Mesures frontalières |
SOMMAIRE L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a mis en place des mesures frontalières successives en réponse à la COVID-19 dans le cadre de la Loi sur la mise en quarantaine. QUESTION ÉVENTUELLE Que fait le gouvernement pour encourager le redémarrage de l’économie canadienne, tout en continuant d’empêcher l’importation de cas de COVID-19? |
MESSAGES CLÉS
SI L’ON INSISTE SUR LES NOUVELLES MISES A JOUR DES MESURES FRONTALIÉRES
SI L’ON INSISTE SUR LES TESTS AVANT LE DÉPART ET AVANT L’ARRIVÉE
SI L’ON INSISTE SUR LES SITES DE QUARANTAINE FÉDÉRAUX
SI L’ON INSISTE SUR LE TRAVAIL FAIT AVEC LES PROVINCES JUSQU’ICI
SI L’ON INSISTE SUR LE RESPECT ET L’APPLICATION DES RÈGLES
SI L’ON INSISTE SUR LA PRÉSENCE À LA FRONTIÈRE
SI L’ON INSISTE AU SUJET DE L’APPROCHE DU CANADA CONCERNANT LES AVIS AUX VOYAGEURS ET L’ASSOUPLISSEMENT DES RESTRICTIONS IMPOSÉES À LA FRONTIÈRE
|
CONTEXTE |
L'identification continue de nouveaux variants dans le monde entier, et l'augmentation démontrée de la transmissibilité, font peser de nouveaux risques qu'il faudra gérer. Entre le 3 février 2020 et le 14 février 2021, le gouverneur en conseil a pris 45 décrets d'urgence en vertu de la Loi sur la quarantaine afin de réduire au minimum le risque d'exposition à la COVID‑19 au Canada ̶ pour réduire les risques provenant d'autres pays, rapatrier des Canadiens et renforcer les mesures à la frontière pour réduire les répercussions de la COVID‑19 au Canada. Tests de dépistage à l'arrivée, séjours obligatoires à l'hôtel et quarantaine renforcée Le 29 janvier 2021, le gouvernement du Canada a annoncé des mesures renforcées en matière de tests de dépistage et de mise en quarantaine, qui s'ajoutent à l'exigence relative aux tests de dépistage avant l'embarquement déjà en vigueur. Tous les voyageurs aériens à destination du Canada, à quelques exceptions près, se verront imposer des coûts additionnels, y compris un test moléculaire de dépistage de la COVID‑19 à l'arrivée, de même qu'un séjour à l'hôtel à leur retour au Canada. À compter du 22 février 2021, tous les voyageurs, à quelques exceptions près, qu'ils arrivent par voie aérienne ou terrestre, devront également
Dès le 22 février 2021, les passagers aériens qui arrivent au Canada devront réserver jusqu'à trois nuitées dans un hôtel approuvé par le gouvernement et y séjourner, à leurs frais, en attente des résultats du test moléculaire de dépistage de la COVID-19 qu'ils ont subi à l'arrivée, avant de terminer leur quarantaine obligatoire de 14 jours. Afin de s'assurer que les voyageurs connaissent et respectent les exigences en matière de quarantaine, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec des entreprises de sécurité qui effectuent des vérifications de conformité auprès des voyageurs entrant au Canada. Les employés de ces entreprises ont été formés par l'ASPC et ont été habilités comme agents de contrôle au titre de la Loi sur la mise en quarantaine. Ces agents de contrôle visiteront les lieux de quarantaine des voyageurs pour établir un premier contact, confirmer leur identité et s'assurer qu'ils se trouvent au lieu de quarantaine qu'ils ont indiqué à leur entrée au Canada. Ces nouveaux agents de contrôle feront des visites dans 35 villes aux quatre coins du pays, à commencer par Montréal et Toronto. Avis aux voyageurs Le gouvernement du Canada conseille actuellement à tous les Canadiens d'éviter tout voyage non essentiel à l'extérieur du Canada (niveau 3) et toute croisière (niveau 3). Bien que cet avis ne lie en rien les Canadiens qui choisissent de voyager à l'étranger, certains fournisseurs d'assurance voyage ne couvrent plus les voyages réservés le ou après le 13 mars 2020, date à laquelle ces avis sont entrés en vigueur. Le conseil de santé aux voyageurs du Canada a été mis à jour le 6 janvier 2021 pour tenir compte des exigences relatives aux tests de dépistage avant le départ ainsi que le 16 janvier pour tenir compte des pays présentant des variants préoccupants. Décrets d'urgence Actuellement, le décret d'urgence sur l'interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis est en vigueur au moins jusqu'au 21 mars 2021. Les deux autres décrets, soit sur l'interdiction d'entrée au Canada en provenance de pays autres que les États-Unis et celui sur la quarantaine, l'isolement et autres obligations, sont en vigueur au moins jusqu'au 21 avril 2021. L'ASPC travaille avec des partenaires provinciaux et territoriaux pour faciliter le trafic commercial afin de maintenir la circulation des marchandises et des services essentiels, tout en continuant de protéger la santé des Canadiens. Une interdiction de voyager est en vigueur pour la plupart des personnes entrant au Canada, y compris :
Les chaînes d'approvisionnement transfrontalières sont essentielles pour assurer la circulation continue des marchandises, y compris les aliments et les fournitures médicales pour tous les Canadiens. À ce titre, l'Agence des services frontaliers du Canada travaille avec d'autres partenaires fédéraux pour échanger de l'information avec les intervenants commerciaux afin de garantir que le trafic commercial n'est pas entravé. Présence à la frontière Le Canada compte 117 points d'entrée aux frontières terrestres, 12 grands aéroports internationaux, 4 ports maritimes commerciaux et 3 gares ferroviaires. L'ASPC a augmenté la présence physique de ses agents désignés, y compris les agents de quarantaine, à 33 points d'entrée au Canada, y compris aux principales frontières terrestres. Les tests seront effectués sur place dans cinq des points d'entrée terrestres les plus achalandés du Canada à partir du 22 février 2021. Ce service sera disponible à partir du 4 mars 2021 dans onze autres points d'entrée terrestres. Aux points d'entrée terrestres qui n'ont pas de capacité de dépistage sur place, les agents des services frontaliers fourniront à chaque voyageur deux trousses d'écouvillons à emporter. Projets pilotes de tests Le gouvernement a fourni une exemption à la quarantaine obligatoire pour permettre certains projets pilotes de tests pour la COVID à la frontière avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. Le gouvernement du Canada continuera de discuter avec ses partenaires provinciaux et territoriaux de la façon dont les nouvelles exigences relatives aux tests de dépistage et à la quarantaine toucheront les programmes pilotes. Le gouvernement du Canada continuera à surveiller étroitement les solutions de rechange à la quarantaine à l'échelle internationale, et il suivra l'évolution de la science. Application de la loi L'ASPC entreprend des activités en matière de conformité et d'exécution de la loi pour veiller à ce que les voyageurs respectent l'exigence d'isolement ou de quarantaine pendant 14 jours. Dans de tels cas, lorsque le respect de l'exigence ne peut être confirmé, l'ASPC dirige ces voyageurs vers la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour un suivi de la conformité. Les sanctions maximales pour le non‑respect d'un décret en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine (p. ex., le décret sur la quarantaine, l'isolement et autres obligations) comprennent une amende jusqu'à 750 000$ ou une peine d'emprisonnement de six mois, ou les deux. De plus, la Loi sur les contraventions donne aux partenaires d'application de la loi (y compris la GRC et les services de police provinciaux et locaux) le pouvoir d'émettre des contraventions aux personnes qui ne respectent pas la Loi sur la mise en quarantaine, en infligeant des amendes allant jusqu'à 3 000 $ pour diverses infractions à la Loi sur la mise en quarantaine (cela ne s'applique pas en Alberta, en Saskatchewan ou dans les territoires, car ces derniers n'ont pas adhéré au régime des contraventions). Une personne qui expose autrui à un danger imminent de mort ou de blessures graves en contrevenant intentionnellement ou par insouciance à la Loi sur la mise en quarantaine ou aux règlements pourrait être passible d'une amende maximale de 1 000 000 $ et d'une peine d'emprisonnement maximale de trois ans, ou de l'une de ces peines. |