Bulletin électronique sur le Plan de protection des océans - 6 juillet 2021

Plan de protection des océans - Protégeons nos côtes
Chris Henderson, Sous-commissaire, Opérations, Garde côtière canadienne

S’il y a une chose que la dernière année nous a rappelée, c’est que nous sommes tous reliés. D’un océan à l’autre, nous dépendons les uns des autres et des écosystèmes naturels qui nous soutiennent. Nos partenaires autochtones nous répètent ce message depuis des générations.

Le concept d’économie bleue en est un qui permet la croissance des secteurs économiques qui dépendent des océans, dans une optique de durabilité pour les générations futures. Il nous aide à orienter ce que nous réalisons dans le cadre du Plan de protection des océans, qu’il s’agisse de protection et de restauration des écosystèmes, de prise de décisions fondées sur des données probantes, de transport maritime ou de nos partenariats.

Ensemble, nous créons un système de sécurité maritime plus fort qui offre des possibilités économiques à la population canadienne, tout en protégeant notre littoral et nos océans pour les générations à venir. À titre d’exemple, l’an dernier, la Garde côtière auxiliaire des Premières nations côtières a amorcé ses activités sur l’eau dans les eaux territoriales des Premières nations Ahousaht et Heiltsuk, ce qui en fait la toute première Garde côtière auxiliaire dirigée par des Autochtones au pays.

Ce sont des partenariats comme celui-là, et bien d’autres, qui nous aideront à bâtir un avenir plus résilient. Après tout, le Plan de protection des océans est peut-être ambitieux dans sa portée, mais quand on y pense, il repose fondamentalement sur la collaboration avec des partenaires de l’industrie, des communautés côtières et, bien entendu, des Premières nations, afin d’atteindre des objectifs communs.

Chris Henderson
Sous-commissaire, Opérations
Garde côtière canadienne

 
Rapport aux Canadiens de 2021 : Investir dans nos côtes grâce au Plan de protection des océans

Le 8 juin, le très honorable Justin Trudeau, premier ministre, a publié une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale des océans.

Le thème de cette année, « L’Océan : vie et moyen de subsistance » (lien en anglais seulement), nous rappelle toute l’importance des océans pour la vie sur la planète et pour les nombreuses personnes dont ils constituent le moyen de subsistance. Au Canada, les océans génèrent près de 300 000 emplois, et nous dépendons de la santé de nos écosystèmes marins pour soutenir notre approvisionnement en aliments et le dynamisme de nos communautés côtières. Les économies du monde entier dépendent de la santé et de la résilience de nos océans. Nous savons que nous devons les protéger afin de bâtir un avenir meilleur pour chacun de nous.

Le Plan de protection des océans contribue à protéger les côtes et les voies navigables du Canada. Le 4e Rapport aux Canadiens – un sommaire du travail accompli depuis 2016 dans le cadre du Plan de protection des océans – présente les résultats de plus de 50 initiatives et de centaines de projets d’un océan à l’autre, y compris plus de 1 200 séances de mobilisation avec des communautés autochtones et des intervenants de l’industrie maritime.

Alors que nous cherchons à renouveler le Plan de protection des océans, nous continuerons à travailler en collaboration pour assurer la protection des océans du Canada pour les générations futures. Pour rester au courant de l’information à venir et nous dire ce que vous pensez du Plan de protection des océans, rendez-vous à Parlons Plan de protection des océans.

 

Histoires de nos côtes

Dillon Point, Agent de liaison maritime autochtone pour le Conseil des Mohawks d’Akwesasne

Dillon Point, Agent de liaison maritime autochtone pour le Conseil des Mohawks d’Akwesasne

Dillon Point est agent de liaison maritime autochtone pour le Conseil des Mohawks d’Akwesasne (CMA) depuis trois ans. Akwesasne est une communauté côtière située sur les berges du fleuve Saint-Laurent, à cheval sur la frontière entre le Québec et l’Ontario. Dillon travaille pour le Service de l’environnement du CMA afin de faciliter la collaboration avec la Garde côtière canadienne (GCC). À ce titre, Dillon a collaboré à plusieurs initiatives du Plan de protection des océans. Par exemple, il a participé à des réunions et donné ses commentaires à propos d’un certain nombre de projets, y compris de nouvelles plateformes en ligne de sensibilisation aux activités maritimes et l’initiative sur les navires préoccupants.

Il a également joué un rôle prédominant dans les discussions en cours avec le CMA et les services d’urgence locaux concernant les capacités de recherche et de sauvetage dans la région, sujet qui préoccupe la communauté. Plus récemment, Dillon a organisé des discussions avec des partenaires et la GCC concernant l’analyse axée sur les risques de la prestation des services de recherche et de sauvetage maritimes. Il a aussi participé à plusieurs événements de recrutement pour le compte de la GCC et travaille à organiser un événement virtuel visant à présenter les occasions d’emploi aux membres des communautés.

Dillon s’est révélé être un atout pour renforcer les liens entre la GCC et le CMA. Comme Dillon, tous les agents de liaison maritime autochtones ont servi de pont entre la GCC et les groupes autochtones, permettant aux deux parties d’acquérir une précieuse expérience. La création de ces postes a mené à une nette amélioration de la communication et de la collaboration, ce qui a contribué à renforcer grandement les liens entre la Garde côtière canadienne et ses partenaires autochtones.

Vous avez une histoire à raconter en lien avec le PPO? Écrivez-nous à TC.OPPEngagement-MobilisationPPO.TC@tc.gc.ca

 
 

Les océans et les voies navigables du Canada sont le pouls de nos communautés côtières. Pour beaucoup, c’est l’endroit où ils vivent, alors que pour d’autres, c’est celui où ils gagnent leur vie. Grâce aux progrès réalisés en collaboration avec nos partenaires – comme les nations autochtones, les communautés locales, l’industrie maritime et les universitaires – nous assurons la protection de notre environnement, rendons le transport maritime plus sécuritaire et réagissons mieux aux incidents maritimes survenant le long du littoral canadien.

Nous désirons vous parler de ce qui a été accompli dans le cadre du Plan de protection des océans du Canada. Voici certaines de ces réalisations :

  • Pacifique (PDF, 395 Ko) : Établissement d’un accord-cadre de réconciliation novateur entre le gouvernement du Canada et 14 Premières nations des côtes centrale et nord du Pacifique afin de soutenir une approche collaborative et coordonnée en matière de sécurité maritime et de protection de l’environnement.
  • Arctique (PDF, 749 Ko) : Soutien de 50 étudiants autochtones diplômés du Programme de formation dans le domaine maritime pour augmenter l’expertise régionale en matière de compétences techniques en sécurité maritime dans la région de l’Arctique.
  • Québec (PDF, 344 Ko) : Modification de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada afin de mieux protéger les écosystèmes marins, y compris les mammifères marins, contre les effets du transport maritime et des activités de navigation.
  • Côte Est (PDF, 504 Ko) : Ouverture de nouvelles stations de recherche et de sauvetage sur la côte Est, chacune dotée d’un navire de classe Baie et d’une nouvelle vedette de sauvetage rapide afin d’améliorer la capacité de la Garde côtière canadienne à intervenir en cas d’urgence maritime.
  • Ontario (PDF, 545 Ko) : Enlèvement et évaluation de plus de 40 épaves et navires abandonnés dans les voies navigables de l’Ontario et établissement de la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux, afin d’interdire l’abandon d’un navire dans les eaux canadiennes.

D’un bout à l’autre du pays, le Plan de protection des océans a permis un transport maritime plus sécuritaire, une plus grande protection de nos écosystèmes côtiers, une meilleure prévention des incidents maritimes et une intervention améliorée en cas d’incident ainsi que des partenariats plus solides avec les communautés autochtones et côtières. Vous voulez avoir votre mot à dire dans la protection de notre littoral et de nos voies navigables? Inscrivez-vous à notre page Parlons transport pour vous joindre à la conversation et vous engager!

 
Les courants de surface (m/s) des modèles opérationnels océaniques et hydrodynamiques dressent un portrait de plus en plus complet des eaux canadiennes. Image : Sarah MacDermid

Les courants de surface (m/s) des modèles opérationnels océaniques et hydrodynamiques dressent un portrait de plus en plus complet des eaux canadiennes. Image : Sarah MacDermid

Les chercheurs, météorologues et autres experts d’Environnement et Changement climatique Canada qui travaillent dans l’intervention environnementale et les sciences océanographiques ont mis au point de nouvelles technologies d’avant-garde venant en aide aux intervenants en cas d’urgences environnementales marines.

Dans le cadre de l’initiative d’amélioration de la capacité d’intervention 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 du Plan de protection des océans, cette équipe, basée au Centre de prévision météorologique et environnementale du Canada situé à Dorval, au Québec, a mis au point de nouveaux outils à plus haute résolution et plus perfectionnés servant aux prévisions sur les océans, les vagues et les glaces sur les côtes du Canada. Ces outils permettent d’améliorer la capacité des intervenants à estimer l’étendue des déversements d’hydrocarbures et à faire des projections des mouvements des objets à la dérive, y compris les personnes et les navires en détresse.

Ils ont également établi des modèles hydrologiques couvrant le cycle complet de l’eau allant des Grands Lacs à l’océan Atlantique, y compris la voie maritime du Saint-Laurent, ce qui nous procure une meilleure compréhension des rouages complexes de cet énorme bassin versant. Il s’agit d’un ajout précieux aux connaissances sur les océans du Canada, puisque ces voies navigables constituent une importante source d’eau douce pour des millions de personnes et abritent de nombreux écosystèmes fragiles vulnérables aux incidents de pollution marine.

En somme, ces outils améliorés ont permis d’augmenter la qualité et la quantité des renseignements auxquels les intervenants ont accès lorsqu’ils sont appelés à intervenir en cas d’urgence sur un plan d’eau et à réagir aux changements environnementaux locaux.

 

Le saviez-vous?

Un bateau abandonné est enlevé grâce au financement obtenu dans le cadre du Plan de protection des océans

Un bateau abandonné est enlevé grâce au financement obtenu dans le cadre du Plan de protection des océans

Les bateaux abandonnés – souvent des épaves ou des navires en train de couler – sont toujours un bien triste spectacle. Mais saviez-vous qu’ils ont également des répercussions économiques, sociales, sécuritaires et environnementales sur les communautés locales? Par exemple, ils peuvent laisser échapper des agents polluants pouvant nuire à nos eaux et présenter un risque pour la santé et la sécurité de la faune et des Canadiens.

Par l’intermédiaire du Plan de protection des océans, le gouvernement du Canada s’engage à s’attaquer au problème des bateaux abandonnés et à sensibiliser le public à cet enjeu. Par exemple, dans la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux, adoptée en 2019, la responsabilité des propriétaires a été renforcée en rendant illégal l’abandon d’un bateau dans les eaux canadiennes ou le fait de rendre un bateau inutilisable en évitant d’en assurer le bon entretien. En 2017, le gouvernement a lancé deux programmes d’enlèvement de navires, le Programme de bateaux abandonnés de Transports Canada et le Programme d’élimination des épaves et des navires abandonnés de Ports pour petits bateaux de Pêches et Océans Canada, qui concerne les ports pour petits bateaux appartenant au gouvernement fédéral. En février 2021, Transports Canada a annoncé un nouveau financement approuvé dans le cadre du Programme des bateaux abandonnés concernant 44 évaluations et 51 enlèvements de bateaux supplémentaires au pays. Ensemble, ces deux programmes ont assuré le financement de 153 projets d’évaluation, 258 projets d’enlèvement de bateaux, cinq projets d’éducation et de sensibilisation et trois projets de recherche au Canada.

Comment procède-t-on à l’enlèvement d’un bateau? Dès que le gouvernement du Canada est avisé de l’existence d’un bateau abandonné ou d’une épave, il collabore avec le propriétaire du bateau pour évaluer la situation et y remédier. S’il est impossible d’identifier le propriétaire, Transports Canada peut autoriser un tiers à prendre possession du bateau. Transports Canada peut aussi collaborer avec la communauté pour enlever le bateau abandonné, surtout dans les municipalités de petite taille et les régions éloignées, là où les ressources d’enlèvement des épaves sont inaccessibles. Une fois le bateau enlevé de l’eau, toutes les matières dangereuses et recyclables sont éliminées comme il se doit afin d’en limiter le plus possible l’impact sur l’environnement.

Mettez-y du vôtre. Tout le monde peut assurer la sécurité et la propreté de nos côtes. Puisque chaque bateau est unique, si vous découvrez un bateau qui semble abandonné ou une épave dans l’eau, posez-vous les questions suivantes :

  • Le bateau constitue-t-il un danger immédiat et grave pour la sécurité publique?
    • Si oui, composez immédiatement le 911 ou communiquez avec la police locale.
  • Le bateau constitue-t-il un danger important pour la sécurité nautique?
  • Y a-t-il une fuite d’hydrocarbures, ou le bateau constitue-t-il un danger immédiat pour l’environnement?
  • Désirez-vous importer ou renflouer le bateau, ou en prendre possession?

Les bateaux abandonnés ne devraient pas se trouver dans nos voies navigables et devraient toujours être éliminés et recyclés comme il se doit. Ce faisant, nous nous assurerons que nos océans, notre littoral et nos communautés sont bien protégés et sains!

Apprenez-en davantage sur les projets financés dans le cadre du Programme de bateaux abandonnés

 

Côte Est : Baleines noires de l’Atlantique Nord dans le golfe du Saint-Laurent (du 28 avril au 15 novembre 2021)

Carte illustrant les zones statiques, les zones de navigation dynamiques (A, B, C, D and E), les zones de gestion saisonnières, la zone de restriction redéfinie, la ligne du protocole des eaux peu profondes de 20 brasses et la zone d’essai volontaire de réduction de vitesse

Carte illustrant les zones statiques, les zones de transport dynamiques (A, B, C, D et E), les zones de gestion saisonnières, la zone de restriction de la vallée de Shediac, la ligne du protocole des eaux peu profondes de 20 brasses et la zone d’essai volontaire de réduction de vitesse. Cette carte sert de représentation visuelle seulement et ne doit pas être utilisée pour la navigation ou l’application de la loi.

Côte Ouest : Épaulards résidents du Sud dans le détroit de Juan de Fuca et les îles Gulf (du 1er juin au 22 mai 2022)

Aperçu des mesures de gestion pour protéger les épaulards résidents du sud. Carte indiquant les régions concernées par les mesures de gestion.

Aperçu des mesures de gestion pour protéger les épaulards résidents du sud. Carte indiquant les régions concernées par les mesures de gestion.

 
Dans le cadre de mon travail, j'ai cette chance inouïe de voir des régions magnifiques de notre pays. C'est agréable de savoir si l'on contribue à la protection de l'environnement du Canada. - Owen Rusticus, Programme national de surveillance aérienne

Le littoral canadien est le plus long du monde et s’étend sur plus de 200 000 kilomètres répartis le long de trois océans et des berges des cinq Grands Lacs, sans compter les innombrables lacs que l’on trouve dans notre magnifique pays.

La responsabilité de surveiller les océans et les voies navigables pour détecter les incidents de pollution revient d’abord au Programme national de surveillance aérienne (PNSA) de Transports Canada. Depuis 1991, le programme fait appel à ses emblématiques avions rouges pour surveiller les activités de transport maritime et l’état des glaces, et pour apporter son soutien à la sécurité maritime, aux enquêtes policières, aux opérations de recherche et de sauvetage et aux interventions lors des urgences civiles.

Au cours des 30 dernières années, le programme s’est considérablement étendu et la flotte du PNSA comprend désormais quatre appareils stratégiquement déployés dans l’ensemble du pays afin d’assurer une surveillance efficace et une intervention rapide en cas d’incident. Chaque aéronef de surveillance est équipé d’appareils de télédétection à la fine pointe, y compris d’un radar aéroporté à antenne latérale, d’un balayeur linéaire infrarouge/ultraviolet et d’un système de caméras infrarouges à imagerie électro-optique fabriqué au Canada.

Dans le cadre du Plan de protection des océans, le PNSA a renforcé ses capacités de surveillance aérienne en faisant l’acquisition d’un nouvel appareil Dash-8 et de nouvel équipement, notamment un nouveau radar de surveillance maritime et des systèmes de caméra infrarouge de pointe qui sont en voie d’être installés sur tous les aéronefs de la flotte du Programme. En plus de ces investissements, le PNSA a effectué plus de 1 300 heures de surveillance aérienne dans l’Arctique grâce au financement du Programme de protection des océans.

L’important travail réalisé par les équipages des aéronefs du PNSA permet de protéger les ressources océaniques et les fragiles écosystèmes marins du Canada pour le bien des communautés côtières et de tous les Canadiens. Grâce à ces investissements, notre système de sécurité maritime est plus solide et notre environnement marin est mieux protégé que jamais.

Soulignons que le PNSA fête son 30e anniversaire cette année! Célébrez l’occasion en vous renseignant sur le programme : Programme national de surveillance aérienne

 
Le navire de recherche Coriolis II

Le navire de recherche Coriolis II sera utilisé pour déployer et récupérer les mouillages de la station de recherche en acoustique marine. Image : Arthur Bieber

Le bruit sous-marin causé par les navires est considéré comme l’une des principales menaces pour les populations de mammifères marins en voie de disparition du Canada. Les perturbations acoustiques peuvent compromettre leur capacité à localiser leurs proies, à se reproduire, à communiquer et à naviguer efficacement, tout en leur causant du stress. Afin d’atténuer ces perturbations acoustiques, Transports Canada a accordé, dans le cadre de l’Initiative pour des navires silencieux, 2,5 millions de dollars de financement sur trois ans pour soutenir le développement et l’exploitation d’une station de recherche en acoustique marine de calibre mondial dans l’estuaire du Saint-Laurent, près de Rimouski. Le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec participe également au financement du projet à raison de 1,5 million de dollars.

Projet conjoint entre l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’Université du Québec à Rimouski, Innovation maritime (IMAR, Institut maritime du Québec), Multi-Électronique et OpDAQ Systèmes, cette station de recherche en acoustique marine mesurera les niveaux sonores sources venant des navires passant dans l’estuaire du Saint-Laurent au moyen de systèmes d’enregistrement sous-marin de pointe appelés hydrophones.

En plus des enregistrements sous-marins, la mesure des bruits et des vibrations sera prise à bord de navires de partenaires afin de déterminer les sources principales de bruit à bord. Le lien entre les conditions d’exploitation d’un navire (p. ex, vitesse, dérive), la machinerie à bord (p. ex., moteurs, pompes, équipement) et le bruit sous-marin généré sera étudié afin de mieux comprendre l’impact du transport maritime sur l’environnement dans l’estuaire du Saint-Laurent. Le projet vise à élaborer des mesures d’atténuation et des lignes directrices à l’intention des propriétaires et exploitants de navires afin de réduire les perturbations acoustiques dans l’environnement marin et pour les mammifères marins vulnérables, comme la population de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent.

La station de recherche en acoustique marine représente une importante collaboration entre les gouvernements, l’industrie, les universitaires et les propriétaires de navires participant à ce projet. L’approche multidisciplinaire, alliée à l’équipement de détection acoustique de pointe et aux divers chercheurs, fera de la station de recherche en acoustique marine un centre de recherche de calibre mondial sur le bruit sous-marin causé par les navires.

 

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