Examen des pratiques de passation de marchés de Transports Canada concernant certains fournisseurs

Rapport de vérification interne décrivant l'Examen des pratiques de passation de marchés de Transports Canada concernant certains fournisseurs.

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Objet

On a demandé à l'équipe de l'audit interne (AI) de Transports Canada (TC) de faire un examen ciblé des pratiques de passation de marchés du ministère concernant certains fournisseurs, à la suite d'une allégation de corruption et d'extorsion potentielles dans le cadre des pratiques de passation de marchés du gouvernement fédéral, soulevée lors des réunions du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) d'octobre et de novembre 2023.

Cet examen ne faisait pas partie du Plan d'audit et d'évaluation axé sur les risques (PAEAR) pour le présent exercice; il a été ajouté à la demande de la haute direction.

Pour produire des résultats pertinents en temps opportun, il a été prévu d'effectuer cet examen sur une période maximale de six semaines, d'octobre à décembre 2023.

Contexte

Politiques et documents d'orientation

Toutes les activités d'approvisionnement du gouvernement du Canada (GC) sont régies par la Directive sur la gestion de l'approvisionnement et, avant le 13 mai 2022, par la Politique sur les marchés, annulée depuis.

  • Ces politiques visent à garantir que le GC acquerra les produits et services répondant à ses besoins, afin de pouvoir offrir des programmes et des services aux Canadiens, tout en assurant l'optimisation des ressources pour l'État.
  • Pour atteindre cet objectif, on s'attend à ce que les activités d'approvisionnement du GC :
    • soient gérées efficacement afin de générer des résultats opérationnels et d'assurer l'optimisation des ressources pour l'État;
    • intègrent au processus décisionnel les risques, le coût du cycle de vie et l'information sur l'exécution du contrat;
    • établissent des mécanismes efficaces de gouvernance et de surveillance.

Les organisations appliquent à leurs activités d'approvisionnement leurs propres politiques et procédures d'orientation, en plus des politiques et directives sur les marchés du Conseil du Trésor (CT).

Par ailleurs, le Guide des approvisionnements de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) contient d'autres procédures d'orientation applicables au processus d'approvisionnement du GC. On encourage les ministères et les organismes à y puiser des renseignements généraux sur les activités d'approvisionnement.

Principaux bureaux concernés

Pour les marchés visés par cet examen, deux bureaux principaux ont participé à la gestion des activités d'approvisionnement au sein de TC. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec les agents de négociation des marchés de SPAC. Il s'agissait des bureaux suivants :

  • L'équipe de l'approvisionnement de TC au sein des Services généraux, chargé de gérer la majorité des activités d'approvisionnement au sein du ministère.
  • L'équipe chargée de l'approvisionnement au Groupe des services et du numérique (GSN), qui gère les autorisations de travail relatives aux marchés des Services professionnels en informatique centrés sur les tâches (SPICT), et en fait le suivi.

Éléments principaux

Durant la période d'examen, de la fin octobre au début décembre 2023, on a également demandé aux équipes des approvisionnements du GSN et de TC de répondre à diverses demandes de renseignements urgentes d'OGGO, et à des demandes de documents, tout en maintenant leur capacité opérationnelle. Ces nouvelles responsabilités ont peut-être influé sur leur capacité à répondre à nos demandes.

En décembre 2023, SPAC a retiré à tous les ministères le pouvoir délégué d'émettre des autorisations de travail et leur a communiqué de nouvelles procédures d'orientation relatives à ces autorisations, qui nécessitaient une modification immédiate des services offerts par l'équipe des approvisionnements du GSN aux équipes du ministère chargées de la TI.

Le 15 décembre, les équipes des approvisionnements du GSN et de TC ont organisé une séance d'information avec les centres de responsabilité (CR) de TC afin d'expliquer les nouvelles directives de SPAC, dont le but est d'améliorer le contrôle des approvisionnements pour les marchés et les autorisations de travail. Ces directives prévoient une amélioration des contrôles dans de nombreux domaines, y compris la préparation d'énoncés des travaux (EDT) contenant des détails sur les livrables et les résultats, la vérification de sécurité et les approbations.

Objectif

L'examen offre une évaluation indépendante des pratiques d'approvisionnement de TC liées aux fournisseurs visés par les allégations formulées lors des réunions d'OGGO d'octobre et de novembre 2023 à propos de l'élaboration de l'application ArriveCAN. Pour les fournisseurs concernés, cet examen ciblé a évalué la conformité des pratiques d'approvisionnement avec les politiques du gouvernement sur la passation de marchés et avec les processus internes de passation de marchés de TC et ses cadres de contrôle.

L'examen comprenait des procédures visant à identifier des indicateurs de fraude. Lorsqu'elle détecte de tels indicateurs, l'équipe d'AI fait part des éléments de preuve pertinents aux autorités compétentes à des fins d'enquête plus approfondie.

Portée

L'examen visait les trois fournisseurs de services de TI suivants, ainsi qu'une coentreprise réunissant deux fournisseurs, désignés lors des réunions d'OGGO portant sur l'élaboration de l'application ArriveCAN.

Fournisseurs inclus dans l'examen :

  • GC Strategies Inc.
  • Dalian Enterprise Inc.
  • Coradix Technology Consulting Ltd.
  • Dalian Enterprises et Coradix Technology Consulting (coentreprise)

L'examen incluait des marchés et d'autres ententes contractuelles conclus par SPAC et TC avec les fournisseurs et la coentreprise visés de décembre 2016 à septembre 2023. On a choisi la période d'examen pour qu'elle corresponde à la période de conservation des documents par le gouvernement fédéral (sept ans), et pour garantir qu'elle couvrirait tous les contrats attribués à GC Strategies, désigné lors des réunions d'OGGO comme le principal entrepreneur d'intérêt.

En vue de l'examen, nous avons choisi des contrats, des autorisations de travail et des factures grâce à une stratégie d'échantillonnage qui tenait compte des risques mis en lumière lors des réunions d'OGGO.

Échantillons inclus dans l'examen :

  • 8 contrats attribués pour une valeur totale de 43 291 431 $, qui ont généré des dépenses totales de 22 224 077 $ en date du 17 novembre 2023. Les quatre contrats attribués à GC Strategies Inc. étaient inclus. L'annexe A contient un aperçu des contrats.
  • 22 autorisations de travail
  • 45 factures, y compris les 9 qui ont été payées à GC Strategies

L'examen ne comprenait ni les entrevues avec les agents de négociation des marchés de SPAC ni la documentation relative aux marchés conservée par les autorités contractantes de SPAC, afin de ne pas imposer d'autres pressions à la capacité opérationnelle de SPAC, qui appuie directement les interventions d'OGGO.

  • Au moment de l'examen, on a demandé à SPAC de répondre à plusieurs demandes de renseignements urgentes d'OGGO ainsi qu'à des demandes de documents.
  • De plus, en décembre, SPAC a assumé plus de responsabilités en traitant les autorisations de travail après avoir publié de nouvelles procédures d'orientation et en retirant aux ministères le pouvoir délégué d'émettre ces autorisations.

Approche

Les critères d'examen et les procédures de test sont basés sur le programme de vérification standard créé par le Bureau du contrôleur général (BCG) en vue d'une récente vérification horizontale des contrats de consultation accordés par le gouvernement fédéral à McKinsey & Company. Les critères de vérification étaient pertinents, car la vérification horizontale visait un objectif similaire.

Durant la phase de planification de l'examen, l'équipe d'AI a révisé les critères de vérification et les procédures de test afin de tenir compte des processus ministériels et du contexte actuel à TC, à la lumière des facteurs de risque établis lors des réunions d'OGGO, des résultats des entrevues préliminaires avec les équipes des approvisionnements de TC et du GSN, et de la récente directive du BCG sur les risques et les contrôles pour la passation des marchés (Risques ministériels, contrôles et approches en matière d'audit interne pour la passation des marchés au gouvernement, BCG, novembre 2023).

En raison de contraintes de temps et du fait que l'examen était très ciblé, l'équipe d'AI a appliqué les critères et les procédures de test à la lettre, afin d'évaluer la conformité en fonction des documents sur les approvisionnements figurant au dossier.

Critères

L'équipe d'AI a appliqué les critères et sous-critères d'examen suivants afin d'évaluer la conformité avec les politiques et règlements applicables aux approvisionnements gouvernementaux. Ils sont présentés en détail à l'annexe B.

Critères d'examen Domaines des sous-critères
  1. Les activités d'approvisionnement sont conformes aux politiques et règlements du gouvernement en matière de passation de marchés.
  1. Processus d'approvisionnement – pour les marchés concurrentiels
  2. Processus d'approvisionnement – pour les marchés non concurrentiels
  3. Processus visant les autorisations de travail
  4. Gestion des contrats (modifications, exigences de sécurité connexes et exécution du contrat)
  5. Prestation des services et application de l'article 34
  6. Divulgation proactive des contrats
  1. Les approvisionnements respectent les processus et contrôles internes liés aux marchés de TC.
  1. Les approvisionnements respectent les processus et contrôles internes liés aux marchés de TC.

Résumé des principales constatations

L'examen a généré des constatations relatives aux quatre risques principaux suivants, ce qui a donné lieu à deux recommandations.

  1. Suivi de l'attribution du travail aux fournisseurs pour les marchés de SPICT
  2. Modification des marchés et des autorisations de travail
  3. Rôles et responsabilités d'une autorité technique (AT)
  4. Gestion de l'information et documents justificatifs pour les autorisations de travail et les marchés

De plus, l'équipe d'AI a identifié les quatre domaines de risque suivants dont on pourrait tenir compte pour d'éventuels travaux d'assurance.

  1. Prestation de services et attestation prévue par l'article 34
  2. Attestation prévue par l'article 32
  3. Exécution du contrat
  4. Divulgation proactive

L'équipe d'AI a également évalué les éléments suivants, et n'a observé aucun problème sérieux de non-conformité pour les marchés faisant partie de l'échantillon :

  • Le processus d'approvisionnement (de l'appel d'offres à l'attribution du contrat) pour les marchés faisant partie de l'échantillon attribués par TC. 
  • Le respect par le ministère des exigences gouvernementales relatives aux marchés réservés aux entreprises autochtones.
  • Le respect des contrôles ministériels en matière d'approvisionnement.

Le détail de toutes les constatations, par critère d'examen, est fourni à l'annexe B.

Principale constatation 1

Suivi de l'attribution du travail aux fournisseurs pour les marchés de SPICT

Dans un souci d'équité et de transparence, les documents relatifs aux contrats ont défini les règles applicables au moment où les autorisations de travail sont délivrées à chaque fournisseur et à la façon de procéder, et ont exigé que le gouvernement veille à ce que la valeur en dollars des autorisations de travail délivrées aux fournisseurs soit proportionnellement équilibrée.

On a établi un processus permettant de surveiller la juste attribution du travail aux fournisseurs par le biais des autorisations de travail, mais ce processus n'a pas été maintenu ces dernières années pour les quatre marchés de SPICT de notre échantillon.

  • L'absence d'un processus de suivi pourrait entraîner le non-respect des exigences du contrat et, du fait même, de possibles pratiques inéquitables lors de l'attribution du travail.
  • Pour remédier à ce risque, l'équipe des approvisionnements du GSN a dit avoir commencé à mettre à jour les tableurs d'allocation des fonds, et envisage sérieusement d'utiliser les outils des tableaux de bord de la plateforme Power BI, gérés par les Services généraux de TC, afin d'améliorer le suivi des dépenses liées aux autorisations de travail.

Principale constatation 2

Modifications apportées aux marchés et aux autorisations de travail

Les principes de la modification des marchés (p. ex., assurer l'optimisation des ressources pour l'État, définir clairement le travail visé par une modification et faire une planification préalable adéquate pour éviter les modifications imprévues) sont définis dans la Politique sur les marchés du CTFootnote 1.

Nous avons constaté que la délégation de pouvoirs était respectée pour l'ensemble des marchés et autorisations de travail de l'échantillon. Toutefois, un grand nombre de modifications n'étaient étayées par aucun écrit justifiant la modification des marchés ou des autorisations de travail d'origine.

  • Si l'on modifie la durée ou la valeur des contrats ou des autorisations de travail sans justification écrite (p. ex., décrire clairement le changement de portée du travail, ou dire en quoi la modification sert les intérêts du gouvernement – en lui faisant économiser du temps ou de l'argent), cela ne respecte pas les principes de modification du marché énoncés dans la Politique sur les marchés du CT.
  • Pour remédier à ce risque, en décembre, SPAC a communiqué une nouvelle directive aux ministères afin d'améliorer le contrôle des marchés et des autorisations de travail, y compris leur modification.

Principale constatation 3

Rôles et responsabilités d'une autorité technique

Nous n'avons trouvé aucun document écrit au sein du ministère qui explique précisément les rôles et responsabilités d'une AT. En ce qui concerne les autorisations de travail subséquentes à un marché de SPICT géré par le GSN, aucun processus ne permet de déterminer qui devrait jouer le rôle d'AT.

  • Les quatre AT que nous avons interviewées possédaient divers types d'expertise technique et avaient différentes perceptions du rôle d'une AT. Certains pensent qu'il faudrait définir plus clairement les rôles et responsabilités d'une AT et que des directives écrites faciliteraient la gestion des marchés de SPICT auxquels participent de nombreux intervenants.
  • Même si aucune politique n'oblige les ministères à le faire, il serait bon de créer une directive écrite définissant les rôles et responsabilités de l'AT, du chargé de projet et de l'autorité contractante. Certains ministères, comme le ministère de la Défense nationale (MDN) et l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), ont rédigé des ententes et créé des tableaux RRCI (responsables, redevables, consultés, informés) pour clarifier les rôles et responsabilités.
  • Pour remédier à ce risque, l'équipe des approvisionnements du GSN a informé l'équipe d'AI, au moment du présent examen, qu'elle préparait un organigramme de processus destiné à clarifier les rôles et responsabilités des principales parties au processus de passation de marchés pour les autorisations de travail.

Principale constatation 4

Gestion de l'information et documents justificatifs pour les autorisations de travail et les marchés

Il a été impossible de trouver un grand nombre des documents justificatifs liés aux autorisations de travail de l'échantillon dans les délais impartis pour l'examen. Certaines personnes interviewées ont fait part de leurs préoccupations à propos des méthodes de gestion de l'information à l'appui des autorisations de travail; par exemple, il est difficile de trouver l'information dans la boîte générique de réception des courriels.

  • Pour remédier à ce risque, l'équipe des approvisionnements du GSN a dit qu'elle était consciente de cette lacune et était en train d'apporter des changements pour améliorer les processus actuels de gestion de l'information liée aux autorisations de travail.

CV et grilles d'évaluation pour les autorisations de travail : L'équipe d'AI a examiné la documentation au dossier pour les 22 autorisations de travail de l'échantillon, qui mentionnait 37 ressources contractuelles. Nous n'avons pas pu trouver tous les documents obligatoires liés aux contrats, notamment les CV et des grilles d'évaluation, documents importants pour démontrer si les personnes sous contrat possèdent les qualifications requises.

Habilitation de sécurité : La plupart des éléments de la Liste de vérification des exigences relatives à la sécurité (LVERS) figuraient au dossier des huit marchés de l'échantillon, mais il manquait des renseignements dans certains, comme le numéro de contrat. Pour les 22 autorisations de travail de l'échantillon, les exigences de sécurité étaient définies, tel que requis; toutefois, dans 16 des 22 cas, il manquait des preuves au dossier confirmant la validité de l'habilitation de sécurité des personnes sous contrat.

  • Pour remédier à ce risque, SPAC a lancé son propre examen des qualifications et de l'habilitation de sécurité des entrepreneurs au terme des réunions d'OGGO. Le ministère a aidé SPAC à faire ses vérifications. En décembre, SPAC a également communiqué une nouvelle directive aux ministères afin de mieux contrôler l'évaluation des qualifications et de l'habilitation de sécurité des entrepreneurs pour les autorisations de travail et les marchés.

Autres constatations

1. Prestation de services et attestation prévue par l'article 34

Nous avons constaté que les tarifs indiqués sur les factures correspondaient au mode de paiement des contrats pour les 45 factures de l'échantillon.

Les approbations adéquates en vertu de l'article 34 ont été données pour les factures, sauf dans un cas où il manquait la carte de spécimen de signature de l'approbateur, et pour certains cas où la date de l'approbation était antérieure à la date de création de la carte.

Pour la plupart des 45 factures de l'échantillon, nous avons trouvé des éléments de preuve joints pour la prestation de services, comme des feuilles de temps, des rapports d'étape ou l'acceptation de livrables par un chargé de projet.

2. Attestation prévue par l'article 32

L'équipe d'AI a trouvé la plupart des documents prouvant que le pouvoir octroyé par l'article 32 avait été exercé par l'autorité déléguée adéquate pour les marchés et les autorisations de l'échantillon.

L'actuel processus d'accès aux anciennes cartes de spécimen de signature pour les employés qui ont quitté le ministère semblait très long. Les Services généraux de TC nous ont informés que l'accès à ces cartes serait simplifié à l'avenir, car toutes les cartes sont maintenant enregistrées dans Oracle, dans le cadre d'un nouveau processus récemment mis en œuvre.

3. Exécution du contrat

Compte tenu du temps dont nous disposions pour l'examen, nous n'avons trouvé aucun document étayant le suivi de l'exécution du contrat pour les huit marchés et les 22 autorisations de travail de l'échantillon (p. ex., procès-verbaux de réunions d'examen des progrès, etc.).

4. Divulgation proactive

Nous avons constaté que l'ensemble des marchés et des autorisations de travail d'une valeur supérieure à 10 000 $ avaient fait l'objet d'une divulgation, tel qu'exigé, mais les modifications aux autorisations de travail de plus de 10 000 $ n'ont pas toutes été divulguées.

Nous avons également observé certaines incohérences entre l'information publiée et les données figurant au dossier des contrats. L'équipe de l'approvisionnement de TC nous a informés qu'elle examinait désormais chaque trimestre la qualité des données.

Recommandations

Recommandation Plan d'action de la direction Date d'échéance
1. Le SMA, Services généraux, en collaboration avec la SMA, Groupe des services et du numérique, devrait réexaminer et clarifier les rôles et responsabilités portant sur la gestion des marchés de SPICT et des autorisations de travail connexes, à la lumière des récents changements apportés aux pouvoirs délégués et aux procédures de passation de marchés de TC.
  1. Le « Guide du gestionnaire : principales considérations pour l'approvisionnement en services professionnels » récemment élaboré par le SCT a été distribué aux gestionnaires de TC.
  2. Un document d'orientation sur les rôles et les responsabilités a été créé, et il sera réexaminé. TC consultera SPAC et le SCT au sujet des attentes et des précisions supplémentaires concernant la nécessité d'avoir des approvisionnements plus centrés sur les résultats.
  3. TC consultera SPAC et le SCT au sujet des attentes et des précisions supplémentaires concernant la nécessité d'avoir des approvisionnements plus centrés sur les résultats.
  1. Terminé
  2. 2024-2025
  3. Mars 2025 en attendant la conclusion de l'étude sur l'approvisionnement d'OGGO, les rapports du Bureau du vérificateur général et du Bureau de l'ombud de l'approvisionnement et les directives du Secrétariat du Conseil du Trésor et de SPAC

2. La SMA, Groupe des services et du numérique, en collaboration avec le SMA, Services généraux, devrait améliorer la gestion et la surveillance des marchés de SPICT et des autorisations de travail connexes, en faisant ce qui suit :

  1. Suivre et surveiller de près les dépenses liées aux contrats pour garantir une répartition équitable du travail entre fournisseurs grâce aux autorisations de travail.
  2. Exiger des justifications claires et des énoncés des travaux pour les modifications apportées aux marchés et aux autorisations de travail.
  3. Définir et documenter les rôles et responsabilités d'une autorité technique et d'autres intervenants importants du processus de passation de marchés.
  4. Améliorer et définir les pratiques de gestion de l'information; clarifier et communiquer les directives sur la gestion de l'information aux centres de responsabilité, en particulier au sujet du processus de conservation des documents justificatifs des principales personnes-ressources, p. ex., la preuve de la prestation de services et de l'exécution du contrat, les CV et les grilles d'évaluation, les documents d'habilitation de sécurité, etc.
  1. Le GSN, en consultation avec les Services généraux, élaborera ou mettra à jour des outils, des processus et des procédures pour améliorer le suivi et la surveillance des dépenses contractuelles.
  2. Le GSN, en collaboration avec les Services généraux, partagera des pratiques exemplaires et des exemples pour renforcer la rigueur et la clarté des justifications et des énoncés des travaux pour les modifications de contrat et les autorisations de tâches.
  3. Les Services généraux réexamineront les rôles et les responsabilités existants des autorités techniques et des intervenants, et travailleront avec le GSN pour améliorer la sensibilisation.
  4. Le GSN et les Services généraux développeront conjointement un nouveau référentiel de gestion de l'information dans SharePoint afin de mieux partager, conserver et documenter les activités liées à la passation de marchés.
  1. Deuxième trimestre, exercice financier 2024-2025
  2. Premier trimestre, exercice financier 2024-2025
  3. Deuxième trimestre, exercice financier 2024-2025
  4. Quatrième trimestre, exercice financier 2024-2025

Annexe A – Aperçu des marchés de l'échantillon

Numéro de contrat Fournisseur Type d'approvisionnement Objet du contrat Date de début Date de fin Montant du contrat (taxes y comprises) Dépenses à ce jour (taxes y comprises)
T8080-190282 GC STRATEGIES INC Commande non concurrentielle consécutive à un arrangement en matière d'approvisionnement Concevoir un cadre permettant de fournir des documents d'information aux nouveaux dirigeants du ministère en format électronique. 9/6/2019 12/31/2019 24 563 $ 24 563 $
T8080-190219 GC STRATEGIES INC Commande non concurrentielle consécutive à un arrangement en matière d'approvisionnement Mettre en place un prototype de solution numérique et infonuagique pour le processus d'approbation des employés quittant le ministère. 9/5/2019 3/31/2020 25 000 $ 25 000 $
T8080-170494 GC STRATEGIES INC Commande concurrentielle consécutive à un arrangement en matière d'approvisionnement Fournir un spécialiste de la conversion de données et un concepteur à l'appui d'un projet pilote étudiant la possibilité d'utiliser l'intelligence artificielle pour faciliter une approche axée sur les risques des activités de surveillance et d'inspection, plus précisément durant le projet pilote de ciblage du fret aérien préalable au chargement, du programme de sûreté aérienne. 2/13/2018 5/31/2018 105 260 $ 105 260 $
T8080-160301 GC STRATEGIES INC Commande non concurrentielle consécutive à un arrangement en matière d'approvisionnement Fournir un concepteur de services qualifié maîtrisant la conception de l'expérience utilisateur (EU) et de l'interface utilisateur (IU), qui participera à la mise en œuvre du Plan national pour les services en ligne. 4/28/2017 3/31/2018 24 578 $ 24 578 $
T8086-172450/003/ZM DALIAN ENTERPRISES ET CORADIX TECHNOLOGY CONSULTING, EN COENTREPRISE Marché de services professionnels en informatique centrés sur les tâches (SPICT) Fournir des ressources à l'appui des opérations de GI-TI de TC – diverses catégories de ressources 10/29/2019 10/28/2024 8 227 076 $ 5 590 561 $
T8086-172450/002/ZM CORADIX TECHNOLOGY CONSULTING LTD. Marché de services professionnels en informatique centrés sur les tâches (SPICT) Fournir des ressources à l'appui des opérations de GI-TI de TC – Volet de travail 7 – Services d'informatique décisionnelle et d'analyse de données 8/1/2019 7/31/2024 12 119 900 $ 4 706 394 $
T8086-152167/008/ZM CORADIX TECHNOLOGY CONSULTING LTD. Marché de services professionnels en informatique centrés sur les tâches (SPICT) Fournir des ressources à l'appui des opérations de GI-TI de TC – Volet de travail 1 – Soutien opérationnel  12/21/2017 12/20/2023 12 408 081 $ 4 867 672 $
T8086-152167/004/ZM CORADIX TECHNOLOGY CONSULTING LTD. Marché de services professionnels en informatique centrés sur les tâches (SPICT) Fournir des ressources à l'appui des opérations de GI-TI de TC – Volet de travail 2 – Soutien opérationnel à la GI-TI  12/21/2017 12/20/2023 10 356 973 $ 6 880 049 $
          Total 43 291 431 $ 22 224 077 $ 

Annexe B – Constatations détaillées, par critère

Critère d'examen 1 : Les activités d'approvisionnement sont conformes aux politiques et aux règlements du gouvernement en matière de passation de marchés.
Sous-critères d'examen Procédures de test effectuées pour confirmer si les sous-critères sont respectés Observations détaillées

Processus d'approvisionnement – pour les marchés concurrentiels :

  • La méthode de sélection des soumissions et les critères d'évaluation sont clairement décrits dans le document de demande de soumissions avant la publication de la demande de propositions.
  • Les soumissions ont été évaluées conformément aux modalités de l'appel d'offres.
  • Le contrat a été attribué à l'entreprise la mieux classée conformément à la méthodologie d'évaluation.
  • Les dossiers des évaluations individuelles, de l'évaluation par consensus, des décisions pertinentes, des approbations de tous les évaluateurs et des dates ont été documentés et tenus à jour.

1., 2. et 3. Les dossiers d'approvisionnement contiennent des documents de sauvegarde pour les processus de demande de soumissions, d'évaluation, de communication avec les fournisseurs et d'attribution des contrats. Il incombe à l'autorité contractante de tenir à jour les dossiers d'approvisionnement.

Pour ce sous-critère d'examen particulier, l'AI a examiné les marchés et les demandes de soumission qui ont fait l'objet d'un appel d'offres concurrentiel. Cinq des 8 contrats de notre échantillon satisfaisaient à ce critère; toutefois, les dossiers d'approvisionnement n'étaient disponibles que pour 1 où TC était l'autorité contractante et tenait les dossiers d'approvisionnement.

Les 4 autres marchés concurrentiels de notre échantillon étaient les contrats de SPICT qui ont été attribués par SPAC. Ces dossiers d'approvisionnement ont été tenus à jour par SPAC, car il s'agit de l'autorité contractante. Comme il est expliqué dans la section sur la portée, l'AI n'a pas prévu d'entrevues avec l'agent de négociation des contrats de SPAC ni demandé de documents à SPAC.

  • 1 des 4 contrats de SPICT était un contrat réservé aux entreprises autochtones.
  1. Contrats avec GC Strategies – Contrats lancés dans le cadre d'appels d'offres concurrentiels : Pour l'appel d'offres concurrentiel où TC était l'autorité contractante, une demande de propositions a été émise pour 4 fournisseurs, mais seulement 1 soumissionnaire a répondu, soit GC Strategies. L'AI a trouvé de la documentation pour toutes les étapes d'approvisionnement requises, de la demande de soumissions à l'attribution du contrat, conformément à la politique du gouvernement sur les marchés. Toutefois, un point a été soulevé pour un examen plus approfondi par les spécialistes des achats et les experts techniques afin de déterminer si la demande de propositions était trop restrictive. Les ressources nécessaires étaient très précises et détaillées. En plus d'un diplôme universitaire, la ressource devait avoir un minimum de quatre cours universitaires aux niveaux de la maîtrise et du doctorat en intelligence artificielle. L'évaluation au dossier a été réalisée et signée, selon les exigences, et elle a démontré que la ressource répondait à ce critère.
  2. Tous les échantillons – Documentation pour les cartes d'approbation et de spécimen de signature en vertu de l'article 32 : L'AI a trouvé la plupart des documents nécessaires pour démontrer que le pouvoir en vertu de l'article 32 était exercé par le pouvoir délégué approprié.
    1. Contrats avec GC Strategies : Une preuve de l'approbation en vertu de l'article 32, sous la forme d'une approbation électronique dans Oracle, figurait au dossier pour les 4 contrats attribués par l'Approvisionnement de TC. 
    2. Contrats et autorisations de tâches de SPICT : Une preuve de l'approbation en vertu de l'article 32 figurait au dossier pour la plupart des échantillons, à l'exception des 4 contrats de SPICT qui ont été attribués par SPAC et gérés par l'équipe d'approvisionnement du GSN. SPAC, en tant qu'autorité contractante pour les 4 contrats de SPICT, était responsable de la tenue des dossiers d'approvisionnement. L'AI n'a pas demandé de documents à SPAC au cours de cet examen, comme il est expliqué dans la section sur la portée.

Le ministère a mis en œuvre une base de données interrogeable pour trouver des cartes de spécimen de signature actives; toutefois, la base de données ne comprend pas de cartes de spécimen pour certains employés qui ont quitté le ministère. Un système de tenue de documents différent (consigné dans le SGDDI) a été utilisé pour ces employés, ce qui semble prendre beaucoup de temps pour trouver les dossiers. De plus, les Services généraux de TC nous ont informés que l'accès aux cartes de spécimen sera simplifié à l'avenir, car toutes les cartes de spécimen sont maintenant enregistrées dans Oracle, dans le cadre d'un nouveau processus qui a été récemment mis en œuvre. Dans le cadre de la planification du PAEAR, l'AI pourrait envisager de tester l'efficacité du nouveau processus à l'avenir.

  1. Contrats de SPICT – Marchés réservés aux entreprises autochtones : L'AI a examiné les politiques du gouvernement en matière de passation de marchés, le Manuel des approvisionnements de SPAC et l'information sur le site Web de Services aux Autochtones Canada (SAC) afin de mieux comprendre le processus du Répertoire des entreprises autochtones (REA) et de vérifier le statut d'entreprise autochtone des fournisseurs.
    1. Le site Web de SAC a fourni des renseignements qui définissaient les critères d'inscription au REA qu'il gère. De plus, il a également expliqué que SAC était responsable d'effectuer des vérifications de conformité pour vérifier que les fournisseurs inscrits au REA « répondent aux critères de propriété, de contrôle et de contenu autochtone ».
    2. Le Manuel des approvisionnements de SPACFootnote 2 décrivait les procédures d'approvisionnement pour les autorités contractantes de SPAC qui demandent l'accréditation des fournisseurs pour le statut d'entreprise autochtone pendant le processus de demande de soumissions des marchés réservés aux entreprises autochtones. Les autorités contractantes et les ministères peuvent demander à SAC d'effectuer une vérification de la conformité au besoin.
    3. L'annexe E de la Directive sur la gestion de l'approvisionnementFootnote 3 établit les procédures obligatoires pour les ministères dans la gestion des marchés attribués aux entreprises autochtones. La plupart des exigences en matière d'approvisionnement se rapportaient au processus de production de rapports annuels, et l'équipe de l'approvisionnement de TC a confirmé qu'un processus avait été mis en œuvre à cette fin.

Pour le contrat de SPICT de notre échantillon, l'AI n'a pas évalué les documents à l'appui du processus d'appel d'offres afin de confirmer si le fournisseur avait fourni une attestation de son statut d'entreprise autochtone. SPAC était l'autorité contractante, et l'examen n'a pas inclus la documentation tenue à jour par SPAC (plus de détails sont expliqués dans la section sur la portée). Toutefois, l'AI a confirmé que le fournisseur, Dalian Enterprises et Coradix Technology Consulting en coentreprise, était un fournisseur inscrit au REA. L'AI n'a pas effectué d'autres procédures de tests dans le cadre de cet examen et a déterminé qu'il s'agit d'un secteur de risque potentiel à prendre en compte dans le PAEAR.

Processus d'approvisionnement – pour les marchés non concurrentiels :

  • Il existe des documents à l'appui de la justification et de l'approbation des marchés d'approvisionnement à fournisseur unique conformément à l'article 6 du Règlement sur les marchés de l'État.
  • Il n'y a aucune preuve de fractionnement de contrat.

1. et 2. Dans notre échantillon de 8 contrats, 4 ont été attribués par TC. Trois de ces 4 contrats étaient des commandes subséquentes non concurrentielles dans le cadre d'un arrangement en matière d'approvisionnement.

Comme TC était l'autorité contractante pour les 3 commandes non concurrentielles, l'AI a été en mesure d'obtenir les dossiers d'approvisionnement et a terminé son examen.

Nous avons également examiné le calendrier et la portée des 3 commandes non concurrentielles afin de déterminer s'il y avait des preuves de fractionnement de contrats.

  1. Contrats avec GC Strategies – Marchés non concurrentiels : Les 3 commandes subséquentes non concurrentielles dans le cadre d'un arrangement en matière d'approvisionnement de notre échantillon représentaient tous les marchés non concurrentiels que le ministère a attribués à GC Strategies depuis 2011. Chaque contrat avait une valeur inférieure à 25 000 $.

L'AI a examiné toute la documentation du dossier d'approvisionnement et a trouvé la documentation pour toutes les étapes d'approvisionnement requises, de la préparation de l'EDT à l'attribution du contrat, conformément à la politique du gouvernement sur les marchés. Chaque dossier de contrat comprenait une justification valide pour le fournisseur unique qui répondait à 1 des 4 raisons énumérées à l'article 6 du Règlement sur les marchés de l'État. En plus de la raison selon laquelle la valeur du contrat était inférieure à 25 000 $, ce qui est l'une des quatre raisons valables pour un marché à fournisseur unique, les 3 contrats ont fourni une justification supplémentaire pour justifier la raison d'un fournisseur unique.

  1. Contrats avec GC Strategies : Aucune preuve de fractionnement de contrat n'a été trouvée dans ces 3 commandes non concurrentielles. Bien que 2 commandes aient été attribuées à quelques jours d'intervalle, la portée du travail était différente. Une commande était basée sur une solution avec un prix fixe ferme et l'objectif était de développer une application pilote qui numérise le processus d'approbation pour les employés qui partent. L'autre commande était sur une base quotidienne dans le but de développer une solution numérique pour le matériel de transition destiné à la haute direction. De plus, le financement des 2 commandes provenait de différents CR.

Processus pour les autorisations de tâches :

  • Le processus d'approvisionnement suivi s'harmonise avec les exigences particulières prescrites dans le contrat avec les autorisations de tâches, l'arrangement en matière d'approvisionnement ou l'offre à commandes.
  • Il existe des processus et une surveillance pour aider à prévenir les pratiques déloyales ou le traitement préférentiel dans l'attribution du travail au moyen d'autorisations de tâches aux fournisseurs.

1., 2. et 3. L'AI a mené des entrevues avec 4 AT sur les 11 de notre échantillon.

  • Nous avons rencontré les 2 AT qui travaillent toujours à TC.
  • Les 9 autres ont quitté TC. Nous avons communiqué avec 4 anciennes AT de TC en utilisant leur adresse de courriel actuelle du gouvernement et avons pu rencontrer 2 d'entre elles pendant le temps disponible pour terminer l'examen.

L'équipe a également interviewé les équipes d'approvisionnement du GSN et d'approvisionnement de TC afin de comprendre les directives disponibles et les pratiques actuelles.

L'AI a examiné tous les documents requis pour la délivrance d'une autorisation de tâche au dossier. Nous avons également examiné la documentation pertinente relative à la surveillance de la répartition du travail.

  1. Contrats de SPICT – Rôles et responsabilités d'une autorité technique (AT) : Bien que les contrats aient contenu une clause standard qui fournissait une définition de base d'une AT, en termes contractuels, en tant que personne que le fournisseur peut contacter pour discuter de questions techniques, nous n'avons trouvé aucune documentation écrite au ministère qui explique les rôles et les responsabilités spécifiques d'une AT. En ce qui concerne les autorisations de tâches à l'égard d'un contrat de SPICT géré par le GSN, il n'y avait pas de processus défini pour déterminer qui devrait être l'AT. Les 4 AT que nous avons interviewées avaient une expertise technique variée et des compréhensions différentes du rôle d'une AT. Une AT a travaillé directement avec la ressource contractuelle et a participé à la définition du travail et à la surveillance du rendement. Cependant, toutes les autres AT que nous avons interviewées n'ont pas travaillé avec les ressources contractuelles ni participé à la définition des exigences de travail et à la surveillance du rendement. Certaines étaient d'avis qu'une plus grande clarté sur les rôles et les responsabilités d'une AT et des procédures d'orientation écrites seraient utiles pour la gestion des contrats de SPICT où de nombreux intervenants sont impliqués.

Même s'il ne s'agissait pas d'une exigence obligatoire de la politique pour les ministères de créer des procédures d'orientation écrites pour définir les rôles et les responsabilités de l'AT, du chargé de projet et de l'autorité contractante, à titre de bonne pratique, certains ministères comme le MDN et l'ASFC ont créé des ententes et des graphiques RRCI (responsables, redevables, consultés, informés).Footnote 4

Au moment de l'examen, l'équipe d'approvisionnement du GSN a informé l'AI qu'elle préparait un schéma de processus qui clarifiera les rôles et les responsabilités des principales parties impliquées dans le processus de passation de marchés pour les autorisations de tâches.

  1. Contrats de SPICT – Gestion de l'information : Bien que la gestion de l'information n'ait pas été un domaine d'intérêt pour cet examen, l'AI a constaté que de nombreux documents à l'appui des autorisations de tâches échantillonnées n'ont pas pu être trouvés dans le délai disponible pour cet examen. Certaines personnes interrogées ont également soulevé des préoccupations au sujet des pratiques de gestion de l'information pour la documentation sur l'autorisation des tâches. L'équipe d'approvisionnement du GSN a indiqué qu'elle était consciente de la lacune et qu'elle était en train de mettre en œuvre des changements afin d'améliorer les processus de gestion de l'information existants pour les autorisations de tâches.
  2. Contrats de SPICT – Documentation à l'appui des autorisations de tâches : Les contrats de SPICT contenaient des clauses contractuelles qui définissaient le processus de délivrance d'une autorisation de tâche et les documents à l'appui requis, notamment :
    1. Un formulaire d'autorisation de tâche qui contenait les exigences de travail, la catégorie et le niveau de ressources requis, le nombre de jours, les exigences de sécurité, etc.
    2. Un curriculum vitæ, des renseignements sur la sécurité de la ressource proposée et une grille d'évaluation des qualifications dûment remplie ou signée qui démontrant clairement comment la ressource proposée répond aux qualifications requises par le gouvernement. Ces documents devaient être fournis par le fournisseur pour chaque ressource proposée.
    3. Les attestations pour la ressource proposée qui ont été signées par le fournisseur afin de fournir une attestation de l'authenticité des antécédents scolaires de la ressource proposée. Ce document n'a pas été défini dans le contrat comme étant obligatoire, mais plutôt comme étant utilisé au besoin. Le contrat contenait également une clause qui permet au gouvernement d'effectuer des vérifications de la conformité à l'attestation pendant la période du contrat.

L'AI a examiné la documentation au dossier pour les 22 exemples d'autorisations de tâches qui comprenaient 37 ressources. Nous n'avons pas été en mesure de trouver tous les documents contractuels obligatoires requis, qui comprenaient des curriculum vitæ et des grilles d'évaluation qui étaient des documents importants pour démontrer si la ressource contractuelle répondait aux qualifications requises. Plus précisément, nous avons constaté ce qui suit :

  1. 22 formulaires d'autorisation de tâches ont été remplis et signés au besoin.
  2. 8 des 37 curriculum vitæ figuraient au dossier et 15 des 37 grilles d'évaluation ont été signées et entièrement remplies (9 grilles d'évaluation supplémentaires ont été signées, mais pas entièrement remplies).
  3. 13 des 37 ressources avaient une certification signée par le fournisseur.
  1. Contrats de SPICT – Surveillance de l'attribution du travail aux fournisseurs : Un processus avait été mis en place pour surveiller la répartition équitable du travail au moyen d'autorisations de tâches aux fournisseurs, mais le processus n'a pas été maintenu au cours des dernières années. Les 4 contrats de SPICT de notre échantillon ont été mis en place pour permettre à plusieurs fournisseurs qualifiés de recevoir du travail, par le biais d'autorisations de tâches, en vertu de la même exigence (appelée volet de travail). Pour aider à assurer l'équité et la transparence, le contrat définissait les règles relatives au moment et à la façon de délivrer des autorisations de tâches à chaque fournisseur et exigeait que le gouvernement veille à ce que la valeur monétaire des autorisations de tâches délivrées aux fournisseurs soit équilibrée proportionnellement en fonction du montant de financement qui leur avait été alloué pendant le processus de demande de soumissions et d'évaluation. On s'attendait également à ce que le ministère examine les autorisations de tâches à des intervalles de six mois et au début de chaque exercice pour confirmer l'utilisation proportionnelle et l'utilisation des autorisations de tâches.

    L'équipe d'approvisionnement du GSN a confirmé qu'un processus avait été établi, grâce à l'utilisation d'une feuille de calcul d'allocation de fonds, pour suivre la valeur des autorisations de tâches pour chaque fournisseur dans le cadre d'un volet de travail. Toutefois, cette feuille de calcul n'a pas été tenue à jour au cours des dernières années. Les personnes interrogées ont mentionné plusieurs raisons possibles pour ne pas maintenir l'outil de suivi, comme le fait que la capacité limitée de l'équipe soit immobilisée par la gestion d'un volume élevé de modifications aux autorisations de tâches, le manque de procédures d'orientation écrites et le manque de formation pour le personnel.

    L'AI a effectué un certain rapprochement des feuilles de calcul sur l'affectation des fonds au dossier pour les 4 exemples de contrats de SPICT en comparant les données de la feuille de calcul aux données sur l'autorisation des tâches et aux données du système financier Oracle ministériel de TC et a confirmé qu'il y avait des incohérences. Cependant, l'AI ne disposait pas de suffisamment de données pour effectuer un rapprochement à 100 %. Les données actuelles de la feuille de calcul montraient que le pourcentage d'allocation prévu d'environ 33 % par fournisseur n'était pas respecté. Par exemple, pour l'un des exemples de contrats (pour le volet de travail 3), le pourcentage d'attribution prévu des autorisations de tâches à chaque fournisseur était de 33 %, mais le résumé indiquait 25 %, 42 % et 33 % aux trois fournisseurs – TPD, Coradix et SI Systems. Le fait de ne pas avoir un processus de surveillance efficace des affectations de fonds aux fournisseurs pourrait accroître le risque de non-conformité aux exigences contractuelles et pourrait également entraîner des pratiques inéquitables potentielles dans l'attribution du travail.

    Les feuilles de calcul de l'affectation des fonds étaient également mises en place afin d'assurer que la valeur cumulative des autorisations de tâches ne dépassait pas la valeur totale du contrat. L'équipe d'approvisionnement du GSN a confirmé que l'autorité contractante de SPAC et le fournisseur ont également maintenu leur propre suivi. Cependant, l'information n'est pas toujours alignée. L'équipe de l'approvisionnement de TC a également confirmé qu'elle avait mis en œuvre des mesures supplémentaires pour s'assurer que les dépenses ne dépassaient pas la limite du contrat. Le fait d'avoir différentes sources d'information de suivi pourrait créer un dédoublement des efforts et augmenter le risque de décisions mal éclairées fondées sur des données désuètes. Au moment de l'examen, l'équipe d'approvisionnement du GSN a indiqué qu'elle avait commencé à mettre à jour les feuilles de calcul de l'affectation des fonds et qu'elle explorait activement les outils de tableau de bord Power BI gérés par les Services généraux de TC pour aider à améliorer le processus de suivi des dépenses pour les autorisations de tâches.

Gestion des contrats :

  • Contrats et modifications – Les contrats et les modifications sont approuvés par les autorités compétentes avant la réception des services.
  • Sécurité – Les exigences en matière de sécurité sont abordées afin d'assurer la conformité aux dispositions de la Politique sur la sécurité du gouvernement.
  • Il y a une surveillance des contrats en place pour s'assurer que la prestation des services respecte les dispositions du contrat en termes de qualité, de normes, de niveaux de service, etc.
  1. L'AI a examiné l'échantillon de 8 contrats, 22 autorisations de tâches, ainsi que toute modification apportée pour évaluer ce qui suit :
    • les modifications sont conservées au dossier et sont signées;
    • une justification appropriée a été fournie pour les modifications;
    • les modifications ont été signées par le ministère et le fournisseur (tout en respectant la délégation de pouvoirs).
  2. L'AI a examiné la documentation au dossier pour tous les contrats échantillonnés afin d'évaluer si une liste de vérification des exigences relatives à la sécurité (LVERS) avait été remplie et signée pour définir les exigences en matière de sécurité. En ce qui concerne les autorisations de tâches, nous avons examiné les formulaires d'autorisation de tâche afin d'évaluer si les exigences en matière de sécurité sont définies pour chaque ressource et si elle est conforme aux exigences minimales de sécurité dans la LVERS du contrat. De plus, nous avons également évalué si une confirmation de la Sécurité ministérielle figurait au dossier pour confirmer l'état d'une habilitation de sécurité valide pour la ressource contractuelle.
  3. L'AI a interviewé les AT et les équipes de l'approvisionnement de TC et du GSN afin de comprendre le processus de surveillance du rendement des contrats. Nous avons également demandé des documents liés à la surveillance du rendement, comme le permettent les contrats, comme les procès-verbaux des réunions d'examen des progrès, les communications avec les fournisseurs, etc.
  1. Échantillon complet – Contrats et modifications : L'AI a examiné les contrats, les autorisations de tâches et les modifications connexes de notre échantillon.
    1. Contrats de SPICT – Nous avons constaté que la délégation de pouvoirs était respectée pour les 22 autorisations de tâches échantillonnées. Cependant, il y a eu un volume élevé de modifications aux autorisations de tâches, ce qui a entraîné une augmentation du travail administratif au sein de l'équipe d'approvisionnement du GSN. De plus, les justifications et l'EDT pour les modifications n'expliquaient pas la raison de l'augmentation de la durée et de la valeur des autorisations de tâches. SPAC était l'autorité contractante pour la majorité des autorisations examinées. De ces 22 autorisations de tâches, 19 comportaient des modifications. Nous avons trouvé la majorité des modifications au dossier, à quelques exceptions près. La gamme de modifications par autorisation de tâche variait considérablement d'une modification à 10 modifications. Certaines modifications ont prolongé la durée de plus de 2 ans pour la même ressource.
    2. Contrats avec GC Strategies – Sur les 8 marchés échantillonnés, 4 ont été attribués à GC Strategies et 1 a fait l'objet de modifications (c.-à-d. deux modifications). Nous avons trouvé toute la documentation au dossier et la délégation de pouvoirs a été respectée. Toutefois, les justifications des modifications n'expliquaient pas la raison de l'augmentation de la durée et de la valeur des contrats.

L'AI a examiné la Politique sur les marchés et le Manuel des approvisionnements de SPAC et a constaté que les règles concernant les révisions et les modifications aux autorisations de tâches sont souples. Les seules directives écrites que nous avons trouvées pour les révisions des autorisations de tâches se trouvaient dans le Manuel des approvisionnements de SPAC, qui indiquait ceci : « Le client peut modifier une autorisation de tâches qu'il a initialement autorisée, pourvu que les travaux respectent la portée et la valeur du contrat ainsi que la limite des pouvoirs du client établie dans le contrat. Toute modification à l'autorisation de tâches doit être approuvée par l'entrepreneur. Une modification d'autorisation de tâches qui porterait la valeur totale de l'autorisation de tâches à un niveau supérieur à la limite accordée au client doit être signalée à l'agent de négociation des contrats. »

L'Approvisionnement de TC a indiqué que les révisions apportées à une autorisation de tâches devraient être assujetties aux mêmes principes qu'une modification de contrat. Les principes des modifications aux contrats ont été définis dans la Politique sur les marchés du CTFootnote 5 comme suit :

  1. Les contrats ne devraient pas être modifiés à moins que les modifications ne soient dans le meilleur intérêt du gouvernement, parce qu'elles permettent d'économiser de l'argent ou du temps, ou parce qu'elles facilitent l'atteinte de l'objectif principal du contrat.
  2. La définition du travail devrait être soigneusement élaborée.
  3. Les contrats devraient ensuite être administrés adéquatement pour éviter des modifications imprévues, sauf pour modifier la portée des travaux.
  4. Les modifications apportées aux contrats existants exigent souvent plus de travail administratif et peu de choses peuvent être faites par le biais de la concurrence pour encourager l'entrepreneur à effectuer des travaux supplémentaires ou à réagir aux changements au coût le plus bas possible.
  5. Tous les efforts devraient être déployés pour éviter une planification préalable inadéquate, ce qui entraînerait des modifications visant à modifier la conception, les spécifications ou la quantité en cause.

La création de modifications qui modifient la durée ou la valeur des contrats ou des autorisations de tâches sans justification documentée, comme une description claire d'un changement dans la portée des travaux ou la façon dont la modification est dans le meilleur intérêt du gouvernement (économise de l'argent ou du temps), ne répond pas aux principes de la Politique sur les marchés du CT pour les modifications aux contrats. La prolongation du contrat avec la même ressource pour une période prolongée pourrait également augmenter le risque d'une relation employeur-employé et créer une dépendance à l'égard d'un petit groupe de ressources contractuelles ayant des connaissances techniques, surtout si un processus de transfert des connaissances n'est pas mis en place.

Comme il est décrit dans la section sur le contexte, en décembre, SPAC a également communiqué de nouvelles directives aux ministères dans le but d'améliorer les contrôles entourant les autorisations contractuelles et de tâches, y compris les modifications.

  1. Échantillon complet – Exigences en matière de sécurité des contrats : La plupart des listes de vérification des exigences en matière de sécurité figuraient au dossier pour les 8 contrats de l'échantillon, même si certains avaient des renseignements manquants. Pour les 22 autorisations de tâches échantillonnées, des exigences de sécurité ont été définies, au besoin, pour les 22 autorisations ; toutefois, pour 16 des 22, il manquait des éléments de preuve au dossier confirmant l'état de sécurité valide des ressources contractuelles.

    Une LVERS définit les exigences en matière de sécurité dans les marchés, et les politiques gouvernementales et la norme de sécurité ministérielle de TC stipulent qu'une LVERS est obligatoire lorsque les exigences en matière de sécurité sont déterminées pour chaque contrat.

    En examinant la LVERS, nous avons constaté que :

    1. Contrats avec GC Strategies : Pour 3 des 4 contrats, une LVERS signée figurait au dossier ou était jugée « non requise » par un conseiller en sécurité de TC. Pour le contrat restant, il manquait une LVERS dans le dossier d'approvisionnement.
    2. Contrats de SPICT : Une LVERS était au dossier et signée pour les 4 contrats de SPICT. Toutefois, certaines listes de vérification étaient incomplètes. Par exemple, il manquait le numéro de contrat à 2 LVERS.
    3. Autorisations de tâches : Une LVERS n'est pas requise pour les autorisations de tâches. On s'attend plutôt à ce que le ministère définisse les exigences de sécurité de la ressource contractuelle dans le formulaire d'autorisation des tâches et vérifie que l'habilitation de sécurité de la ressource contractuelle est valide. Pour les 22 autorisations de tâche échantillonnées, nous avons constaté ceci :
      1. Les 22 formulaires d'autorisation des tâches indiquaient les exigences en matière de sécurité, au besoin, pour les ressources contractuelles qui satisfaisaient au moins à l'exigence minimale de la LVERS pour le contrat.
      2. Toutefois, il manquait 16 éléments de preuve au dossier qui confirmaient que les ressources contractuelles avaient un statut d'habilitation de sécurité valide.

L'AI n'a pas effectué d'autres procédures de test pour examiner le processus de sécurité des contrats dans le cadre de cet examen. À la suite des délibérations du comité OGGO, on a également demandé à SPAC de vérifier l'habilitation de sécurité de toutes les ressources contractuelles passées et actives auprès des 3 fournisseurs, et TC a soumis les noms des ressources à l'appui de la vérification de SPAC. Comme il est décrit dans la section sur le contexte, en décembre, SPAC a également communiqué de nouvelles directives aux ministères dans le but d'améliorer les contrôles entourant les vérifications de la sécurité des contrats pour les marchés et les autorisations de tâches.

  1. Échantillon complet – Rendement des contrats : Dans le temps disponible pour cet examen, aucun document n'a été trouvé à l'appui de la surveillance du rendement des contrats pour les 8 contrats échantillonnés et les 22 autorisations de tâches. Certaines personnes interrogées ont indiqué que les propriétaires opérationnels ou les responsables de projet étaient principalement responsables de la surveillance du rendement de l'entrepreneur, car ils travaillaient directement avec les ressources contractuelles. L'une des AT que nous avons interviewées a travaillé directement avec les ressources contractuelles et a indiqué que le rendement faisait l'objet d'une surveillance, mais qu'aucun document n'était conservé. La surveillance et le suivi du rendement des contrats peuvent aider à assurer que la prestation des services respecte les normes de qualité et que le gouvernement obtient l'optimisation des ressources.

    L'AI n'a pas effectué de procédures de test supplémentaires pour interroger les propriétaires opérationnels ou les responsables de projet afin d'évaluer leurs pratiques. Le défi en matière de gestion de l'information que l'AI a mentionné précédemment pourrait également avoir contribué à la difficulté de trouver la documentation dans les dossiers d'approvisionnement dans le temps disponible. Ce domaine a été noté comme un risque à prendre en compte dans l'élaboration du PAEAR et la planification des travaux d'assurance éventuels.

Prestation des services et article 34 : Le pouvoir d'accréditation (article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques) est exercé par une personne ayant le pouvoir délégué et il y a de la rigueur pour assurer la prestation des services et l'exactitude du paiement demandé.

L'AI a examiné un échantillon de 45 factures et les documents à l'appui connexes, y compris les contrats, les autorisations de tâches, les factures, les feuilles de temps et les écrans d'impression du système financier et les cartes de spécimen de signature afin d'évaluer ce qui suit :

  • il y avait des preuves de la prestation des services;
  • l'approbation appropriée en vertu de l'article 34 a été accordée;
  • des tarifs appropriés ont été facturés pour les services rendus.

Échantillon complet – Prestation de services et attestation en vertu de l'article 34 : Nous avons constaté que les taux figurant sur la facture correspondaient à la méthode de paiement des contrats pour les 45 factures examinées. Les approbations appropriées en vertu de l'article 34 ont été fournies pour les factures, à l'exception de 1 cas où la carte de spécimen de l'approbateur était manquante et pour certains cas où le paiement a été effectué avant la date d'entrée en vigueur de la carte de spécimen. De plus, nous n'avons pas pu trouver de preuves pour la prestation du service pour toutes les factures examinées.

  1. Contrats avec GC Strategies : 9 des 45 factures ont été payées à GC Strategies Inc. Elles représentaient toutes les factures payées à ce fournisseur depuis 2011. Nous n'avons trouvé aucune preuve de la prestation du service pour 2 factures. Plus précisément :
    1. 7 factures comportaient des preuves correspondantes pour la prestation du service, comme des feuilles de temps ou une indication sur la facture que le chargé de projet a accepté le produit livrable. Les 2 autres n'avaient aucun élément de preuve au dossier. Cela comprenait 1 facture pour un contrat non concurrentiel avec un prix fixe ferme de 22 123,85 $ pour la livraison d'une application pilote qui a numérisé les approbations pour les employés qui partent.
    2. Pour les feuilles de temps qui ont été fournies et jointes aux factures, 2 comprenaient des détails décrivant les tâches qui ont été effectuées alors que d'autres n'en avaient pas. De plus, ces feuilles de temps, à l'exception d'une, ont été signées par un représentant de TC.
  2. Contrats de SPICT : 36 des 45 factures étaient en vertu des contrats de SPICT. Un problème semblable a été relevé en ce qui concerne les preuves manquantes pour la prestation des services, tel que des rapports d'étape, comme l'exigent les contrats de SPICT. Plus précisément :
    1. 3 factures avaient un rapport d'étape comme l'exige le contrat pour montrer les heures travaillées et les tâches effectuées.
    2. 35 factures comportaient des feuilles de temps sans détails sur les tâches effectuées.

      On s'attend à ce que les approbations en vertu de l'article 34 soient exercées avant l'émission des paiements pour attester que des biens ont été fournis ou que des services ont été rendus. Le fait de ne pas avoir la documentation appropriée au dossier a rendu difficile la démonstration que le travail, tel que convenu dans le contrat, a finalement été exécuté et que l'État en a eu pour son argent.

      L'AI a examiné les factures et la documentation correspondante et a interviewé les autorités techniques et les équipes d'approvisionnement de TC et du GSN. Toutefois, l'AI n'a pas interviewé les gestionnaires du CR pour évaluer le processus en vertu de l'article 34 et a indiqué qu'il s'agit d'un secteur de risque à prendre en compte dans l'élaboration du PAEAR et la planification d'éventuels travaux d'assurance.

Divulgation proactive des contrats : Les marchés, y compris les modifications, d'une valeur de plus de 10 000 $ satisfont aux exigences minimales en matière de divulgation proactive.

L'AI a examiné les contrats et les autorisations de tâches de l'échantillon complet, y compris les modifications, et a comparé les données au dossier aux fichiers de divulgation proactive publiés afin d'évaluer si :

  • tous les contrats et autorisations de tâches, y compris les modifications de plus de 10 000 $ sont divulgués;
  • les renseignements divulgués sont exacts.
  1. Échantillon complet – Divulgation proactive : L'AI a examiné les contrats et les autorisations de tâches de l'échantillon complet et a recoupé ces données avec des dossiers de divulgation proactive. Nous avons constaté que tous les contrats et autorisations de tâches de plus de 10 000 $ avaient été divulgués, mais que les modifications apportées aux autorisations de tâches de plus de 10 000 $ n'avaient pas toutes été divulguées. Certaines incohérences ont également été relevées entre l'information publiée et les données du dossier contractuel. Par exemple :
    1. Un contrat a été déclaré comme étant « concurrentiel – traditionnel » lorsque le dossier du marché indiquait qu'il s'agissait d'une demande non concurrentielle dans le cadre d'un arrangement en matière d'approvisionnement.
    2. Dans de nombreux cas, le champ « procédure d'appel d'offres » où des commentaires étaient requis pour décrire si le marché était concurrentiel ou non concurrentiel était vide.
    3. La valeur cumulative totale déclarée, y compris les modifications, était différente pour quelques autorisations de tâches.

L'équipe de l'approvisionnement de TC nous a informés que l'information publiée sur le site Web de divulgation proactive est fondée sur la qualité des données saisies dans Oracle par les agents d'approvisionnement de TC et que l'équipe d'approvisionnement de TC examine maintenant la qualité des données sur une base trimestrielle lors de la préparation des rapports de divulgation proactive. Dans le cadre de cet examen, l'AI n'a pas effectué d'autres procédures de test pour évaluer le processus de divulgation proactive. Nous partagerons les détails des incohérences avec l'équipe d'approvisionnement de TC et avons noté qu'il s'agit d'un secteur de risque à prendre en compte dans l'élaboration du PAEAR et la planification d'éventuels travaux d'assurance.

Critère d'examen 2 : Les approvisionnements respectent les processus et contrôles internes liés aux marchés de TC.
Sous-critères d'examen Procédures de test effectuées pour confirmer si les sous-critères sont respectés Observations détaillées
Les approvisionnements respectent les processus et contrôles internes liés aux marchés de TC. L'AI a rencontré les responsables de l'équipe de l'approvisionnement de TC afin d'identifier les principaux contrôles ministériels de l'approvisionnement qui étaient propres à TC et de déterminer s'ils s'appliquaient aux marchés de notre échantillon. Nous avons également examiné la documentation au dossier pour déterminer la conformité aux processus de contrôle ministériels.
  1. Échantillon complet – Contrôles ministériels de l'approvisionnement : TC a mis en œuvre plusieurs contrôles d'approvisionnement qui étaient propres au ministère, en plus des exigences des politiques du gouvernement en matière de passation de marchés. L'AI a trouvé de la documentation qui confirmait que la plupart des marchés échantillonnés étaient conformes aux contrôles ministériels, le cas échéant. Pour 2 contrats, l'AI n'a pas trouvé de documentation au dossier pour le processus interne d'examen par les pairs. L'équipe de l'approvisionnement de TC a indiqué que cela pourrait être dû à un processus moins normalisé dans le passé pour conserver la documentation sur l'examen par les pairs dans les dossiers, qui a depuis été améliorée.

    Plus précisément, l'équipe de l'approvisionnement de TC a identifié les contrôles ministériels clés suivants :

    1. Le Comité d'examen des acquisitions de la haute direction, qui est un comité de gouvernance ministériel conçu pour jouer un rôle de remise en question des marchés qui répondent aux critères prédéfinis.
    2. Le processus interne d'examen par les pairs, qui est un processus d'examen mis en œuvre par l'équipe de l'approvisionnement de TC pour fournir une fonction de remise en question des contrats attribués par TC.
    3. Le processus trimestriel d'assurance de la qualité, qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2022, a été mis en œuvre par l'équipe de l'approvisionnement de TC afin de prévoir une surveillance supplémentaire des activités d'approvisionnement de TC et d'assurer la conformité aux politiques et aux règlements du gouvernement en matière de passation de marchés. Le processus d'examen, défini dans le Cadre d'examen de la conformité des marchés de TC, couvre toutes les activités d'approvisionnement, y compris les autorisations de tâches entreprises par le ministère, à l'exception des achats par carte d'achat et des engagements financiers non contractuels.

    Nous avons constaté ce qui suit dans l'échantillon de 8 contrats :

    1. Contrats avec GC Strategies – Comité d'examen des acquisitions de la haute direction : 1 contrat qui répondait aux critères du comité avait rempli la liste de vérification de l'examen. Le fournisseur de ce contrat était GC Strategies.
    2. Contrats avec GC Strategies – Examen par les pairs : 4 marchés qui ont été attribués par l'équipe de l'approvisionnement de TC répondaient aux critères de l'examen par les pairs; toutefois, seulement 2 marchés avaient un document de liste de contrôle d'examen par les pairs rempli au dossier. Le fournisseur pour les 4 contrats était GC Strategies. L'équipe de l'approvisionnement de TC a indiqué que le processus d'examen par les pairs était moins normalisé dans le passé, où les agents d'approvisionnement auraient pu terminer l'examen sans conserver de documentation officielle; toutefois, le processus est normalisé depuis 2022 afin d'assurer l'uniformité par tous les agents d'approvisionnement.
    3. Tous les échantillons – Processus trimestriel d'assurance de la qualité : Comme les 8 contrats de l'échantillon ont été attribués avant la mise en œuvre du processus trimestriel d'assurance de la qualité, ils n'étaient pas assujettis à ce processus. 

Annexe C – Énoncé de conformité

Ce projet est conforme à la Politique sur l'audit interne du gouvernement du Canada et aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institut des auditeurs internes, comme le confirment les résultats d'une évaluation externe du Programme d'assurance et d'amélioration de la qualité de l'audit interne.

Chantal Roy, CIA

Dirigeante principale de l'audit et de l'évaluation