par Stuart Doyle MSc., inspecteur de la sécurité de l’Aviation civile, Normes de l’aviation commerciale (AARTF), Travail aérien, Taxi aérien, Navette
En tant que pilote en chef d’un escadron d’hélicoptères militaires, je formais un pilote expérimenté pour un déploiement opérationnel dans un hélicoptère monomoteur, et une partie de cette formation nécessitait une autorotation de 3 000 pi AGL à une vitesse sol de zéro. La météo était bonne, avec des vents de 10 nœuds dans un ciel sans nuages. Après un exposé verbal au sol et un rappel dans les airs, nous nous sommes installés au-dessus d’un terrain choisi parce qu’il était idéal, j’ai ramené la manette des gaz à la position d’arrêt et le pilote a commencé sans problème l’autorotation : jusqu’à maintenant, rien à signaler. Le pilote a ensuite associé le son du rétablissement du régime rotor (RRPM) au niveau normal à la condition de survitesse du rotor, ce qui l’a fait réagir avec une application généreuse du levier collectif. Alors que le RRPM était réduit en-deçà de la limite minimale, j’ai pris les commandes, mais j’ai juste réussi à remettre le RRPM à un chiffre plus facile à gérer avant d’atterrir sans blessures ou dommages à l’aéronef. Je devrais souligner qu’il s’agissait du type d’hélicoptère qui, une fois que la commande des gaz était en position ralentie, vous étiez obligé d’atterrir.
Qu’est-ce que j’ai appris?
- Il est beaucoup plus probable que les pilotes expérimentés feront des choses inattendues que les pilotes sans expérience.
- Ayez toujours une échappatoire.
- Ne mettez jamais un élève/candidat/stagiaire dans une position à laquelle vous ne pouvez pas vous soustraire.