Bulletin électronique sur le Plan de protection des océans - 6 décembre 2021

Plan de protection des océans - Protégeons nos côtes
Célébrez cinq années du Plan de protection des oceans du Canada

Le 7 novembre, nous avons célébré le cinquième anniversaire du Plan de protection des océans (le Plan). Les ministres responsables du Plan ont souligné l’importance du travail qui a été accompli dans le cadre de cette initiative en partenariat avec les peuples autochtones, les communautés côtières, les universitaires et les chercheurs, qui jouent maintenant un rôle plus important dans la protection de nos côtes et de nos voies navigables.

« Nous [avons souligné] les jalons atteints grâce aux investissements importants réalisés dans le cadre du Plan de protection des océans du Canada. Par l’entremise de ces investissements, nous avons instauré un système de protection du milieu marin et d’intervention en cas d’urgence qui a dépassé les normes internationales et a préservé nos côtes et nos voies navigables pour les générations à venir. Aujourd’hui, le transport maritime au Canada est plus sécuritaire et nos écosystèmes côtiers sont mieux protégés que jamais. »

« En 2015, moins de 1 % de nos océans était protégé; aujourd’hui, 14 % sont protégés. Notre objectif est de protéger 25 % des océans d’ici 2025 et 30 % d’ici 2030. Ces efforts s’ajoutent au travail entrepris dans le cadre du Plan de protection des océans et aideront à assurer non seulement la conservation, mais aussi la régénération de notre faune et flore marine et de nos écosystèmes. Alors que nous envisageons de renouveler le Plan de protection des océans, nous continuerons de travailler de manière collaborative pour assurer que les océans du Canada sont protégés pour les générations à venir. »

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Histoires de nos côtes

Tara Hillier
Tara Hillier

Depuis sa jeune enfance, Tara Hillier a toujours su qu’elle voulait poursuivre une carrière dans l’industrie maritime. Amoureuse de l’océan et issue d’une lignée de marins, Tara a toujours été encouragée par son père à se lancer dans une aventure professionnelle en mer.

Des années plus tard, Tara s’est inscrite au programme de matelot de quart à la passerelle du Nova Scotia Community College (NSCC), qui est financé par le Programme de formation dans le domaine maritime du Plan de protection des océans. Ce Programme aide des groupes sous-représentés à accéder à de la formation et à des occasions d’emploi dans le secteur maritime. Il combine l’apprentissage en classe à la formation pratique pour préparer les étudiants à une carrière dans l’industrie.

Aujourd’hui, Tara travaille dans le secteur maritime et tend vers son objectif d’occuper un poste de matelote de pont principale. Si elle avait un conseil à donner aux femmes et aux peuples autochtones qui veulent se joindre à l’industrie, ce serait de ne pas hésiter à le faire.

« En ayant des peuples autochtones et des femmes [dans l’industrie maritime], nous pouvons bénéficier d’une ambiance bien équilibrée en mer. Ces personnes proposent un regard neuf sur le milieu de travail, offrent de brillantes idées nous permettant d’améliorer notre sécurité et notre efficacité, et favorisent un environnement plus agréable.

Si vous avez l’esprit ouvert, une attitude positive, un goût pour l’aventure, une solide éthique de travail – et si vous n’avez pas le mal de mer –, le secteur maritime pourrait être un excellent choix de carrière pour vous. J’adore ma carrière et je ne l’échangerais pas. C’est un travail très gratifiant. »

Vous avez une histoire à raconter en lien avec le PPO? Écrivez-nous à TC.OPPEngagement-MobilisationPPO.TC@tc.gc.ca

 
Jane Weldon et Robert Dick
Jane Weldon et Robert Dick

Jane Weldon, dirigeante du Plan de protection des océans (PPO) à Transports Canada, a pris sa retraite après une carrière de 23 ans dans la fonction publique, dont 11 ans de service à Transports Canada à titre de directrice générale de Sécurité et sûreté maritimes et de dirigeante du PPO. Jane a joué un rôle déterminant dans la coordination et la réussite de plus de 50 initiatives du PPO. Elle était une fervente adepte du PPO et une dirigeante compatissante de plus de 200 personnes et partenaires travaillant à l’échelle du Canada pour exécuter le PPO.

Robert Dick, sous-ministre adjoint de la région du Pacifique, dirige maintenant l’équipe du PPO de Transports Canada. Robert a cumulé 26 ans d’expérience au sein du gouvernement fédéral dans divers postes, notamment au Bureau du Conseil privé, à Sécurité publique Canada et à Diversification de l’économie de l’Ouest. Originaire de Winnipeg, Robert est titulaire d’une maîtrise en relations internationales de l’Université du Manitoba.

Au nom de toute l’équipe du PPO, nous tenons à remercier Jane pour son dévouement, son leadership et sa brillante carrière. Nous souhaitons également la bienvenue à Robert dans son nouveau rôle.

 
Station de la Garde côtière de Victoria

L’équipe du Plan de protection des océans vous souhaite virtuellement la bienvenue à la nouvelle base de la Garde côtière canadienne à Victoria, en Colombie-Britannique.

Cette nouvelle station moderne est située sur le chemin Dallas, avec un accès facile au port. Le nouveau bâtiment offre des bureaux et des espaces de réunion, ainsi que des logements au deuxième étage pour l’équipage de la station. Des panneaux solaires ont été installés sur le toit du bâtiment pour compenser une partie de la consommation d’énergie de la station.

La station est dotée d’un bateau de sauvetage de la Garde côtière canadienne de 14,7 mètres, le NGCC Cape Calvert, ainsi que d’un bateau pneumatique à coque rigide, offrant des services d’intervention 24 heures sur 24 pour la recherche et le sauvetage, l’intervention environnementale et d’autres activités. L’infrastructure maritime des navires de la station de Victoria devrait être achevée d’ici 2023. La station de Victoria est dirigée par un officier responsable et trois membres d’équipage, dont un mécanicien et deux matelots de 1re classe/spécialistes du sauvetage.

Regardez la visite vidéo
(en anglais seulement)

 

Briser la glace et tisser des liens

L’équipe de Transports Canada à la baie Cambridge

Lors de chaque mois d’octobre au Nunavut, les températures négatives s’installent et les voies navigables commencent à être recouvertes de glace pour former une autoroute qui relie les résidents entre les communautés et préserve la sécurité alimentaire et les traditions culturelles, comme la chasse au caribou. En raison des effets du changement climatique au fil des ans, la glace de mer s’amincit et les troupeaux de caribous changent leurs habitudes migratoires en fonction des formations mouvantes de glace de mer, ce qui force les chasseurs à modifier leurs chemins de poursuite.

Cependant, les caribous et les chasseurs ne sont pas les seuls à devoir s’adapter à la glace de mer. 90 % des biens de consommation sont transportés par navigation maritime, et les brise-glaces font face à des conditions imprévisibles qui changent constamment en remplissant leur mission qui est de guider le trafic maritime et de soutenir les services essentiels de réapprovisionnement. À mesure que les brise-glaces tracent la voie à travers la glace épaisse, il est possible que des conditions dangereuses et même mortelles soient créées, bloquant la faune ou les chausseurs sur des floes.

Pour atténuer ces dangers, Transports Canada, en collaboration avec un ensemble de partenaires, a codéveloppé le premier Avis aux navigateurs (NOTMAR) pour la région de Kitikmeot, émis en mars 2020. Les avis NOTMAR permettent aux communautés de savoir à l’avance quand des brise-glaces arrivent et permettent aux chasseurs de s’assurer de continuer à voyager en toute sécurité sur la glace de mer. Ce faisant, les brise-glaces peuvent continuer à opérer pour guider le trafic maritime à travers ou autour des eaux recouvertes de glace, et prévenir les embâcles glaciaires qui peuvent causer des inondations... poursuivre la lecture.

 
Navire

En cas d’incident maritime en eaux canadiennes, la Loi sur la responsabilité en matière maritime et la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux comprennent des règles qui permettent de veiller à ce que les victimes puissent être indemnisées pour les pertes admissibles. Selon l’incident, les armateurs peuvent être tenus responsables des dommages causés aux biens, à l’environnement et aux personnes.

En vertu du système de responsabilité et d’indemnisation, les pollueurs ont une responsabilité financière en cas d’incident maritime en eaux canadiennes, même si le déversement est accidentel. Nous avons récemment mis à jour la section sur la responsabilité et l’indemnisation en cas d’incidents maritimes sur le site Web de Transports Canada.

Les sujets abordés comprennent :

Si vous avez besoin de plus d’informations ou si vous avez des questions, veuillez écrire à l’adresse MarineLiability-ResponsabiliteMaritime@tc.gc.ca

 

Parlons du #PlanDeProtectionDesOcéans :

Cinq ans après la création du Plan de protection des océans, nous aimerions connaître votre opinion sur la manière dont nous devrions continuer à protéger les côtes canadiennes, à créer des possibilités pour les communautés côtières et à favoriser la réconciliation avec les peuples autochtones.

  • Comment pouvons-nous continuer à protéger nos écosystèmes côtiers?
  • Comment pouvons-nous rendre plus sécuritaire le transport maritime?
  • Comment pouvons-nous améliorer notre capacité à prévenir les déversements d’hydrocarbures et à intervenir en cas de déversement?
  • Comment pouvons-nous améliorer notre collaboration avec les peuples autochtones, les scientifiques et les intervenants de l’industrie et du secteur maritime pour protéger nos côtes?

Veuillez nous aider en prenant le temps d’ajouter vos idées à nos forums de discussion.

 

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