Solidifier la collaboration avec les Autochtones du monde entier

La conférence de l’International Association for Impact Assessment 2023 (IAIA23), qui s’est tenue à Kuching, Sarawak, en Malaisie, du 8 au 11 mai 2023, visait à promouvoir la résilience par l’évaluation d’impact et le leadership. La conférence a proposé un large éventail de présentations portant sur de nouveaux concepts et sur des applications concrètes des évaluations d’impact.

Lorsque Paula Doucette, gestionnaire des programmes environnementaux dans la région du Pacifique à Transports Canada, a reçu un appel de James Herbert, conseiller principal à la Gitxaała Territorial Management Agency, l’invitant à faire une présentation conjointe sur l’Initiative d’évaluation des effets cumulatifs du transport maritime (EECTM) à l’IAIA23, elle a accepté avec empressement. Catherine Guillemette, conseillère principale en évaluation environnementale à Transports Canada, a également accepté avec enthousiasme de participer à l’événement et a transmis l’invitation à Roxane Lavoie, Ph. D., professeure à l’Université Laval, et à Morgan Kahentonni Phillips, Ph. D., conseillère principale en recherche au Conseil des Mohawks de Kahnawake.

Le Programme de financement de la participation communautaire a financé les frais de déplacement de James Herbert et de Morgan Phillips.

À l’IAIA23, le groupe a présenté les résultats des EECTM régionales au Québec et sur la côte nord de la Colombie-Britannique. Les évaluations se sont concentrées sur les effets des activités des navires sur les communautés autochtones et leurs liens avec la terre et l’eau.

« La possibilité de faire connaître le travail de collaboration entre la Gitxaała Territorial Management Agency et Transports Canada dans le cadre d’un événement international aussi prestigieux que la conférence de l’International Association of Impact Assessment s’est révélée être une excellente occasion. Le travail conjoint entre la Nation Gitxaała et Transports Canada a été un modèle de collaboration significative et productive, et le fait que nous ayons pu parler de nos expériences et recevoir les commentaires de spécialistes du monde entier a été d’une valeur inestimable pour la poursuite de notre travail commun », a déclaré James Herbert, conseiller principal à la Gitxaała Territorial Management Agency.

De gauche à droite : Roxane Lavoie, Morgan Kahentonni Phillips et Catherine Guillemette

De gauche à droite : Roxane Lavoie, Morgan Kahentonni Phillips et Catherine Guillemette

Catherine a affirmé : « La collaboration entre les gouvernements et les peuples autochtones suscite un intérêt croissant au Canada et dans d’autres pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande. On s’intéresse à la façon dont les peuples autochtones perçoivent le monde avec une vision holistique et à la manière dont les gouvernements et les peuples autochtones peuvent travailler ensemble pour évaluer les répercussions sur l’environnement de nos activités de transport. L’Initiative d’EECTM réunit ces deux éléments. Quand je prends la parole avec mes collègues et partenaires, je suis captivée par leurs discussions sur leurs expériences avec l’initiative. Je suis fière de montrer que le Ministère a la capacité de faire ce genre de travail au Canada. »

Une chose est ressortie clairement des entrevues avec Catherine et Paula : leurs visages se sont illuminés lorsqu’elles ont parlé de la collaboration avec les peuples autochtones et de l’avancement de l’Initiative d’EECTM. Leur travail dans le cadre du programme est utile et important, et elles aiment vraiment ce qu’elles font.

« Je suis très reconnaissante d’avoir eu l’occasion de représenter ma communauté de Kahnawà:ke à l’IAIA2023 à Kuching, en Malaisie. Je me réjouis également des nouvelles amitiés qui se sont créées et de ma participation à ce projet, ainsi que du financement reçu du Programme de financement de la participation communautaire de Transports Canada et du Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke. Nous apprécions les efforts déployés pour travailler avec les communautés autochtones dans l’esprit de la collaboration et du renforcement des capacités. L’évaluation des effets socioculturels cumulatifs par l’intermédiaire d’une méthode d’analyse qualitative permet non seulement de documenter les histoires de la terre, mais aussi de contribuer aux efforts visant à faire respecter nos droits et nos pratiques communautaires, et à faire en sorte que nos voix soient entendues lorsque nous sommes confrontés à l’intention d’exploiter nos ressources » a souligné Morgan Kahentonni Phillips, Ph. D.

Catherine et Paula ont toutes deux exprimé qu’elles étaient ravies d’avoir eu l’occasion d’entrer dans ces communautés et de découvrir leurs façons de faire. Elles ont estimé qu’il s’agissait d’une expérience extraordinaire, qu’elles se sentaient privilégiées de travailler sur l’Initiative d’EECTM et qu’elles avaient hâte de transmettre les résultats de leur travail à la communauté internationale.