Rôle du Canada au sein de l’Organisation maritime internationale

Une OMI forte et efficace exige la contribution de ses États membres. Le Canada comprend cela et continuera de fournir l’expertise et les ressources nécessaires pour aider à atteindre cet objectif.

Les contributions du Canada comprennent :

• En 2024-2025, le Canada s’est engagé à offrir un soutien en nature au Secrétariat de l’OMI pour faire progresser le plan d’action sur le bruit rayonné sous l’eau, notamment en organisant l’Atelier sur la corrélation entre le rendement énergétique et le bruit rayonné sous l’eau produit par les navires de 2025 pour les spécialistes de l’OMI.
• En 2018 et 2024, le Canada a collaboré avec l’OMI et le FIPOL pour organiser et présider des ateliers afin d’échanger des idées et de faciliter les discussions bilatérales sur la meilleure façon de faire progresser l’adoption de la Convention sur les substances nocives et potentiellement dangereuses de 2010.
• Depuis 2022, le Canada a mené deux vérifications et dirigé trois ateliers destinés à soutenir le Programme d’audit des États membres de l’OMI.

Le Canada est un ardent défenseur de l’autonomisation des femmes et continuera de promouvoir les efforts visant à améliorer leur recrutement et leur maintien en poste dans le secteur maritime.

Les contributions du Canada comprennent :

• Le Canada est un membre fondateur du Réseau pour l’égalité des sexes de l’OMI (IMOGEN) et a participé activement au programme connexe de mentorat des femmes « Women on Board ».
• En 2024, le Canada a organisé un atelier pour cibler les mesures nationales et internationales visant à accroître la représentation des femmes dans le secteur maritime. Un atelier de suivi est prévu en 2025 pour présenter les pratiques exemplaires à adopter dans l’ensemble du secteur.
• Depuis 2021, le Canada finance des projets dans le cadre du projet Autonomisation des femmes dans le domaine de l’hydrographie de l’Organisation hydrographique internationale afin d’accroître la participation et la représentation des femmes dans le domaine de l’hydrographie.

En tant que nation de l’Arctique, le Canada comprend l’importance des régions polaires pour le monde. Le Canada continue de jouer un rôle actif à l’OMI, et ailleurs, pour régler les problèmes dans ces régions.

Les contributions du Canada comprennent :

• La proposition canadienne de zone de contrôle des émissions de l’Arctique visant à réduire les émissions de SOx, de NOx et des matières particulaires produites par les navires qui transitent par l’Arctique canadien a été adoptée par l’OMI en 2024.
• Le Canada compte parmi les pays responsables de l’élaboration du Recueil sur la navigation polaire. Il a d’ailleurs organisé, de 2019 à 2022, cinq ateliers régionaux de renforcement des capacités pour « former les formateurs » afin de familiariser les gens de mer avec les exigences du Recueil et qu’ils continuent de participer étroitement à sa mise en œuvre et à son élaboration.
• Le Canada copréside le Groupe de travail international sur la cartographie des glaces, un forum multinational de services des glaces, où il appuie activement l’avancement du projet S-411 (Information sur la glace).

Les contributions du Canada comprennent :

• Le Canada est un partenaire stratégique des projets de partenariat GloFouling et GloNoise, une initiative de collaboration entre l’OMI, le Fonds pour l’environnement mondial et le Programme des Nations Unies pour le développement.
• Le Canada a joué un rôle de premier plan dans la phase d’acquisition d’expérience visant à réduire le risque lié aux espèces aquatiques envahissantes et leur propagation par l’intermédiaire de la Convention sur la gestion des eaux de ballast, y compris l’organisation d’un atelier de deux jours dans le cadre de la Conférence internationale sur les espèces aquatiques envahissantes de 2024.
• Le Canada continue d’apporter son soutien financier à la chaire canadienne, Protection du milieu marin, à l’Université maritime mondiale (UMM) afin de faire progresser la recherche dans le domaine de la protection du milieu marin à l’échelle internationale.
• Le Canada copréside l’Initiative de plateformes maritimes pour l’énergie propre, une plateforme intersectorielle publique-privée visant à réduire les risques liés aux investissements nécessaires pour produire des carburants à faible et à zéro émission qui seront transportés par le secteur maritime.