TRAN le 21 mars 2024, Séance d'information sur l'infrastructure au Canada

1. Remarques d'ouverture

Merci de m’avoir invité à prendre la parole aujourd’hui.

J’ai le plaisir d’être accompagné par les représentants de Transports Canada suivants :

  • Le sous‑ministre des Transports, Arun Thangaraj;
  • Le sous-ministre adjoint des Politiques, Serge Bijimine
  • Le directeur général des Programmes d’infrastructure de transport, Joshua LaRocque.

Le Canada est un vaste pays, c’est pourquoi un réseau routier efficace et fiable est essentiel à la plupart de nos activités. D’un bout à l’autre du pays, les routes nous permettent de transporter rapidement et en toute sécurité les marchandises et les personnes jusqu’à destination.

Il est tout aussi important d’entretenir ces réseaux routiers, de les maintenir solides et en bon état, et de les prolonger si nécessaire.

Pour être clair, la majorité des routes canadiennes relèvent de la compétence des provinces, des territoires ou des municipalités. Ce sont donc ces ordres de gouvernement qui sont principalement responsables de la planification, de la conception, de la construction, de l’exploitation, de l’entretien et du financement du réseau routier.

Néanmoins, Transports Canada a longtemps financé, et continue de financer, diverses infrastructures routières.

Le Fonds national des corridors commerciaux est de loin la principale source de financement de ces infrastructures routières.

Plus de 4,1 milliards de dollars ont été versés dans le cadre du Fonds national des corridors commerciaux depuis sa création en 2017, contribuant ainsi à 213 projets d’infrastructure dans tout le Canada, dont un engagement financier de plus d’un milliard de dollars pour 42 projets concernant les routes. Ces projets sont conçus pour contribuer à l’amélioration de notre chaîne d’approvisionnement nationale – en la rendant plus fluide, plus efficace et plus robuste, et en veillant à ce que les marchandises et les matières premières parviennent plus facilement à destination.

En voici quelques exemples :

Nous investissons un total de 135 millions de dollars dans la modernisation du corridor de la route du Klondike. Le projet comprend la reconstruction de 110 kilomètres de route entre Carmacks et Stewart Crossing, de nouveaux ponts au‑dessus de la baie Nisutlin et près du village de Teslin, ainsi que des stations de recharge pour véhicules électriques.

Le gouvernement octroie une somme de 70,6 millions de dollars qui permettront à la Ville d’Edmonton d’améliorer le passage à niveau de la 50Rue, et qui aideront le Chemin de fer Canadien Pacifique à accroître la sécurité et la fluidité du trafic. Le projet prévoit la construction d’un nouveau viaduc au‑dessus du passage à niveau existant, de deux nouvelles voies de circulation sur la 50e Rue et le réalignement de l’intersection de la 82e Avenue et de la 50Rue.

Il importe aussi de souligner le projet d’élargissement à quatre voies de la route transcanadienne (route 104), maintenant achevé, en collaboration avec la province de la Nouvelle‑Écosse, qui comprenait l’élargissement à quatre voies et la modernisation de 28 kilomètres de la route existante ainsi que la construction d’un nouveau tracé à quatre voies de 10 kilomètres pour faciliter la circulation des conteneurs et des camions dans le corridor.

Nous attribuons également 45,9 millions de dollars à l’amélioration de l’accès au Port de Montréal, plus précisément en prolongeant le boulevard de l’Assomption entre la rue Notre‑Dame et l’avenue Pierre‑De Coubertin, et en raccordant le Port à la route transcanadienne.

Transports Canada a versé, dans le cadre du Fonds national des corridors commerciaux, 50 millions de dollars pour financer un projet à Montréal qui permettra, entre autres, d’améliorer le réseau routier à proximité de l’aéroport de Mirabel et de faciliter l’accès à une nouvelle passerelle d’embarquement.

Un montant supplémentaire de 12,2 millions de dollars est investi pour améliorer la fluidité et la sécurité des activités de circulation routière et ferroviaire sur les terrains portuaires de Fraser Surrey, en Colombie‑Britannique.

Il ne s’agit là que d’un aperçu des projets routiers réalisés dans le cadre du Fonds national des corridors commerciaux à travers le pays.

Outre le Fonds national des corridors commerciaux, je tiens à mentionner l’Entente d’aménagement des routes de l’Outaouais, conclue en 1972. Son objectif est d’améliorer l’efficacité globale des routes, de promouvoir la sécurité et d’encourager le développement industriel et le tourisme dans la région de la capitale nationale.  

En décembre dernier, j’ai annoncé un investissement conjoint de 70,4 millions de dollars dans le cadre de ce programme, afin d’appuyer plusieurs projets routiers à Gatineau et dans les environs.

En outre, notre engagement en faveur de la sécurité routière s’étend au soutien de la mise en œuvre et de l’administration du Code national de sécurité dans l’ensemble du pays. Depuis la création du programme, nous avons investi 94 millions de dollars pour soutenir les initiatives en matière de sécurité routière, par la collaboration avec les différents ordres de gouvernement et les organisations non gouvernementales afin de réduire considérablement le nombre de collisions, de blessures et de décès liés à la route.

En terminant, je reviens à ce que j’ai dit au début de mon allocution, à savoir que même si la responsabilité de la plupart des routes de notre pays incombe aux municipalités, aux territoires ou aux provinces, le gouvernement fédéral a encore un rôle à jouer, comme en témoignent ces exemples.

Je vous remercie de votre attention. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.