Rapport final Groupe de travail du Conseil consultatif sur la sécurité ferroviaire sur les enregistreurs de conversations et les enregistreurs vidéo à bord des locomotives

Option recommandée

Tous les membres du Groupe de travail ont convenu que l'installation volontaire des appareils était l'approche privilégie.

D'ici la fin de 2013, VIA Rail s'est engagée, sur une base volontaire, à tester et à installer des enregistreurs de conversations à bord de ses 73 locomotives, en ajoutant des microphones de cabines aux enregistreurs vidéo actuels orientés vers l’extérieur. Toutefois, il est nécessaire d'effectuer plus de tests afin de déterminer les solutions optimales quant à l'emplacement des microphones et à la résistance à l'impact des enregistreurs.

En outre, le Groupe de travail pense également que l'option recommandée peut répondre avec satisfaction aux préoccupations du BST, étant donné que l'enregistrement de conversations a été mentionné à cinq occasions dans les rapports d'enquête du BST depuis 1991 et que trois de ces accidents impliquaient des trains voyageurs de VIA Rail.

Par ailleurs, VIA Rail et la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada sont ouvertes à une approche collaborative, selon laquelle les enregistrements de conversations pourraient être utilisés pour contrôler les communications dans les cabines; par conséquent, ils pourraient constituer un outil de sécurité précieux. Toutefois, pour y arriver, l'article 28 de la Loi sur le BCEATST doit être clarifié afin de déterminer avec précision si les enregistrements à bord peuvent être utilisés en dehors d'une enquête du BST.