissé leur navire se retrouver dans un tel état.

Je m’appelle Marc Maillet, et je suis un agent du Programme de protection de la navigation de Transports Canada. On travaille avec des personnes qui, dans une voie navigable, mettent en place des ouvrages qui ont une incidence sur la navigation, ce qui concerne la Loi sur les eaux navigables canadiennes.

On travaille aussi avec des communautés côtières pour gérer des navires comme celui derrière moi, qui est abandonné. Ils sont délabrés et ils ont un effet sur l’économie locale et l’environnement. Les types de navires que nous rencontrons peuvent varier d’embarcations de plaisance de 16 pieds jusqu’à des navires commerciaux ou de pêche de 60, 70 ou 100 pieds.

Je viens de la GRC à l’origine, où j’ai acquis de l’expérience en tant qu’enquêteur. J’ai fait ce travail pendant dix ans et je trouve qu’il m’a beaucoup aidé dans mon travail de détective. Par exemple, ce qu’il faut faire quand je tombe sur un tel navire, comment parler aux gens. J’ai acquis beaucoup de compétences en entrevue.

Il y a toujours une histoire derrière chaque navire que je vois, et en parlant aux citoyens des villes, je me rends compte qu’il y a toujours quelqu’un qui sait comment le navire s’est retrouvé là où il est. Je trouve cela plutôt intéressant.

L’une des raisons pour lesquelles une personne abandonnerait son navire, c’est essentiellement parce que c’est rentable pour elle de le faire. C’est sûr que ce n’est bien pour personne, mais c’est vrai que cela coûte cher de se débarrasser d’un navire de cette taille en le sortant de l’eau et en le mettant à la décharge. Il est important que les gens comprennent que c’est une grande responsabilité de posséder un tel navire.

Ils peuvent être tenus responsables de leur inaction. J’aime voir les navires sortir des voies navigables, parce que je peux voir l’état naturel de celles-ci se rétablir. Essentiellement, c’est un abandon de détritus. Il est donc toujours gratifiant pour moi de les voir sortir. Les gens sont généralement heureux de voir que des mesures sont enfin prises après tant d’années.