Résumé des collisions mettant en cause des autobus scolaires, Canada 1989-1997 : Enquêtes sur des collisions antérieures

Les enquêtes sur les collisions impliquant des autobus scolaires ont reçu le niveau de priorité maximum dans le cadre du programme d'enquêtes sur les collisions. Toutes les collisions impliquant des autobus scolaires ayant fait des morts ou des blessés, et dont l'une de nos équipes universitaires de recherche prend connaissance, font l'objet d'une enquête approfondie.

On a donc préparé un résumé de 58 collisions survenues entre 1977 et 1988 dont les résultats figurent dans un rapport publié par Transports Canada en 1989 sur la protection des occupants des autobus scolaires [2]. Sur les 58 collisions résumées, neufs impliquaient des autobus fabriqués après 1982 et respectant par conséquent les normes de sécurité adoptées durant la période précédente. Ces autobus sont désignés sous l'appellation d'autobus « postérieurs à 1980 ».

Voici les principaux constats [3] découlant des neuf rapports mettant en cause des autobus postérieurs à 1980 dans l'étude de 1989 :

  • Comme il n'y a eu aucun cas d'éjection bien qu'on ait relevé quatre cas de tonneaux graves, les fenêtres ont réussi à maintenir à l'intérieur les occupants de l'autobus.
     
  • Aucune rupture de joint ne s'est produite dans les neuf cas en question, même si cinq d'entre eux étaient des cas graves.
     
  • Dix cas de blessures graves se sont retrouvés parmi les 248 occupants. Neuf de ces cas ont été le fait de la pénétration d'un objet ou d'un véhicule dans l'autobus, et un est attribuable au fait que le passager dormait en position couchée sur le siège. Selon toute vraisemblance, des ceintures de sécurité n'auraient pas atténué les blessures subies.
     
  • Dans deux collisions, le réservoir à essence a été directement touché, mais il était protégé par la cage installée conformément à la norme. Aucune fuite ne s'est produite.
     
  • On a reconnu que les miroirs/rétroviseurs avaient posé un problème, étant donné que deux piétons ont été écrasés par leur autobus.
     
  • Les enfants descendant de l'autobus semblent courir plus de risques que les occupants de l'autobus.
     

Pour ce qui est de la résistance aux chocs, les autobus semblent s'être bien comportés même si des améliorations ont été préconisées pour éviter les incidents impliquant des piétons se trouvant à proximité des autobus.

 

 

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