Remorqueurs

 

Durée: 4 minutes, 13 secondes

Transcription

Narrateur :

Qu’il s’agisse de bateaux de pêche, de bateaux-taxis, de remorqueurs, d’embarcations de police ou autres, les petits bâtiments commerciaux circulent abondamment sur les eaux canadiennes.

Mais les accidents peuvent arriver en tout temps et à n’importe qui. En tant qu’exploitant d’un petit bâtiment commercial, il est de votre responsabilité de veiller à ce que votre bateau fonctionne en toute sécurité et qu’on y trouve le matériel d’urgence nécessaire.

Les remorqueurs, agiles et puissants, donnent l’impression que leur tâche est facile. Mais lorsque vous halez des chalands ou d’autres sortes de bâtiments, vous devez être prêt à tout.

1er entretien :

« On remorque des barges, des grues, on amène des choses jusqu’au poste, on fait des manœuvres de hissage, on fait de la récolte de palourdes, on fait du dragage… Tu cours le risque d’engager ton bateau quand la charge que tu veux remorquer se met tout à coup à te remorquer elle-même… Tu as Dame Nature, comme tu peux voir… Le vent est en train de se lever peu à peu ici… Parfois, tu remorques une barge sur le lac ou le long de la côte Est, dans l’Atlantique… Et le vent se lève tout à coup, tu ne peux pas y échapper, alors tu t’attèles… Et il y a d’autres intempéries… C’est là que l’expérience de l’équipage entre en jeu. »

Narrateur :

Rester vigilant est essentiel, en particulier sur le pont arrière. Les pattes-d’oie et les câbles de remorquage peuvent parfois nous surprendre, alors assurez-vous de ne pas vous retrouver dans une situation où vous pourriez être pris dans un câble tendu.

La nature même du travail signifie que les remorqueurs peuvent pencher à des angles aigus. Pour éviter que l’eau ne rentre, assurez-vous que toutes les portes et les écoutilles du pont principal sont fermées et faites l’inspection de l’étanchéité de leurs joints régulièrement.

2e entretien :

« Sitôt qu’on commence à faire du roulis, l’eau monte et commence à envahir par les hauts, à travers toutes les ouvertures. Et lorsque l’eau commence à descendre par là, le bâtiment devient très instable et continue de verser. »

Narrateur :

Quand le bateau remorqué dépasse le remorqueur, cela s’appelle « l’engagement ». Cette situation peut amener votre bateau à chavirer. L’engagement résulte souvent de courants forts et d’un temps violent, alors soyez bien au courant des conditions météorologiques locales.

Il est très important de connaître les caractéristiques du bâtiment remorqué. Un chaland chargé se manie assez différemment d’un chaland vide, par exemple.

Par ailleurs, vous devez aussi connaître les capacités de votre propre bateau.

Si quelque chose ne va pas bien, le fait de mettre fin au remorquage pourrait vous éviter l’engagement. Votre équipage doit savoir comment dégager le câble de remorquage au pied levé — et ce mécanisme doit être testé souvent.

Si l’engagement se produit, le chavirement peut arriver très vite. Votre seule façon de vous en sortir pourrait être une évacuation d’urgence — les voies d’évacuation doivent être clairement marquées et doivent rester fonctionnelles.

3e entretien :

« On a toutes sortes de politiques et de procédures en place… Oui, nos équipages sont expérimentés, mais après un certain temps, on s’assoit un peu sur ses lauriers. C’est là que les boîtes à outils deviennent utiles, les listes de contrôle, et toutes ces questions sont soulevées. Ça permet aux membres de l’équipage de se rattraper et de se sensibiliser. On garde toujours le contact avec nos gars sur le bâtiment, on essaie toujours, fondamentalement, de les garder conscients des dangers. Je veux dire, ces choses-là peuvent arriver n’importe quand… Cela peut arriver par temps calme, cela peut arriver dans quinze mètres d’eau… Si on a un incident quelconque, on va s’assurer de faire en sorte qu’il ne se reproduise plus! On tient nos gars au courant et on en parle. Pourquoi est-ce que c’est arrivé? Qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter ça à l’avenir? Puis on va de l’avant! »

4e entretien :

« Ce sont nos bâtiments, nos entreprises et notre responsabilité. »

Narrateur :

Pour avoir plus de renseignements sur la façon d’aider à faire en sorte que les eaux canadiennes restent un lieu sûr pour les affaires, consultez le site Web de Transports Canada sur la sécurité maritime.