Durée: 6 minutes, 57 secondes
Transcription
Narrateur :
Qu’il s’agisse de bateaux de pêche, de bateaux-taxis, de remorqueurs, d’embarcations de police ou autres, les petits bâtiments commerciaux circulent abondamment sur les eaux canadiennes.
Mais les accidents peuvent arriver en tout temps et à n’importe qui. En tant qu’exploitant d’un petit bâtiment commercial, il est de votre responsabilité de veiller à ce que votre bateau fonctionne en toute sécurité et qu’on y trouve le matériel d’urgence nécessaire.
1er entretien :
« Bon, c’est le trente juillet, et on se trouve au ruisseau Otter, dans le bassin Terrington, à Lake Melville, au Labrador. Il doit faire dans les vingt-huit degrés ici présentement… Tout le monde est un peu en sueur, mais si vous tombiez à l’eau, vous verriez la différence! Encore que l’eau ici s’est pas mal réchauffée parce que c’est l’été, mais il ne faut pas beaucoup de temps… En fait, vous en auriez probablement le souffle coupé! »
2e entretien :
« Lorsque l’eau froide vous frappe la poitrine, vous hyperventilez… Votre pression artérielle monte en flèche… Si vous êtes âgé, cela peut être fatal. Si vous êtes sous l’eau lorsque vous avez ce réflexe de chercher votre respiration, et vos poumons se remplissent d’eau… La seule flottabilité que vous pourriez avoir alors est celle procurée par un dispositif de flottaison quelconque. Il est probable que vous ne referez pas surface… »
3e entretien :
« Ce que nous essayons d’apprendre à nos gens, c’est de voir à leur sécurité sur l’eau, et nous avons un programme de prêt de gilets de sauvetage ici, à Nain. Nous disposons également de certains gilets pour enfant qu’ils peuvent emprunter. L’endroit le plus près d’ici pour obtenir un gilet de sauvetage est à environ trois cents milles… c’est là qu’est le magasin le plus près où vous pourriez acheter un gilet. »
4e entretien :
« Aujourd’hui, dans environ une heure, ce sera la marée haute, et je sais que pour l’heure ou deux qui vont suivre, les conditions vont alors être normales. Mais lorsque la marée redescend, alors entre les îles et tous ces trucs il se forme des courants pas mal forts… Tenir compte des marées aide aussi à prédire la consommation de carburant. On peut certainement économiser sur ce point-là, dépendamment de l’endroit où on se trouve… Selon que la marée est montante ou descendante, on peut consommer pas mal plus… Alors cela fait toujours partie des plans de sortie, peu importe si je fais des patrouilles ou si je navigue hors service. J’essaie de surveiller les marées du mieux que je peux. »
Narrateur :
Peu importe que ce soit l’hiver ou l’été, l’hypothermie est un risque sérieux pour toute personne qui travaille sur l’eau.
Si vous manœuvrez un bateau dans une eau dont la température est plus froide que 15 degrés Celsius, vous devez avoir des mesures en place ou de l’équipement pour protéger toute personne à bord de l’hypothermie ou d’un choc dû au froid causé par une immersion dans l’eau.
5e entretien :
« La dernière chose dont je veux que mes clients aient à se soucier, c’est la sécurité… Je veux qu’ils se préoccupent d’attraper du poisson, qu’ils se sentent en confiance que ce bateau est à la hauteur de la situation… Je veux qu’ils soient rassurés d’être entre bonnes mains. »
Narrateur :
Alors, quelles règles pouvez-vous instaurer?
D’abord, vous devez organiser des séances d’information sur la sécurité pour vos passagers avant de prendre le large — ces présentations ressemblent à ce qui se fait dans les avions. Montrez-leur comment utiliser l’équipement de sécurité et dites-leur comment il faut réagir en cas d’urgence, y compris quoi faire s’ils tombent par-dessus bord.
Vous devez aussi informer votre équipage de toutes les règles de sécurité pour vous assurer que chacun connaît son rôle en cas d’urgence.
Les gilets de sauvetage et les vêtements de flottaison individuels sont essentiels, bien sûr. Mais souvenez-vous : un vêtement de flottaison individuel, ou V-F-I, ne peut être efficace que si vous le portez. Étant donné que l’exposition à l’eau froide peut perturber, en quelques minutes, la capacité de nager, vous n’aurez peut-être pas le temps de le mettre une fois que vous serez dans l’eau.
L’équipage d’un bateau de travail devrait aussi envisager de porter un vêtement de flottaison et d’autres équipements spécialisés.
Si quelqu’un passe par-dessus bord, il est essentiel de sortir cette personne de l’eau le plus vite possible. Installer une pièce d’équipement comme une échelle de remontée à bord aide une personne à remonter à bord sans mettre quelqu’un d’autre en danger.
Une fois que la personne est de retour sur le bateau, vous devez la garder au chaud. Des couvertures doivent toujours être accessibles et, si possible, être emballées de sorte qu’elles soient bien sèches lorsqu’on en a besoin.
6e entretien :
« L’eau est pas mal froide ici, à ce temps-ci de l’année, et l’hypothermie surviendrait assez rapidement. Si vous ne portez pas de gilet de sauvetage ou de vêtement de flottaison individuel, vous pouvez figer pas mal vite! »
7e entretien :
« Si vous portez une combinaison d’immersion, vous n’aurez pas de choc hypothermique. Si vous portez une simple combinaison de flottaison ou un gilet de flottaison, cela va seulement retarder l’hypothermie ou le choc hypothermique. Vous vous mouillez avec ces dispositifs, mais ils vous procurent de la flottabilité et une certaine isolation thermique. Si vous demeurez sec, vous ne subissez pas de choc hypothermique, qui fait le plus de victimes! »
8e entretien :
« Les propriétaires de petits bâtiments ont l’obligation de veiller à la conformité, qui est décrite dans la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada. L’un des outils qui peuvent leur permettre de satisfaire à cette obligation est le Programme de conformité des petits bâtiments. »
Narrateur :
Pour aider les exploitants de bateaux à mieux comprendre leurs responsabilités légales, Transports Canada a créé le Programme de conformité des petits bâtiments. Il comprend une liste de vérification facile à utiliser pour vous aider à faire en sorte que votre bateau satisfasse aux exigences en matière de sécurité
9e entretien :
« C’est un guide où le propriétaire ou bien le représentant autorisé de bateau, donc ça aide énormément le propriétaire à se conformer au Règlement de Transport Canada. »
Narrateur :
Les exploitants de petits bâtiments qui s’inscrivent au Programme reçoivent un autocollant bleu qu’ils peuvent installer sur leur bateau, témoignant de leur engagement en matière de sécurité.
10e entretien :
« On n’a jamais assez d’information lorsqu’on est en mer sur ces trucs-là, dans les conditions où on se trouve parfois… C’est pourquoi je suis vraiment convaincu du principe de la vignette bleue, et je vais continuer de tenter de persuader d’autres personnes de l’adopter. J’aimerais bien qu’on soit plusieurs en mer à avoir cette vignette! »
11e entretien :
« La pêche, c’est ma passion dans la vie, mais la chose qui vient avant la pêche pour moi, c’est de m’assurer que mes clients sont en sécurité et confortables. C’est mon bâtiment, mon entreprise, ma responsabilité! »
Narrateur :
Pour avoir plus de renseignements sur la façon d’aider à faire en sorte que les eaux canadiennes restent un lieu sûr pour les affaires, consultez le site Web de Transports Canada sur la sécurité maritime.
Séquence d’un homme donnant des instructions :
« Les conditions de niveau d’eau sont très bonnes : on est 80 centimètres au-dessus du…