Comparution à TRAN : Budget principal des dépenses 2023-2024 et supplémentaire des dépenses (C) 2022 – 2023

57. Pénuries de main-d’œuvre dans le secteur des transports

PÉNURIES DE MAIN-D’ŒUVRE DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS

Une main-d’œuvre diversifiée et qualifiée dans le domaine des transports est essentielle à l’économie canadienne et à une chaîne d’approvisionnement efficace.

  • La main-d’œuvre du secteur des transports contribue à la circulation des biens et des personnes dans les secteurs tributaires des transports, notamment l’industrie manufacturière, les ressources naturelles et l’agriculture dans l’ensemble du pays.
  • Transports Canada collabore avec les ministères fédéraux, les provinces et les territoires, ainsi qu’avec l’industrie, pour trouver des solutions permettant d’attirer des travailleurs dans le secteur.

 

MESSAGES SUPPLÉMENTAIRES

  • Les pressions structurelles qui contribuent aux pénuries de main-d’œuvre et de compétences comprennent le vieillissement de la main-d’œuvre, les perceptions erronées à propos des carrières dans l’industrie et les coûts élevés de l’éducation et de la formation.
  • Le ministère s’appuie sur la technologie pour moderniser les processus de certification et d’octroi de licences dans les secteurs maritime et aérien. Transports Canada a aussi renouvelé le Programme de formation dans le domaine maritime, en partenariat avec des établissements de formation, pour former des Autochtones, des habitants du Nord, et des femmes pour travailler dans le secteur maritime.
  • L’octroi de fonds à Transports Canada, pour l’établissement d’un Bureau des chaînes d’approvisionnement des transports, a été annoncé lors du budget 2023. Ce bureau travaillera avec l’industrie et d’autres ordres de gouvernement pour intervenir lors de perturbations et pour mieux coordonner les mesures visant à renforcer la capacité, l’efficacité et la fiabilité de l’infrastructure de la chaîne d’approvisionnement des transports du Canada.

FAITS ET CHIFFRES À L’APPUI

  • Transports Canada a négocié un certain nombre d’accords réciproques visant à reconnaître au Canada certains certificats délivrés à l’étranger pour les gens de mer. Actuellement, 6 accords ont été conclus et plusieurs autres sont en cours de négociation.
  • Transports Canada tire parti de la technologie pour moderniser les processus de certification du ministère et numériser son système de délivrance des licences de pilote de l’aviation civile afin d’accélérer l’entrée de nouveaux employés dans le secteur.
  • Transports Canada a mobilisé Emploi et Développement social Canada (EDSC) pour plusieurs secteurs clés du programme. Plus particulièrement, le Programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle (PSMS) a accordé 46,3 millions de dollars à Trucking HR Canada afin de soutenir le recrutement, la formation et l’intégration de 1 400 nouveaux chauffeurs de camion et de 1 200 travailleurs pour d’autres professions en demande dans le secteur du camionnage. Il a également accordé 39 millions de dollars au Conseil canadien de l’aviation et de l’aérospatiale (CCAA) pour soutenir la conception, le développement, la mise en œuvre et l’évaluation d’un nouveau système de formation technique et de certification pour les professions clés de l’aérospatiale, dont bénéficieront jusqu’à 900 nouveaux travailleurs et travailleurs actuels dans tout le Canada.

CONTEXTE

Le Groupe de travail national sur la chaîne d’approvisionnement a publié son rapport final en octobre 2022. Celui-ci comprend 19 recommandations visant à remédier aux pénuries de main-d’œuvre liées à l’immigration, à la participation de la main-d’œuvre nationale, à la formation et à l’éducation, ainsi qu’à l’adoption sûre de l’automatisation.

Transports Canada a élaboré une stratégie pour contribuer à remédier aux pénuries de main-d’œuvre et de compétences. Cette stratégie repose sur quatre piliers et met l’accent sur le recrutement et le maintien en poste des groupes sous-représentés : (1) développer des recherches, des données et des analyses ciblées; (2) promouvoir la sensibilisation et la diffusion; (3) s’attaquer aux coûts élevés de la formation et autres obstacles; et (4) moderniser les approches réglementaires.