Travail dans le secteur des transports

Lieu : À l'échelle nationale

Messages clés :

  • Le secteur des transports est essentiel à la prospérité de l’économie canadienne et fait partie intégrante de la chaîne d’approvisionnement, qui est à la base du commerce national et international. 

  • Assurer la solidité et la résilience des chaînes d’approvisionnement du Canada est une priorité absolue du gouvernement du Canada.  
  • Une future main-d’œuvre diversifiée et qualifiée dans le domaine des transports est essentielle à l’économie canadienne et à l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement.

  • Les pressions structurelles qui contribuent aux pénuries de main-d’œuvre et de compétences comprennent le vieillissement de la main-d’œuvre et les coûts élevés de l’éducation et de la formation.

  • Transports Canada collabore avec d’autres ministères fédéraux, les provinces et les territoires, ainsi que l’industrie, pour trouver des solutions permettant d’augmenter le nombre de travailleurs dans le secteur des transports.

Résumé de l’enjeu / Contexte :

  • Le secteur des transports est essentiel à la prospérité de l’économie canadienne et constitue un élément indispensable au flux de la chaîne d’approvisionnement, qui facilite le commerce national et international.

  • Le fonctionnement efficace et efficient des chaînes d’approvisionnement dépend d’un apport fiable en main-d’œuvre.  
  • Les pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des transports entraînent des perturbations du flux de la chaîne d’approvisionnement, notamment des avions cloués au sol, des navires de transport maritime à quai et un manque de capacité de camionnage. Ces perturbations auront des effets négatifs sur les secteurs qui dépendent des transports, notamment l’industrie manufacturière, l’agriculture et les ressources naturelles. Le manque de pilotes disponibles est un facteur important qui contribue à la lenteur de la reprise des liaisons aériennes régionales.

  • Les estimations récentes de l’industrie prévoient les pénuries de main‑d’œuvre suivantes dans le secteur des transports :
    • Camionnage : de 25 000 à 55 600 d’ici 2023-2035;
    • Transport aérien : de 42 000 à 55 000 d’ici 2025-2035;
    • Transport maritime : jusqu’à 19 000 d’ici 2031-2035;
    • Transport ferroviaire : 4 000 d’ici 2035.

  • Le gouvernement du Canada a récemment annoncé un investissement de 46,3 millions de dollars à Ressources humaines en camionnage Canada dans le cadre du Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle (PSMS) en matière de main‑d’œuvre. Le Projet de stimulation de la relance économique fournira des subventions de formation et des subventions salariales pour appuyer le recrutement, la formation et l’intégration d’au plus 1 400 nouveaux chauffeurs de camion et de 1 200 travailleurs dans d’autres professions en demande dans le secteur du camionnage.

  • Dans le cadre du Plan de protection des océans, Transports Canada s’est associé à des écoles de partout au Canada pour dispenser des formations aux groupes sous-représentés dans le secteur maritime, comme les femmes, les peuples autochtones, les habitants du Nord et les Inuits. Le Programme de formation maritime (PFM) a été lancé en 2017 et son renouvellement a été annoncé en 2023 (29,83 millions de dollars supplémentaires) afin d’élaborer des programmes de formation qui tiennent compte du savoir traditionnel, utilisent du matériel d’apprentissage adapté à la culture et répondent aux besoins d’apprentissage des collectivités côtières éloignées. Il fournit également des infrastructures, des équipements et de nouvelles technologies pour améliorer la formation et l’accès à celle-ci.

  • Transports Canada a également négocié neuf accords réciproques de reconnaissance des titres de compétences des gens de mer avec l’Australie, la France, la Géorgie, la Jamaïque, la Norvège, la République du Panama, la République des Philippines, le Royaume-Uni et l’Ukraine.
    • Le Ministère négocie actuellement des accords avec sept autres pays afin d’accroître la disponibilité de bassins de main-d’œuvre étrangère qualifiée pour les postes essentiels sur le plan de la sécurité.