Organismes à régie partagée

topics Org
navcanada

NAV CANADA

Mandat :

NAV CANADA fournit des services de navigation aérienne civile à tous les usagers en favorisant la sécurité et l'efficacité par l'innovation, notamment par l'utilisation de nouvelles technologies.

NAV CANADA est une société privée, à but non lucratif sans capital-actions, constituée en vertu de la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif. L'entité s'autofinance, et elle tire ses recettes des droits qu'elle impute aux utilisateurs de ses services.

NAV CANADA offre des services de communication aéronautique, des services d'information aéronautique, des services de radionavigation aéronautique, des services de contrôle de la circulation aérienne, des services de météorologie aéronautique, des services d'urgence et des services d'information de vol, à l'égard de l'espace aérien canadien ou de tout autre espace aérien pour lequel le Canada est responsable de la prestation de services de contrôle de la circulation aérienne.

Le Conseil d'administration de NAV CANADA se compose de 15 administrateurs, dont au moins les deux tiers doivent avoir la citoyenneté canadienne, y compris le président et chef de la direction. Voici sa composition :​

  • quatre administrateurs sont nommés par le Conseil national des lignes aériennes du Canada qui représente les transporteurs commerciaux;
  • un administrateur est nommé par l'Association canadienne de l'aviation d'affaires qui représente l'aviation générale et commerciale;
  • trois administrateurs sont nommés par le gouvernement du Canada;
  • deux administrateurs sont nommés par les syndicats des employés;
  • quatre administrateurs indépendants sont nommés par les membres du Conseil d'administration.
portuaires

Administrations portuaires

Mandat :

Les administrations portuaires canadiennes (APC) font progresser la croissance et la prospérité de l'économie canadienne en gérant les infrastructures et les services maritimes clés d'une manière commerciale, en tenant compte de la contribution apportée par les utilisateurs et les collectivités locales.

« Il y a actuellement 17 APC établies en vertu de la Loi maritime du Canada et elles ont traité environ 18 p. 100 % de la valeur du commerce international du Canada en 2020 (et 346,3 millions de tonnes du commerce national et du commerce international combinés). »

Les APC sont des sociétés sans capital-actions autonomes constituées en vertu d'une loi fédérale qui sont censées être autosuffisantes et fonctionner indépendamment du gouvernement fédéral, mais selon les paramètres de la Loi maritime du Canada et de leurs lettres patentes. Les lettres patentes décrivent la gouvernance d'un port, ses principales activités et ses principaux pouvoirs, ainsi que les terres et les eaux gérées par l'APC.

La Loi maritime du Canada confère au ministre des Transports le pouvoir d'établir un cadre de réglementation concernant la sécurité, la sûreté et la protection de l'environnement en mer, ainsi que la responsabilité de surveiller la conformité à ces cadres (p. ex. interdire à une APC d'entreprendre certaines activités qui pourraient avoir une incidence sur la qualité du sol, de l'eau ou de l'air dans l'intérêt de la protection environnementale).

Les activités principales d'une APC sont axées sur le transport maritime et la navigation (p. ex. le transport de marchandises et de passagers). Les APC mènent également des activités non essentielles (p. ex. emprunter pour appuyer les projets liés au transport et acquérir des terrains à leur propre nom) pour appuyer les activités portuaires. Lorsqu'elles mènent des activités non essentielles, les APC n'agissent pas à titre de  « mandataires de l'État » et sont seules responsables de ces activités. Les APC ne sont pas des sociétés d'État au sens de la Loi sur la gestion des finances publiques.

Chaque APC est dirigée par un conseil d'administration qui est chargé d'établir l'orientation stratégique de l'APC et de superviser les décisions opérationnelles, y compris l'établissement de son cadre de gestion. Les conseils sont composés de sept à onze représentants nommés par les gouvernements provinciaux (un par administration) et les administrations municipales (un par administration),et par des représentants du gouvernement fédéral (un par administration) et des groupes d'utilisateurs des ports (de quatre à six par administration) lesquels sont nommés par le gouverneur en conseil sur la recommandation du ministre des Transports. Les administrateurs ont une responsabilité fiduciaire à l'égard de l'APC, et non à l'égard de leur organisme de nomination.

Vous trouverez ci-dessous la liste des 17 APC et de leurs chefs de la direction et présidents du Conseil.

Nom de l'administration portuaire

Chef de la direction

Président du Conseil

Administration portuaire de Belledune

Denis D. Caron

Danika Keeley

Administration portuaire de Halifax

Captain Allan Gray

Thomas J. Hayes

Administration portuaire de Hamilton-Oshawa

Ian Hamilton

Anne Waldes

Administration portuaire de Montréal

Martin Imbleau

Marie-Claude Boisvert

Administration portuaire de Nanaimo

Ian Marr

Donna Hais

Administration portuaire de Port Alberni

Zoran Knezevic

Ronald Crema

Administration portuaire de Prince Rupert

Shaun Stevenson

Frans Tjallingii

Administration portuaire de Québec

Mario Girard

Marie-Huguette Cormier

Administration portuaire de Saguenay

Carl Laberge

Stéphane Bédard

Administration portuaire de Saint John

Jim Quinn

Lisa Keenan

Administration portuaire de Sept-Îles

 Pierre Gagnon

Carol Soucy

Administration portuaire de St. John's

Sean Hanrahan

Roxanne Morrissey

Administration portuaire de Thunder Bay

Tim Heney

Bonny L. Skene

Administration portuaire de Toronto

Geoffrey A. Wilson

Amanda Walton

Administration portuaire de Trois-Rivières

Gaétan Boivin

Danielle St-Amand

Administration portuaire de Vancouver Fraser

Robin Silvester

Judy Rogers

Administration portuaire de Windsor

Steven C. Salmons

Walter Benzinger

aeroport

Administrations aéroportuaires

Mandat :

Il y a 21 administrations aéroportuaires désignées en vertu de l'article 2 de la Loi relative aux cessions d'aéroports. Chaque administration aéroportuaire loue son ou ses aéroports au gouvernement du Canada et elle est la seule responsable de l'exploitation, de l'entretien et du développement de ces aéroports conformément aux conditions du bail.

Les administrations aéroportuaires sont des sociétés privées, à but non lucratif sans capital‑actions qui ne sont pas des sociétés d'État ou des mandataires de l'État. Les administrations aéroportuaires sont constituées en personne morale en vertu de la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif, de la Regional Airports Authorities Act (Alberta) ou de la Loi sur les corporations commerciales (Nouveau-Brunswick).

Les administrations aéroportuaires offrent des installations aéroportuaires et les infrastructures connexes pour permettre un service aérien commercial continu, y compris des pistes d'atterrissage, des aérogares, des installations de manutention des bagages, des installations d'enregistrement, des installations pour permettre l'inspection gouvernementale et pour diverses activités auxiliaires.

Les administrations aéroportuaires sont principalement des fournisseurs d'infrastructures et non des fournisseurs de services, et, à quelques exceptions près (p. ex. dégivrage à Pearson), les services d'escale et autres services connexes (p. ex. la manutention des bagages, la restauration, le ravitaillement et l'enregistrement) sont offerts directement par les compagnies aériennes ou par les entités embauchées par les compagnies aériennes.

Le conseil d'administration d'une administration aéroportuaire compte de 9 à 15 administrateurs. La structure de gouvernance est composée de membres ou administrateurs (même personne) du conseil nommés par : le ministre des Transports (deux par administration); le gouvernement provincial (un par administration); les municipalités locales (nombre variable); les organisations non gouvernementales locales (nombre variable). Les administrateurs ont une obligation fiduciaire envers l'autorité administrative et non pas envers l'entité qui les a nommés.

En vertu de la Politique nationale des aéroports, les administrations aéroportuaires doivent être financièrement indépendantes. Les administrations aéroportuaires établissent leurs propres frais et assument leurs coûts au moyen de frais imposés aux exploitants d'aéronefs et aux passagers ainsi qu'au moyen des recettes commerciales. Il y a eu quelques exceptions dans le cas de certains programmes d'infrastructures du gouvernement.

Vous trouverez ci-dessous la liste des 21 administrations aéroportuaires et de leurs chefs de la direction et présidents du Conseil.

Nom de l'administration aéroportuaire

Chef de la direction

Président du Conseil

Administration aéroportuaire de Calgary

Robert (Bob) Sartor

Michael Casey

Administration aéroportuaire de Charlottetown

Doug B. Newson

Kent Scales

Administration aéroportuaire régionale d'Edmonton

Tom Ruth

Joan Hertz

Administration aéroportuaire internationale de Fredericton inc.

Johanne Gallant

Mary Goggin

Administration aéroportuaire internationale de Gander inc.

Reg Wright

Anne Manning-Moffitt

Administration aéroportuaire internationale de Halifax

Joyce Carter

Stephen Dempsey

Administration aéroportuaire internationale du Grand London

Michael Seabrook

Michelle Faysal

Aéroport international Roméo Leblanc du Grand Moncton inc.

Bernard LeBlanc

Nancy Whipp

Aéroports de Montréal

Philippe Rainville

Danielle Laberge

Administration de l'aéroport international Macdonald-Cartier d'Ottawa

Mark Laroche

Code Cubitt

Aéroport de Prince George inc.

Gordon Duke

Dean Mason

Aéroport de Québec inc.

Stéphane Poirier

Lise Lapierre

Aéroport international de Regina inc.

James Bogusz

Sean McEachern

Aéroport international de Saint John inc.

DerrickG. Stanford

Mark Bettle

Administration aéroportuaire de Saskatoon

Stephen Maybury

David Weger

Administration aéroportuaire internationale de St. John's

Peter Avery

Tom Williams

Administration aéroportuaire internationale de Thunder Bay inc.

 Ed Schmidtke

Dave Siciliano

Administration aéroportuaire du Grand Toronto

Deborah Flint

Doug Allingham

Administration aéroportuaire internationale de Vancouver

Tamara Vrooman

Annalisa King

Administration aéroportuaire de Victoria

Geoff Dickson

Gordon Safarik

Administration aéroportuaire de Winnipeg inc.

Barry Rempel

Brita Chell

buffalobridge

Buffalo and Fort Erie Public Bridge Authority

Mandat :

La Buffalo and Fort Erie Public Bridge Authority détient le pouvoir de construire, d'entretenir et d'exploiter le pont international traversant la rivière Niagara entre les villes de Buffalo, dans l'État de New York, et de Fort Erie, dans la province de l'Ontario.

La Buffalo and Fort Erie Public Bridge Authority (« pont Peace ») a été constituée en société en 1933 en vertu des lois de l'État de New York. En 1934, le Parlement du Canada a adopté la Loi concernant la « Buffalo and Fort Erie Public Bridge Company ».

La Buffalo and Fort Erie Public Bridge Authority est un organisme à régie partagée binational indépendant chargé par le gouvernement du Canada et l'État de New York, en vertu d'une autorisation du Congrès des États-Unis, d'assurer la tenue efficace des échanges commerciaux et des activités de tourisme entre le Canada et les États-Unis. Elle a été investie du pouvoir et de l'autorisation d'acquérir, de posséder et de gérer les biens et l'actif au Canada en vertu de la Loi concernant la « Buffalo and Fort Erie Public Bridge Company » (S.C. 1934, ch. 63).

saintlaurent

La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent

Mandat :

La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) est responsable du transport sécuritaire et efficace des marchandises dans les installations de la Voie maritime canadienne.

La Voie maritime a été construite dans le cadre d'un partenariat binational entre le Canada et les États-Unis, et elle est exploitée depuis 1959. La Voie maritime du Saint-Laurent s'étend entre Montréal et le lac Érié, et elle comprend quinze écluses et canaux ou voies interlacustres, ainsi que des parties mobiles de ponts réparties en deux sections : la section entre Montréal et le lac Ontario, qui comprend sept écluses (cinq canadiennes et deux américaines), et le canal Welland, qui comprend huit écluses canadiennes.

La partie canadienne de la Voie maritime a été commercialisée en 1998 en vertu de la Loi maritime du Canada, et la responsabilité de ses activités a été transférée à la CGVMSL, une société sans but lucratif. Bien que le gouvernement du Canada demeure le propriétaire des actifs de la Voie maritime canadienne, la CGVMSL est responsable de la gestion et de l'exploitation de la Voie maritime ainsi que de l'entretien, de la réparation, de l'acquisition et du remplacement des biens qu'elle administre, en vertu d'une entente-cadre avec le ministre des Transports qui vient à échéance le 31 mars 2023. La partie de la Voie maritime située aux États‑Unis a toujours été gérée par l'American Saint Lawrence Seaway Development Corporation, un organisme qui relève du Department of Transport (ministère des Transports) des États-Unis.

La CGVMSL est autorisée à percevoir des droits et à générer d'autres recettes pour financer ses activités, lesquels sont complétés par des fonds fédéraux provenant d'un crédit législatif pour éliminer les déficits annuels.

La CGVMSL compte des membres (plutôt que des actionnaires) et elle est dirigée par un conseil d'administration composé de neuf membres, soit un membre nommé par le ministre des Transports, un membre nommé par la province de l'Ontario, un membre nommé par la province de Québec, un membre nommé par chaque catégorie de l'industrie (les transporteurs nationaux et internationaux, les producteurs de grains, d'acier et de minerai de fer, entre autres) et le président et chef de la direction (qui est nommé par le conseil).

En 2020, un peu plus de 37 millions de tonnes de marchandises ont été acheminées sur la Voie maritime. Selon les estimations, la navigation sur les Grands Lacs procure 60 000 emplois en moyenne au Canada et génère 59 milliards de dollars d'activité économique en moyenne au Canada et aux États-Unis.