Le port de Montréal est une porte d’entrée internationale et nationale d’une importance cruciale pour l’économie canadienne. On y transporte quotidiennement des marchandises d’une valeur de 275 M$ et le port soutient plus de 19 000 emplois directs et indirects.
Les répercussions économiques de la pandémie ont déjà placé notre réseau de transport dans une situation sans précédent.
Les ports, les chemins de fer et les entreprises de camionnage du Canada sont débordés et travaillent à capacité maximale pour garder les marchandises à la disposition des Canadiens.
Dans ce contexte, la grève au port de Montréal est particulièrement dommageable pour l’économie canadienne.
Chaque semaine, on estime que la grève au port de Montréal coûte à l’économie canadienne entre 40 et 100 M$ en pertes permanentes.
Les perturbations du réseau de transport entraînent des effets économiques négatifs en cascade dans tout le pays.
Ces répercussions négatives se sont accumulées, chaque nouvelle perturbation causant des dommages profonds et, dans certains cas, irréparables.
Bien que l’économie locale de Montréal soit la plus durement touchée par la grève, les pertes se font ressentir profondément au Québec, en Ontario et ailleurs.
Ces impacts nuisent de façon disproportionnée aux petites et moyennes entreprises.
Les conséquences sont particulièrement profondes pour les aliments et les produits médicaux à délai critique qui sont essentiels à la santé et à la sécurité des Canadiens pendant la gestion de la pandémie.
Cette interruption de travail, la deuxième en moins d’un an, nuit à la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable.
À mesure que l’économie se remet des effets de la pandémie, il est essentiel que le réseau de transport du Canada demeure ouvert, efficace et fluide.
Il est essentiel que le port de Montréal continue de servir les Canadiens en ce moment.