NOTES D’ALLOCUTION

POUR

LE MINISTRE DES TRANSPORTS,

L’HONORABLE OMAR ALGHABRA,

AU

COMITÉ PERMANENT DES TRANSPORTS, DE L’INFRASTRUCTURE ET DES COLLECTIVITÉS DE LA CHAMBRE DES COMMUNES

CONCERNANT

LES MESURES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT DU CANADA EN VUE DE RÉDUIRE LA CONGESTION DANS LES AÉROPORTS

OTTAWA (ONTARIO)

19 août 2022

6 MINUTES (960 mots)

Priorité au discours prononcé

Bonjour.

Je vous remercie, Monsieur le Président, de m’avoir donné l’occasion de prendre la parole aujourd’hui.

C’est avec plaisir que je me joins à vous et aux honorables membres à nouveau.

Je suis heureux d’avoir l’occasion de mettre en lumière les nombreuses façons dont le gouvernement du Canada travaille en vue de réduire la congestion dans les aéroports et les retards de vol.

J’aimerais commencer par mentionner que nous sommes réunis aujourd’hui sur le territoire traditionnel du peuple algonquin anishinaabe.

J’ai l’honneur d’être accompagné aujourd’hui des représentants de Transports Canada :

  • Michael Keenan, sous-ministre des Transports;
  • Colin Stacey, Directeur général, Politique aérienne
  • Aaron McCrorie, Sous-ministre adjoint associé, Sécurité et sûreté
  • Nicholas Robinson, Directeur général, Aviation civile.

Monsieur le Président, la circulation de voyageurs aériens au Canada a augmenté de presque 250 pour cent entre janvier et août, et les chiffres continuent d’augmenter. En comparaison, l’augmentation aux États-Unis au cours de la même période était de 64 pour cent.

Qui plus est, ces chiffres ont monté en flèche au moment où le secteur de l’aviation était occupé à embaucher et à former ses employés.

Bien que nous prévoyions une forte croissance, avec le marché du travail actuel, celle-ci a évolué plus rapidement que la capacité des exploitants de systèmes à réembaucher, embaucher, former et certifier de nouveaux employés au rythme requis.

Bien que la congestion dans les aéroports représente un problème à l’échelle mondiale, le gouvernement du Canada est déterminé à aider le secteur à se rétablir rapidement, tout en garantissant aux voyageurs une expérience sécuritaire et agréable.

La coordination et la communication entre les différents partenaires du système de transport aérien sont essentielles à l’atteinte de cet objectif.

Leurs différents rôles sont étroitement liés.

Transports Canada établit les normes de sécurité et de sûreté aéroportuaires.

Les transporteurs sont entre autres responsables des plans de vol, de la vérification des aéronefs et du respect des passagers des règles de sécurité. Ils sont également principalement responsables des bagages des passagers.

Les exploitants d’aéroports offrent les installations et les infrastructures aéroportuaires qui permettent la prestation continue d’un service aérien commercial.

L’Agence des services frontaliers du Canada offre des services qui assurent la sécurité de nos frontières.

L’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien est responsable des contrôles de sûreté.

NAV CANADA exploite le système de navigation aérienne civile du Canada et surveille la circulation aérienne dans l’espace aérien canadien.

L’Agence de la santé publique du Canada offre des services de contrôle de l’état de santé.

Chacun de ces partenaires joue un rôle important dans l’exploitation et la régulation du secteur aérien du Canada. Leurs activités vont au-delà de ce que je viens de mentionner comme exemples.

S’il y a un enjeu dans un secteur, cet enjeu aura une incidence sur les autres secteurs.

À cette fin, nous travaillons avec les transporteurs, les aéroports, les organismes gouvernementaux et d’autres partenaires afin de cibler et de retirer les goulots d’étranglement et de trouver des solutions pour accélérer et simplifier le processus.

Bien que je doive admettre que nous n’en sommes pas où nous aimerions être et qu’il y a encore trop de voyageurs qui subissent des retards, nous avons été témoins d’améliorations importantes au cours des dernières semaines.

Par exemple, le temps d’attente pour les contrôles préembarquement dans l’ensemble du pays est à la baisse.

La semaine dernière, la plupart des passagers (86 pour cent) ont subi un contrôle après moins de 15 minutes.

Il s’agit d’une amélioration de deux pour cent par rapport à la semaine précédente.

Le nombre d’aéronefs immobilisés sur l’aire de trafic à Pearson, l’aéroport le plus achalandé au Canada, a également diminué.

En seulement une semaine en mai, plus de 370 aéronefs y étaient immobilisés. À la dernière semaine de juillet, ce nombre était passé à 19 aéronefs. Il s’agit d’une diminution de 94 pour cent en deux mois.

Ces améliorations ont également été possibles grâce aux mesures que nous avons prises en collaboration avec les organismes gouvernementaux et les intervenants du secteur, ainsi qu’à l’augmentation du nombre de postes clés dotés par les aéroports, les transporteurs, l’ASFC et l’ACSTA.

Monsieur le Président, j’aimerais prendre quelques instants pour remercier nos partenaires du secteur de l’aviation, qui collaborent sans relâche avec nous.

Je rencontre régulièrement la haute direction des aéroports et des transporteurs importants du Canada afin de trouver des solutions nous permettant de tirer parti de nos progrès et de nous préparer pour l’avenir.

Les représentants de Transports Canada collaborent avec les aéroports et les transporteurs, tout comme l’ACSTA, l’ASPC, l’ASFC et NAV CANADA, en vue de remédier aux enjeux qui ont une incidence sur les voyages.

Grâce à ces efforts conjoints, nous sommes sur la bonne voie, mais nous savons que certains passagers éprouvent toujours des problèmes.

En ce qui a trait aux droits des voyageurs, le gouvernement est doté d’un ensemble robuste de règlements visant à protéger les Canadiens qui voyagent par avion. Bien souvent, les passagers ont droit à une indemnisation en cas de retard ou d’annulation.

L’Office des transports du Canada a élaboré des ressources documentaires en ligne à l’intention des voyageurs.

Ce guide répond à plusieurs questions fréquentes sur les voyages et informe les passagers de leurs droits en cas de retard ou d’annulation de vol, ou de perte, de bris ou de retard de bagage.

Enfin, j’aimerais insister sur le fait que le gouvernement du Canada est déterminé à collaborer avec ses partenaires afin de réduire le temps d’attente dans les aéroports et de rendre le transport aérien plus efficace tout en veillant au maintien de la sûreté et de la sécurité.

Bien que nous fassions de notre mieux pour améliorer le transport aérien et que nous avons réalisé des progrès importants, nous savons que d’autres mesures doivent être prises.

Monsieur le Président, sur ce, je termine ma déclaration d’ouverture.

C’est avec plaisir que je répondrai à vos questions.

Merci.