Transcription
[Matthew Rose, Enquêteur des défauts des véhicules automobiles :]
Je m’appelle Matthew Rose. Je suis un enquêteur sur les défauts ici à Transports Canada et donc, je travaille à l’identification des défauts du fabricant à l’intérieur des automobiles. Ce qu’on fait ici, c’est essayer autant que possible de procurer aux gens qui utilisent les routes canadiennes une tranquillité d’esprit et une confiance dans leur véhicule. On aime bien dire, vous savez, « touche-à-tout, expert en peu de choses », puisqu’on doit connaître ou être en mesure de comprendre les diverses technologies qui sont incluses dans les nouveaux véhicules.
Ma passion pour les voitures a vraiment commencé à un jeune âge. J’ai grandi à la campagne et mon père était un technicien et adorait restaurer de vieilles autos, et c’est comme ça que j’ai grandi. On avait un champ près de la maison rempli de vieilles voitures classiques, c’était mon terrain de jeu.
Dans mon cercle d’amis, j’ai été un des premiers gars à avoir son permis et donc, je conduisais avec tous mes amis à Toronto, à Montréal, aux États-Unis, juste, vous savez, allant d’un skatepark à un autre. Et puis, on a vu des événements de drift amateur au Québec, et on est passés du skateboard et du BMX aux voitures de course.
Pour nous, ça voulait dire de longues soirées dans l’atelier. C’étaient les meilleures soirées qu’on pouvait imaginer! Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte de la chance qu’on a, vous savez, pour la scène automobile d’ici. Lorsque j’ai commencé à travailler ici, je me suis mis à voir les choses autrement lorsqu’il est question de voitures, vous savez. On fait vraiment des enquêtes de style « CSI », mais sur les autos. Jamais je n’aurais pensé que c’était un travail qui existait.
On voit ce qui circule sur les routes, on voit la technologie qui est utilisée et… une grande partie des nouvelles technologies rendent les véhicules plus sécuritaires sur les routes. Dans mon rôle d’enquêteur sur les défauts, je fais beaucoup de balayage 3D. On a la capacité de balayer un véhicule accidenté, de télécharger les données de l’enregistreur de données routières et de les superposer dans le logiciel.
On est essentiellement en mesure de faire de notre mieux pour recréer les événements quelques secondes avant la collision. Je n’aurais jamais pensé travailler dans un endroit où le travail que je fais chaque jour aurait un impact aussi durable. Si vous êtes comme moi et que vous avez une grande passion, et que vous êtes dans une situation où vous savez que vous pouvez aspirer à mieux, à un travail vraiment passionnant, foncez. Allez suivre un programme qui vous parle, qui vous passionne. Et quand vous sortirez de l’école, vous trouverez ce travail qui est fait pour vous.
Il se trouve qu’il existe justement une tonne de postes passionnants à Transports Canada et ailleurs dans la fonction publique, où vous pouvez être très technique et, vous savez, vous bénéficiez du soutien de tous vos collègues et de la direction. Et au final, vous pouvez travailler sur quelque chose qui a un impact durable.
[Texte à l'écran :]
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