OBJET : Les manifestations et les barrages partiels près du poste frontalier de Coutts, en Alberta, se poursuivent.

RÉPONSES SUGGÉRÉS

  • La GRC respecte et protège le droit de manifester pacifiquement garanti par la Charte canadienne des droits et libertés.
  • Toutefois, la GRC interviendra si des actes illégaux sont commis, notamment en appliquant la loi comme il se doit.
  • La GRC emploie une approche mesurée qui prévoit des mesures proactives d’engagement, de communication et de facilitation de la part de la police afin d’appuyer la tenue de manifestations légales et pacifiques dans un environnement sûr pour les manifestants, les membres du public et les intervenants, tout en cherchant à protéger les libertés fondamentales d’expression et de réunion pacifique.
  • Le degré d’intervention appliqué dans toute situation est fonction d’une évaluation pondérée des risques qui tient compte de la probabilité et de l’étendue des préjudices et des dommages possibles à la propriété.
  • La priorité de la GRC consiste à maintenir l’ordre public, à protéger la vie et la propriété et à appliquer la loi.

CONTEXTE

Le 5 février 2022, au site principal à Coutts, une voie est ouverte à la circulation dans les deux sens, ce qui permet aux véhicules de circuler de façon limitée. Il y aurait un retard de trois heures à la frontière. Au site principal à Coutts, 28 semi-remorques sont alignés sur l’autoroute en direction nord, et 24 en direction sud. Au point de contrôle 10, au nord du site principal sur l’autoroute, le nombre de manifestants reste fluide. Au dernier décompte, il y avait 50 véhicules commerciaux, 40 semi-remorques et un nombre inconnu de véhicules transportant des passagers. Les manifestants au poste de contrôle continuent de défier la GRC. Une cinquantaine de personnes manifestent au point de contrôle 5, juste à l’est du site principal. Les manifestants au site principal continuent d’être actifs et imprévisibles, et la situation est fluide. De l’équipement lourd demeure nécessaire pour retirer les véhicules qui bloquent l’autoroute et sera essentiel à toute mesure d’application de la loi. La circulation s’effectue lentement au poste frontalier en direction nord et sud. Le groupe consultatif de gestion des conflits de la GRC maintient la communication avec les organisateurs.

Le poste frontalier de Coutts est ouvert 24 heures sur 24 et il s’agit du plus important point d’entrée en Alberta. Chaque jour, des centaines de véhicules personnels et commerciaux y transitent. Des postes frontaliers se trouvent à Coutts, à Del Bonita et à Carway, en Alberta. Celui de Coutts est le seul qui est ouvert jour et nuit.

Le secteur le plus préoccupant demeure le barrage près du poste frontalier de Coutts et les environs. L’autoroute 4 au poste de Coutts est bloquée dans les deux sens du côté canadien. Le barrage illégal est contrôlé par des groupes de dissidents et ne constitue plus un rassemblement pacifique. Une autoroute est considérée comme une infrastructure essentielle. Aux termes de la Critical Infrastructure Defence Act de l’Alberta, il est illégal d’obstruer, d’interrompre ou de perturber délibérément la construction, l’entretien, l’utilisation ou l’exploitation de toute infrastructure essentielle d’une manière qui rend l’infrastructure essentielle dangereuse, inutile, inopérante ou inefficace. Des accusations d’infractions à d’autres lois applicables sont aussi envisagées.

Les organisateurs de la manifestation à Coutts se sont distanciés des groupes de dissidents

Le groupe consultatif de gestion des conflits de la GRC continue de tenter d’établir le dialogue avec les manifestants; cependant, les organisateurs se sont désengagés et les groupes de dissidents n’ont été réceptifs à aucune option visant à démanteler une partie du barrage. Les groupes de dissidents ont pris part de façon limitée à un dialogue, mais ont refusé de coopérer en ouvrant l’accès à la circulation frontalière.

La GRC en Alberta évalue la situation et mobilise les ressources qui pourraient s’avérer nécessaires. La GRC continue de surveiller la situation et d’intervenir au besoin, y compris dans ses comptes de médias sociaux. La GRC en Alberta a publié des messages de sécurité publique sur ses comptes Twitter et Facebook, et les activités et les commentaires sur les deux fils se sont multipliés considérablement. Il importe que les divers organismes fédéraux concernés transmettent des messages cohérents. La GRC est responsable de cette opération à l’heure actuelle.