par l’Agence de sécurité publique de la Saskatchewan et Bureau de sécurité du service forestier des avions-citernes
L’été dernier, ainsi qu’au cours des quatre années précédentes, il y a eu de nombreuses incursions d’aéronefs privés dans un espace aérien où des opérations de lutte contre les feux de forêt se déroulaient. Cela représente un risque supplémentaire pour le personnel d’intervention en cas d’incendie et ajoute aux tâches régulières des pilotes, qui communiquent non seulement avec les aéronefs d’intervention qui sont sur les lieux de l’incendie, mais aussi avec le personnel du poste de commandement d’incident principal et celui des opérations au sol. L’ajout d’un aéronef non autorisé qui traverse la zone de l’incendie pose un grave problème de sécurité pour toutes les personnes concernées.
L’article 601.15 du Règlement de l’aviation canadien (RAC) stipule qu’ :
Il est interdit d’utiliser un aéronef dans les cas suivants :
- a) à une altitude inférieure à 3 000 pieds AGL au-dessus d’une zone d’incendie de forêt ou de la région située à cinq milles marins ou moins de la zone d’incendie de forêt;
- b) dans tout espace aérien indiqué dans un NOTAM délivré en vertu de l’article 601.16.
Outre les incursions dans l’espace aérien par des aéronefs en transit, les organismes à travers le pays continuent de constater des incursions de systèmes d’aéronefs télépilotés (SATP) dans la zone délimitée du feu de forêt. Cela peut avoir pour conséquence la suspension des opérations de lutte contre les incendies jusqu’à ce que ces incursions puissent être contrôlées.
Ce rappel est dans l’intérêt des organismes et des exploitants, afin d’assurer la sécurité et l’efficacité des opérations de lutte contre les incendies partout au Canada. Les pilotes doivent consulter les NOTAM locaux pendant la saison des incendies. S’ils voient un incendie lors d’un vol, ils doivent le signaler et rester à l’écart afin d’aider les équipes à lutter contre le feu.