Résumé des collisions mettant en cause des autobus scolaires, Canada 1989-1997 : Analyse des résultats

La lecture du tableau 1 révèle de façon manifeste que les cas impliquant des piétons sont ceux qui prédominent dans cette ventilation. Les types de collisions entre deux véhicules sont à peu près également répartis. Les collisions frontales et arrière sont deux fois plus courantes que les collisions latérales d'un côté ou de l'autre, et les cas de tonneaux sont étonnamment fréquents. Les incendies et les éjections sont rares.

On constate à la lecture du tableau 2 que la majorité des occupants (378 sur 548) ne sont pas blessés, même dans cet échantillon. En outre, 135 occupants dans 26 collisions n'ont subi que des coupures et des ecchymoses mineures alors que 5 ont été mortellement blessés. Compte tenu du fait que de nombreuses collisions surviennent sans qu'il y ait de blessés, et qu'elles ne figurent donc pas dans cet échantillon, la protection des occupants paraît très efficace dans la majorité des incidents impliquant des autobus scolaires.

Il est évident d'après le tableau 3 que le problème le plus grave est celui des piétons écrasés par leur propre autobus scolaire. Onze des 12 piétons écrasés et plusieurs cas de blessures parmi 18 enfants qui se tenaient à l'arrêt ou qui marchaient sont attribuables à ce facteur. Dans trois des sept cas de blessures, l'enfant a été traîné par l'autobus qui l'a heurté ou il est passé dessous. Ce phénomène potentiellement grave aurait pu entraîner des blessures mortelles.

 

 

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