Transcription
Les oiseaux de proie sont au sommet de la chaîne alimentaire, ils sont donc très vulnérables aux pesticides chimiques de même qu’à la dégradation et à la perte des habitats.
Nous tentons ainsi de faire notre possible pour les empêcher de disparaître.
Je m’appelle David Bird et je suis professeur émérite en biologie faunique à l’université McGill
Il y a plus de 10 ans, j’ai découvert l’univers des drones et comment ils peuvent être utilisés pour étudier la faune.
Pour compter le nombre d’œufs ou de jeunes dans un nid, il faudrait soit être en vol, soit grimper jusqu’au nid ce qui n’est vraiment pas très sécuritaire.
La beauté d’un drone, c’est qu’on peut le mettre en vol d’aussi loin qu’un quart de mille, le faire voler au-dessus d’un nid, prendre des photos, calculer le nombre d’œufs ou de petits, et puis partir.
Vous pouvez faire tout cela en l’espace de trois minutes. C’est ainsi moins stressant pour les oiseaux eux-mêmes, beaucoup moins stressant pour les biologistes, et évidemment, beaucoup plus sécuritaire et beaucoup moins dispendieux aussi.
La santé et la sécurité de la faune sont prioritaires. Ce n’est pas quelque chose qu’on devrait faire seul.
Il est important de s’assurer d’avoir un ou deux observateurs, d’avoir une bonne méthode de communication et aussi, d’avoir un plan ou une stratégie de retrait. Ainsi, si l’oiseau fait quelque chose d’inattendu, s’il attaque le drone par exemple, vous pouvez ramener le drone au sol de façon sécuritaire et hors de danger pour l’oiseau.
Il est important que le public comprenne qu’il y a des règlements en place pour utiliser les drones de façon appropriée dans certains endroits comme les parcs nationaux et provinciaux, parce qu’ils peuvent potentiellement déranger et même physiquement blesser toutes sortes d’animaux sauvages.
Ainsi, les gens qui utilisent des drones devraient bien connaître les règlements et les protocoles de sécurité appropriés pour une utilisation en toute sécurité.
Vous savez, j’étudie les oiseaux de proie depuis les débuts de ma carrière de chercheur. Je n’ai jamais rêvé qu’un jour, je découvrirais une nouvelle technologie grâce à laquelle je deviendrais un des pionniers du groupe des meilleurs biologistes fauniques au monde.
Je suis très, très fier de ce que j’ai accompli à ce jour dans le monde des drones et je n’ai aucune intention de m’arrêter.
J’ai encore plusieurs idées en tête auxquelles je veux donner suite.
Quand ils sont utilisés de façon appropriée et sécuritaire, les drones représentent un outil incroyable pour étudier la faune.