Bonjour,

Je vous remercie, Monsieur le Président, de m’avoir invité à parler devant le Comité sur ce sujet important.

J’aimerais tout d’abord souligner que nous nous rencontrons aujourd’hui sur le territoire traditionnel des peuples algonquin et anishnaabe.

Je suis accompagné de représentants de Transports Canada :

  • Craig Hutton, sous-ministre adjoint délégué, Politiques;
  • Nicholas Robinson, sous-ministre adjoint délégué, Sécurité et sûreté.

Cet hiver, nous avons connu des conditions météorologiques extrêmes qui ont fait que de nombreux Canadiens ont été bloqués, que leurs vols ont été retardés ou qu’ils n’ont pas pu réaliser leurs projets de vacances.

Ces retards et annulations sont incroyablement frustrants et totalement inacceptables.

Les Canadiennes et les Canadiens méritent des réponses — au sujet des problèmes qui se sont produits au cours de la dernière période des Fêtes.

Ils méritent également de savoir ce qui a été fait pour régler ces problèmes et ce que le gouvernement continue de faire.

La réunion d’aujourd’hui me permet de vous fournir ces renseignements et de répondre à vos questions.

Les Canadiennes et Canadiens ont toujours su que le mauvais temps pouvait perturber le transport aérien.

Mais le « mauvais temps » n’était qu’une partie de l’équation pendant la période des Fêtes.

Le « mauvais temps » n’empêchait pas les voyageurs d’être informés de ce qui se passait lorsque leurs vols étaient retardés ou annulés.

Il n’expliquait pas non plus pourquoi les voyageurs n’avaient pas été informés des plans de rechange ou de l’indemnisation qui leur était due parce que leurs droits avaient été violés.

J’étais préoccupé à l’époque, et je le suis toujours, par les expériences que les gens ont dû endurer, cet hiver.

Cela n’aurait jamais dû se produire.

La sécurité et l’efficacité du secteur de l’aviation au Canada sont une priorité pour moi.

Le respect des droits des passagers est une priorité pour moi.

Soutenir un secteur compétitif et résilient est une priorité pour moi.

Notre secteur aérien a été très durement touché par la pandémie de COVID-19.

Et notre gouvernement était là, pour soutenir le secteur et protéger ses emplois.

L’été dernier, alors que le secteur aérien commençait à se remettre de la pandémie et que le nombre de passagers avait fortement augmenté, des difficultés sont survenues.

Qu’avons-nous fait? Nous avons travaillé — et nous continuons de le faire — en étroite collaboration avec le secteur pour relever ces défis.

Ça veut dire qu’il a fallu apporter des ajustements rapides pour éliminer les goulots d’étranglement.

Il fallait également être transparent envers les Canadiens et publier des mises à jour hebdomadaires sur la situation dans nos aéroports.

Au fil des semaines, nous avons noté une nette amélioration des délais d’attente pour le contrôle de sécurité avant l’embarquement partout au pays.

Ces améliorations ont été possibles en partie grâce aux mesures que nous avons prises en coordination avec les organismes gouvernementaux et l’industrie, et grâce aussi à l’augmentation de la dotation de postes clés par les aéroports, les compagnies aériennes, l’ASFC et l’ACSTA.

Et nous continuons à faire cet important travail pour que les Canadiens puissent voyager en toute sécurité et sans encombre.

L’automne dernier, j’ai réuni des dirigeants de l’industrie, y compris des compagnies aériennes, des aéroports et des syndicats.

J’ai insisté sur l’importance d’éviter ce que nous avons vécu pendant l’été et j’ai discuté des mesures à prendre pour renforcer davantage notre secteur.

Dans l’ensemble, nous avons fait des progrès.

Par exemple, quand la ruée des Fêtes est arrivée, nous n’avons pas vu les longues files d’attente que nous avions vues l’été passé aux postes de contrôle de l’ACSTA et de l’ASFC.

Mais nous savons qu’il nous reste encore du travail à faire.

Nous avons été le premier gouvernement dans l’histoire du Canada à mettre en place un ensemble de règlements sur la protection des passagers aériens — en 2019, juste quelques mois avant la pandémie.

Et quand la pandémie a montré les faiblesses de cette loi, nous l’avons renforcée, exigeant en septembre dernier que les voyageurs aient droit à un remboursement pour des situations indépendantes de la volonté des compagnies aériennes.

Existe-t-il d’autres moyens d’améliorer les règlements? Oui.

Nous renforcerons davantage les droits des passagers et augmenterons la responsabilité des transporteurs aériens.

Notre gouvernement continuera de fournir à l’Office des transports du Canada les ressources nécessaires pour lui permettre de remplir son mandat… mais nous apporterons aussi d’autres changements à la réglementation pour en améliorer l’efficacité.

Il s’agit notamment de veiller à ce que le fardeau de la preuve passe des passagers aux compagnies aériennes.

À l’heure actuelle, les compagnies aériennes disent trop souvent aux passagers qu’ils n’ont pas droit à une indemnisation, alors qu’ils y ont droit.

La situation actuelle a engendré une avalanche de plaintes à l’Office des transports du Canada, depuis l’été dernier.

Nous envisageons également de renforcer la réglementation relative aux bagages.

J’espère pouvoir annoncer ces changements et présenter un projet de loi d’ici le printemps.

J’aimerais également aborder les perturbations majeures auxquelles les passagers de VIA Rail ont été confrontés pendant les le temps des Fêtes.

J’ai parlé directement aux responsables de VIA Rail, au nom des Canadiens, pour leur faire savoir à quel point j’étais frustré par le traitement que la société a réservé aux passagers et par sa façon de gérer la situation.

Bien que les conditions météorologiques extrêmes, les fermetures d’autoroutes et le déraillement d’un train du CN aient échappé à leur contrôle, cela n’excuse en rien le manque de communication, les piètres efforts en matière d’intervention et la situation inacceptable à bord des trains.

Leurs protocoles d’urgence font actuellement l’objet d’une révision et un examen complet de ce qui s’est passé est en cours. Notre gouvernement prendra les mesures qui s’imposent.

Enfin, j’aimerais vous dire que le gouvernement ainsi que le secteur des transports continueront de collaborer pour améliorer l’expérience des passagers.

J’aimerais également prendre quelques instants pour remercier les travailleurs du secteur des transports pour leur travail acharné durant la période des Fêtes, et jour après jour.

Monsieur le président, voilà qui conclut mon mot d’ouverture.

Je serai heureux de répondre à vos questions ou à celles de mes collègues.